Millionnaire | Jikook

Partie 3 - travailleur

« Bien, au plaisir de vous revoir Monsieur Park »
Termina l'homme. Mon rendez-vous venait de se terminer. Je sortis de la pièce et me dirigea vers la salle d'attente, Jungkook était sur son téléphone.

« Jungkook. On y va »

Le concerné dirigea les yeux vers moi et se leva en rangeant son téléphone dans sa poche.
Nous sortîmes du bâtiments, la pluie s'était calmée et heureusement.

« J'ai appelé un chauffeur, il ne devrait pas tarder »
Fis-je en regardant Jungkook.

La voiture censée nous ramener arriva. Nous rentrâmes a l'intérieur puis pendant une dizaine de minutes, un silence s'installa. Ce n'était pas une mauvaise chose, cette réunion m'avait donné une de ces migraines difficiles à faire partir.
Le silence ce brisa soudainement :

« T'es qui ? Un de ces gosses de riche qui jette l'argent par les fenêtres ? »

Me fis Jungkook froidement, son regard parcourant le paysage à travers la vitre de la voiture.

Je tourna le regard vers lui, fronçant les sourcils, je ne savais pas quoi répondre alors il continua :

« Je n'aime pas les personnes dans ton genre, tu n'apprécie pas les choses et après tu te demande pourquoi. Les riches ne peuvent pas apprécier les choses tout simplement parce qu'ils n'utilisent pas leur argent à bon escient. »

Ses remarques me fit serrer la mâchoire et je ne m'empêcha de le reprendre brusquement ;

« Non je ne suis pas un de ces gosses de riches que tu décris. Et je ne sais pas ce que tu insinues m- »

Je n'eus pas le temps de répondre qu'il me coupa brusquement :

« Ce que j'insinue ? J'insinue que je me tue à aider mon père à travailler dans sa foutu épicerie pour y gagner quoi ? Quelques ronds mais même pas de quoi s'payer un grec. Parce que les riches comme toi ne vont jamais dans les petites épiceries vides de la ville. Nous, on se casse le cul à travailler et vous, tout vous est servi sur un plateau d'argent »

Je n'ai jamais rien entendu d'aussi stupide... Qu'est-ce qui lui prend, lui qui est si silencieux depuis notre rencontre. Je l'aide et en voilà le remerciement. Je préfère qu'il se taise.

Un long silence s'installa après ses paroles durement prononcées puis il cassa une nouvelle fois ce blanc pour cette fois-ci, s'excuser :

« E-Excuse moi.. je ne sais pas pourquoi j'ai dis ça, c'est débile. Tu m'aides et je- «

« Depuis quand tu me tutoies ? »
Lui fis-je sèchement, ne le laissant pas finir.

« Mais vous me tutoyez depuis le début. Je ne suis pas un gosse ! »

« Ok, on va se tutoyer mais ne parles pas trop ou bien rends toi utiles, dis moi où je dois te ramener. tu m'as gonflé. »
Lui répondais-je sévèrement.

Je ne joue plus les gentils avec lui, il a duel comprendre puisqu'il s'est contenté de blesser les yeux et de me répondre.

«  laissez moi ou vous voulez, je connais le chemin »