-Allo ? Ah oui, bonjour Michelle ! Comment vas-tu ? Demanda Bryan.
-Très bien mon p'tit. Je t'appelle parce que j'ai du travail pour toi.
-Ah un nouvel hôpital à visiter pour l'association ? Il faut encore que j'aille voir les enfants ?
-Oui, cette fois-ci, c'est l'hôpital Vanard. L'équipe médical a accepté que les Clown fasse le tour des chambres des enfants ! N'est-ce pas génial ? Tu es un de nos 17 professionnels mais sache tu es le premier au courant, décréta Michelle.
-Super, je vais pouvoir me changer les idées.
-Oui j'ai entendu dire que Samedi soir tu avais eu un accident dans la rue et que tu avais du aller à l'hôpital ! D'ailleurs, tu n'as pas trop mal j'espère ?
-Non ne t'inquiète pas, je n'ai aucune douleur physique, repondit Bryan.
Malheureusement, si Bryan était physiquement guéri , son âme, elle, gardait de forte blessure de ce qui s'était passé. Il ne savait même pas comment il pouvait être encore en vie après tous les coups qu'il s'était pris.
Pendant que Michelle continuait de parler, le jeune homme tournait en rond dans son vieil appartement.
Il y avait des trous partout sur les murs et au plafond et les fenêtres était mal orientée, il n'y avait donc aucun rayon de soleil dans son petit espace de vie.
Il passa devant son miroir situé dans l'entré et le reflet qu'il vit lui retourna l'estomac: un jeune homme de vingt ans, aux yeux gonflés et entourés de cernes avec les lèvres bleutées. Il paraissait livide, ailleurs, perdu.- Euh, Bryan tu m'écoutes ?
-Hein, euh oui, oui... tu disais quoi ?
- Je te disais que... et bien... je ne sais plus voilà ! T'es content ? Bon, il me semble que je te parlais de quand se déroulera la rencontre à l'hôpital Vanard. Si mes calculs sont bons, nous sommes mardi donc... C'est jeudi que tu vas rendre visite aux enfants.
-Ok Michelle. J'ai des choses à faire aujourd'hui... on peut raccrocher ou tu as autre chose d'important me dire, dit rapidement Bryan.
-Je vois tu es pressé, et bien, je crois que je t'ai tout dis. À plus tard.
Bryan s'apprêtait à raccrocher quand, Michelle cria:
-Attends, j'ai oublié de te dire le plus important ! Il y a une enfant... Elle s'appelle Lili et elle a 13 ans, il me semble. Elle... Non rien tu le verras par toi même, juste l'équipe médical et moi même te demandons de vraiment la faire sourire et rire. C'est très... important, chuchota Michelle.
-Oui, pas de soucis. A tout à l'heure, répondit-il avec agacement.
Quand il eut raccroché, Bryan eu envie de mettre son appartement en pièce. Il hésita à balancer son portable par la fenêtre de son minuscule salon et se ravisa, en pensant au prix de celui-ci. Il poussa un grognement et commença à ricaner, seul face à ses problèmes. Il dit pour lui même:
- Mais mon p'tit Bryan, quelle ironie du sort que voilà ! Tu es Clown dans les hôpitaux, tu sers une bonne cause mais en dehors de ta foutue vie professionnelle, tu n'es rien !
Il enrageait. Il prit une chaise en bois de sa cuisine et la cassa en deux avec une facilité déconcertante.
Après cela, il respira bruyamment et fit le vide dans sa tête. Il n'en pouvait plus de cette vie pourrie, de son passé qui revenait toujours le hanter. Qu'il change de ville, qu'il se reconvertisse, qu'il demande pardon ou non, ses cauchemar les plus horrible finissait toujours par réapparaître. Bien sûr, il avait déjà envisager le suicide, après tout mettre fin à ses jours serai tellement plus simple : plus de douleur, plus de problème, juste la mort.
Mais, à chaque fois qu'il avait tenté de se faire du mal, une petite voix dans son cœur, lui disait qu'il ne devait pas faire ça, que c'était mal. Alors, il décidait de ne pas le faire, pourquoi ?
Et bien, lui même ne le savait pas. Peut-être qu'il était trop faible ou qu'il avait trop peur de mourir pour se tuer lui même. Sans doute un mélange des deux.Bryan aurai pu continuer à divaguer pendant des heures, c'était d'ailleurs ce qu'il faisait habituellement. Il s'enfermait dans sa piteuse chambre, s'allongeait par terre, plongeait son visage dans ses mains et pleurait à chaudes larmes.
Il y a dix ans, il n'aurai sûrement jamais penser entrer dans une tel depression.Son portable sonna de nouveau et sortit le pauvre homme de sa torpeur.
Il se releva mollement, essuya ses pleures et pris le téléphone.
Ce n'était pas un appel mais un message ou plutôt un mail.
Il déverrouilla son portable et ouvrit l'application en question. Il n'y avait qu'un seul mail récent et il ne venait pas de n'importe qui, c'était la directrice de Docteur Clown en personne qui lui avait écrit.
Que pouvait bien lui vouloir cette femme ?Il commença à lire le mail :
« Bonjour monsieur Cusset,
Je tenais à vous informer que lors de votre rencontre à l'hôpital Vanard, ce jeudi avec les enfants, vous devrez être très précautionneux avec l'enfant prénommé Lili. Si vous n'arrivez pas à la faire sourire ou rire, nous serons obliger de vous renvoyer de l'association Docteur Clown.
Cordialement,
Charlotte Villers directrice de l'association bénévole « Docteur Clown ».Bryan reposa le portable sur la table au bord de la crise de panique.
Mais pourquoi lui ? Il n'allait même pas être renvoyé d'un vrai travail, il allait être virer d'un travail bénévole ! Cette foutu gamine allait-elle vraiment encore plus lui gâcher sa misérable vie ?-Fait chier, cracha-t-il.
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Voilà c'est la fin de ce premier chapitre, j'espère qu'il vous a plu, donner moi avis en commentaire.
Marion
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Docteur Clown
Подростковая литература-Tu gardes espoir alors que tu es malade ? -Tu as un cancer pourtant. -Tu vas bientôt mourrir. -Plus que quelques jours à vivre p'tit. -C'est bien l'hôpital ? Et mais tu sais, j'ai exactement ce qu'il te faut. Je vais appeler un Docteur Clown*...