Loyauté Éternelle

- Chapitre 3 -

Je déposa ma besace au pied du Roi.

- Toutes mes primes on été conclusses ,Majesté.

Un garde vida son contenu , des parchemins , puis acquiesça. Je partis sous les ordres de mon supérieur pour ensuite allez me coucher à l'auberge ou je résidait. Je paya mon loyer pour la semaine avant de tituber à jusqu'à la porte.

***

- Maîtresse ? appelais-je

Le silence me répondit. En plaçant mes mains devant mon visage , je pu remarquer que je tremblait. Je ne ressentais pourtant pas le froid. Étrange.

Une forme se dessina devant moi , c'était Elle. De sa peau de porcelaine et de ses yeux vitreux , elle me fixa longuement. Son simple regard me suffisait amplement pour comprendre mes erreurs. Tout autour de moi n'était que néant , que noirceur et ténèbres. Ce ne fut que lorsque qu'une vive douleur à la tête se manifesta , que je réalisait qu'Elle m'avait envoyé cogner le sol. Sans m'en rendre compte , je tenta de me relever. Un force invisible me retint doucement , avant que Son rire n'éclate en écho dans le néant. Après un instant d'hésitation , je cessa de me débattre. Aussitôt , j'entendis le souffle de son soupir se rapprocher de moi.

- Ce que tu peux être ennuyante , Elyanna... , me dit elle , non sans une once de dédain.

- Pardonnez-moi..

- Je me fiche bien de t'es excuses, maintenant dit moi ce que tu veux.

- Maîtresse.. j'ai faillis à ma tâche.

- Je sais , me coupa t'elle aussitôt , et je le savait même avant que cela ne se produise. Cet échec n'était pas digne de moi , de ce que je t'es offert ! Maintenant , tu va me faire l'honneur de réparer cela. Et tache de ne pas me couvrir de honte à nouveau , jeune humaine.

- Oui , Maîtresse.. Autre chose ?

Le silence me répondit , et je cru d'abord à ce qu'elle soit partie. Puis brusquement , mon visage rencontra le sol. Si il ne m'était permis que de voir du noir dans ce néant , le rouge vînt entacher cette douce illusion. Durant d'atroce minutes les coups affluèrent sur mon corps. Je me contenta d'encaisser longuement , jusqu'à ce qu'une flamme surgisse devant mes yeux , me faisant hurler et supplier. Puis je vis son sourire odieux , avant que celui-ci ne se change en un affreux rictus de haine.

- Swaluf se fait attaquer en ce moment même.

- P.. par des villageois ? Ils ne seront p.. pas difficiles à conte..

- NON ! PAR TA MAUDITE INCOMPÉTENCE , QUASILIONS A TROUVER UNE FAILLE !

Je déglutis maladroitement. Ce fut la première fois qu'elle était en colère en ma présence. Cela fut de courte durée. L'instant suivant , je me retrouvais dans ma chambre d'auberge , le corps en sueur , toute trace de douleur effacée. Lentement , je me leva pour me vêtir d'un Larps noir qui suffirait à me couvrir. Après une courte toilette je descendis les escaliers de l'établissement quand on m'aggripa brusquement l'épaule. À cet instant je vit plusieurs hommes aux tenues blanchâtres , sourire et discuter avec des villageois. Si cette scène aurait pu être totalement normale , dans la ville de Quasilions. Car oui , c'était bien leurs uniformes. Quand un jeune homme m'apperçus , il cria.

- Le voilà ! C'est le tueur du Roi !

Aussitôt , l'ambiance qui semblait si chaleureuse , disparue. Villageois , soldats ennemies et même les curieux , se retournèrent vers moi. Paniquée , je sortie en trombe et disparue en quelques instants de leur champs de vision.

Celle qui dictait ma vie avait raison. Si le nombre de troupes de Quasilions était bien inférieur au notre , leur propagande était effectivement très efficace. Rallier les villageois à leur cause et former une milice contre le dictateur , voilà qui les avantageaient bien.

Le chemin jusqu'au château fut excessivement long. Les soldats aux tenues bleutées avaient envahis les rues un peu partout. Quand j'arrivait à l'entrée de l'endroit le plus luxueux de toute la région , mon sang se glaça aussitôt. Du sang et des corps décapités se présentèrent à moi au lieux des habituels gardes. Lentement je me permis d'avançer , remarquant que les tremblements qui m'avaient assaillis cette nuit étaient de retour. En observant le Soleil de plomb au dessus de ma tête , je du me rendre à l'évidence que le froid ne pouvait pas en être la cause. Lentement , je me risquait à avancer dans les dédales de couloirs que représentait l'énorme demeure. Évidemment , ils n'avaient pas laissés de gardes pour surveiller ! Qui viendrait les déranger pendant l'arrestation d'un homme détester de tous ? Les villageois ? Certainement pas ! Encore moins les autres royaumes , avec lesquels Swaluf était en perpétuelle guerre. À une centaine de mètres de la salle du trône je fit face à une rangée d'hommes et de.. femmes. Si je me pensait insensible à cette remarque , une sensation ardente me rongea l'estomac. Une de celle-ci me remarqua et avertis les autres. En quelques bref instants , je disparu  par une fenêtre et me rendis à une adjacente , celle de la salle du trône.