Point de Vue Hel.
AUJOURD'HUI
J'adressais un léger signe de tête aux gardes principaux de l'entrée. Ils restèrent en place , sans un mot. Après avoir passé les portes du légendaire châteaux de Swaluf , je continuais ma route jusqu'à la salle du trône.
Quand j'atteignis finalement ma destination , sa Majesté n'était pas encore arrivé et seul les servants avaient pris place de chaque côtés du tapis rouge qui reliait l'entrée aux deux énormes chaises plus loin. Je pris place au premier emplacement à la droite de la Reine Esiriana , qui ne me jeta même pas un regard. La rapière à ma taille me valut de nombreux regards réprobateurs de la part des Nobles présent. Certains avec dédains , et d'autre plus effrayés. Les gardes parfaitement alignés restèrent silencieux pendant une trentaine de minutes , ainsi que tout le reste des fiers aristocrates qui s'amusaient à parader dans leur plus beaux vêtements.
La mélodie des tubas et trompettes résonna dans la grande pièce , suivis par des applaudissements et des sourires forcés de la part des nobles. À leurs passage à notre hauteur , servants , gardes , espions et moi-même , tous se mirent à genoux. La Reine se leva à son tour , s'inclina pour son maris , et s'asseya en même temps que celui-ci. Un silence de mort frappa la salle, puis sans un mot sa Majestée vînt à faire un simple geste , une autorisation , pour que la personne lui faisant face puisse faire la première requête de la journée.
Le reste de la journée se passa calmement ainsi , nobles et aristocrates faisant part de leurs problèmes "existentiels" au Roi ainsi qu'à la Reine. Évidemment , il eut des dizaines de propositions de fiançailles pour le jeune Prince Royal , qui ne semblait pas plus que cela en avoir quelque chose à faire. Quand vînt la dernière partie de cette séance , laquelle ou les responsables de chaque brigades devaient parler uniquement avec le Dirigeant , tous les nobles partirent en saluant tour à tour le Roi. Le général se mit à genoux et je me mis derrière lui , tête baissée , tandis qu'il commença son rapport quotidien.
- Votre Majesté, j'ai bien peur que les nouvelles ne soient pas excellentes...
- Mais encore ? ,questionna le principal intéressé avec un désintérêt palpable.
- Eh bien.. le peuple devient de plus en plus agressif dans les rues.. trois soldats ont été tués dans une tentative de calmer la foule qui réclame une baisse des taxes, ainsi que la mise à mort de certains seigneurs..
Soudainement , un rire grave , à en faire trembler les hommes les plus fort de notre humble Swaluf , résonna dans la pièce.- Que voulez-vous diable qu'une bande de paysans armés de fourches fasse contre mes militaires surentraînés ? Doubler les taxes sur le pain et la farine , ils prendront peur et se calmeront ! Je vous croyais franchement plus apte à ce poste , Ovrish.
Le général allait riposter , mais il se tut et après une révérence parfaitement exécutée il se leva pour laisser place à un jeune garçon. Il s'agissait là de notre espion d'une quinzaine d'années, qui avait été envoyé chez nos ennemis voisins , Quasilions. Swaluf étant l'immense capitale du continent , elle barrait la route à n'importe quel royaume voulant avoir accès à la mer des Suds, principal port économique. En le regardant de plus près, je remarquais qu'il tremblait ,que son front perlait de sueur et qu'il jetait constamment des regards apeurés autour de lui. Sa respiration bruyante bourdonnait dans mes oreilles, et vu l'instabilité de celle-ci j'aurais été prête à parier qu'il résistait à l'envie de fondre en larmes. Pourtant malgré son jeune âge , je sentais qu'il était marqué par quelque chose. Plus les secondes s'écoulent , plus il semble nerveux.
Sans un mot je me mis à explorer les alentours du regard , tentant vainement de déceler le moindre comportement anormal autour de nous.
Le jeune homme balbutia ce qu'il avait appris durant son intégration chez l'ennemi. Tout semblait flou durant ses explications , comme s' il tentait d'en cacher la majorité. Puis je compris qu'ils préparaient une attaque , ce qui ne nous avance pas vraiment plus.
J'hoquetait en entendant le bruit sec d'un arc que l'on bandait.
En moins d'une fraction de seconde , ma rapière fut dégainée et le bruit sec d'une flèche décochée me fit relevé , sans pour autant que l'on me l'ai autorisé. De multiples morceaux de bois éclatèrent au sol , à quelques centimètres du jeune espion.
Cela ne pris pas plus de temps pour localiser le tireur sur une poutre qui donnait vu sur le haut du Palais. Il avait tiré depuis une fenêtre ouverte du toit. Je m'élançais peu de temps après conclu que personne n'était blessé et surtout que le Roi ne risquait pas une autre attaque. Passant par cette même fenêtre ouverte , nous avions un étage de différence.
Si habituellement j'aurais facilement pu le poursuivre à la course, le fait que le sol me paraissait à des kilomètres et que le rebord de marbre sur lequel je courais faisait environs dix centimètres ,n'y aidait franchement pas. Je finis par cédé avant de remettre ma rapière dans son fourreau. Je me stoppais , sortie simultanément mes deux glaives des sangles de cuirs de mon dos ,puis les plantaient dans le quartz du mur pour me hisser plus haut.Il avait pris énormément d'avance par rapport à moi, mais cela ne m'empêcha pas de le rattraper pourtant sans l'aide d'une vitesse sur-humaine.
J'allais l'attraper par l'épaule lorsqu'il se retourna vivement avec sa lame en ma direction. Je l'évitait de justesse en me propulsant vers l'arrière en un saut. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit préparer à mon offensive , ou même à ma seule présence. Me rattrapant sur mes mains , quand ma tête revînt vers le haut, il avait filer. Je regardait partout autour de moi. Je constatais les faits , il m'avait filer entre les doigts. Le visage entre mes mains , je lâchait un rugissement de frustration qui suffit à faire fuir les oiseaux du coin. La cerise sur le gâteaux , il avait vu mon visage , qui avait été mis à découvert lors de mon esquive.
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Loyauté Éternelle
FantasiaPendant que la Capitale est en proie à une crise économique , le royaume ennemie menace d'assiéger la ville.Une jeune femme n'aura pas le choix d'être entraînée dans cette guerre , tels sont les risque d'être l'assassin privé de la famille Royale de...