.50. - End.

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« — COOOOOMMENT ÇA ON PARLE DE MOI À LA TÉLÉ ?"

Toute trace de fatigue quitta le corps d'Alex, elle se leva en un bond et fonça en direction du salon. Quand Gaten l'a rattrapa, il remarqua que celle-ci fixait la télé, les joues humides, un regard perçant qui aurai pu tuer la personne visé.

En effet on parlait d'elle, sur l'écran on pouvait appercevoir son père se faire interviewer. Il ne faisait que répéter qu'il était très inquiet de la disparition de sa fille, qu'il l'aimait et la chérissait de tout son coeur.

Menteur.

« — Alex... ?

— J'ai envi de le planter un couteau dans sa gorge, je veux qu'il souffre, qu'il crève douloureusement, qu'il me supplie de le laisser tranquille, qu'il cri à chaque coupure que je lui infligerai, qu'il m'entende bien lui répéter toutes ces merdes qu'il m'a dit ; qu'il raconte au voisins quand ils s'inquiètent à propos des hurlements que je lançais le soir, après qu'il m'ai fait du mal. J'ai envi de me sentir soulager comme il se sentait soulager de m'agresser. Elle pleurait, des trainées de larmes coulaient et venaient s'écraser au sol. Regarde le faire son petit père aimant, regarde le mentir. REGARDE COMME IL S'EN FOU DE SES CONNERIES. »

Gaten pouvaient se croire entrain de jouer dans un film dramatique. Pourtant c'était bien réel, Alexis tremblait, les poings serrés à s'en rentrer les ongles dans la paume. Il ne savait pas quoi répondre, quoi faire. On aurait dit que sa petite amie habituellement si douce s'était transformé en une sorte de psychopathe assoiffée de sang.

« — Il ne culpabilise même pas.

— Arrête, calme toi. Il tenta une approche pour qu'elle se détente. Mais ce fut un échec...

— Je le déteste. Je le hais. Il mérite de crever.

— Personne ne mérite de crever !

— Tu le défends ?! Elle se retourna et Gaten pu réellement apercevoir le visage de sa petite amie déformé par la haine.

— Quoi ? Non ! Alex, écoute moi ! Tu dois te calmer. Il la prit dans ses bras, en la serrant pour qu'elle arrête de se débattre. Ssshhtt... Calme toi..

— LÂCHE MOI...lâche moi.. J'en peux plus.

— C'est rien... Il rapprocha son visage et frotta son nez contre le sien, un sourire rassurant ornait ses lèvres. Tout va bien.. J'suis là. Il lâcha un petit rire en entendant un "Snif" bruyant.

— Merci.. Elle posa délicatement ses lèvres sur celle de son petit copain et s'en sépara quelques secondes après. Je vais rentrer.

— Hein ?!

— Je ne veux pas qu'il s'en prenne a toi, tu ne sais pas de quoi il est capable. Il n'a aucune pitié.

— Justement !

— Je vais tenter ma chance de le rejoindre avant la fin de l'émission, un peu de chance je pourrai raconter ce qu'il me fait devant les caméras.. C'est la meilleure chose à faire.

— Très bien, on y va.

— On ? Elle fronça des sourcils. Non, j'y vais.

— Tu ne peux pas m'empêcher de venir. »

Elle râla bruyamment et se dirigea vers la porte en ignorant le sourire satisfait de Gaten.

*

Ils arrivaient dans la rue menant à la maison d'Alexis. Celle-ci tremblait de peur à l'idée de le voir. Son père. Son horrible géniteur.

Au loin on pouvait voir des caméras et un camion garé devant le jardin mal entretenue de sa maison. Elle serra la main de Gaten à lui couper sa circulation sanguine, mais il n'y faisait pas attention.
Arrivé devant le portail, la blonde lâcha la main de son petit ami et se dirigea vers le vieux qui racontait des conneries sur sa vie avec sa fille "qu'il aimait tant".

« — ALEXIS ! »

Des piques pointus de colère sortaient de ses yeux, elle l'ignora et s'avança pour arriver à la hauteur de la journaliste qui semblait heureuse d'avoir de l'action à filmer.

Rapidement le père d'Alex l'attrapa par le bras violemment pour lui demander de rentrer. Il avait pris sa voix la plus douce qui sonnait très fausse.

« — Lâche moi. Elle se tourna vers les caméras. Je voudrai parler de qui est réellement mon père.

— Mais... Enfin ! Alexis que fais-tu ! On doit rentrer.

— Il me bats. Il me fait du mal. Il n'est pas ce que vous croyez de lui. Il n'est pas un bon employé, un bon voisin et surtout pas un bon père !

— ALEXIS. Ça suffit rentre ! »

La journaliste était pendu à ses lèvres.
Alex elle, continuait de cracher sur l'homme qui gueulait à ses oreilles.

Gaten le poussa et se retrouva à terre très rapidement. Le nez en sang.
Alex accouru en hurlant sur son père.
Le caméra man filmait tout, hésitant de temps à autres d'intervenir.
Les voisins sortaient de chez eux et observaient la scène, choqués.

Alex se leva et se mit à frapper son père, le plus fort possible. Et celui-ci n'étant pas d'humeur à jouer, il agrippa ses cheveux et la tira vers la porte.
Gaten se releva, assenna un coup violent dans les jambes de son agresseur, et Alex en profita pour le rejoindre.

Cette fois, le vieux était devenu fou de rage, il attrapa son couteau qu'il baladait toujours avec lui et sauta sur Gaten.

Le couteau se planta dans un corps, une fille était au sol, ses cheveux prenaient une teinte rougeâtre à cause de la flaque de sang qui entourait son corps.

Tout le monde la fixait, avec horreur.

« — ALEX !... »

Fut le dernier mot qu'elle puisse entendre.

×

Vous pouvez me haïr.
Sérieusement, pour moi cette fin m'aurait suffit. Mais sûrement pas à vous.

Sans se mentir on aime tous les Happy Ending, mais c'est chiant ! Répétitif, tout joyeux tout mignon.

Sachant qu'on va me réclamer une happy ending je vais l'écrire, mais ceux qui le souhaite, peuvent s'arrêter ici. ;)

J'écrirai une petite partit de fin pour faire des bisous au gens qu'on lut etc <3

-growuphobiac-
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'Close Strangers' | Gaten MatarazzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant