Ma descente aux Enfers ?

Chapitre 1

          Quand la sonnerie annonçant la fin du cours retenti, la totalité de mes camarades se lève dans un bruit fracassant de chaise.

Enfin, cette année est terminée. Et même le lycée en général. Je n'aurais plus jamais à mettre les pieds dans cet enfer, et je ne vais pas m'en plaindre ! Le seul point positif à ces quatre dernières années a été les rencontres que j'ai eu la chance de faire. A commencer par Malakai, mon copain. Je n'ai jamais connu un garçon aussi gentil et attentionné. En clair, tout le monde passe avant lui. Même les gens qu'il n'aime pas, si tant est qu'il y en ait. Mais ce n'est pas le seul. On est un petit groupe de 5 amis, et on ne fait jamais rien sans les autres. Et Dieu sait qu'il y a des millions de choses différentes faisable a Los Angeles.

Lorsque nous nous disons au revoir, on pourra croire que c'est la dernière fois que l'on se voit de toute notre vie. Alors que nous nous revoyons dans à peine 2 heures pour célébrer comme il se doit mon passage dans le monde des adultes. Je ne sais pas ce qu'ils ont prévu, mais je sens que ça va être du lourd les connaissant.

Je leur fais un dernier signe de la main avant de filer au volant de mon bolide. Et je n'exagère pas tant que ça ! Bon peut être un peu... Même beaucoup ! Mais ce n'est pas le cylindré qui compte le plus ! Et je suis très fière de ma petite Polo !

En arrivant chez moi, je slalom autour du sac de cours de mon frère et le panier du chien afin d'atteindre la cuisine et le prépare mon petit goûter quotidien. Dès que mon estomac est satisfait, je pars dans ma chambre enfiler un jogging et une brassière de sport, et sors faire mon footing sur la promenade au bord de la plage.

Après plus de 35 minutes de course, je rentre et me précipite sous la douche. Je me lave les cheveux, trempés de sueur et me dirige vers ma chambre. Là, j'enfile en autre pantalon de survêtement et me jette sur mon lit. J'attrape mon téléphone que j'avais jeté dessus en arrivant et me plonge dans mes réseaux sociaux. Comme chaque jour, j'ai des tonnes d'identifications stupides sur des posts Facebook.

- Je n'arrive pas à croire que des gens utilisent toujours ce réseau...

Au fond, je sais que si mes amis continuent à faire ce genre de choses, c'est pour ce faire chier mutuellement, et je dois dire que je ne suis pas la dernière à participer à ce genre puérilités.

Peu après 18 heures 30, je me relève. J'ai promis à Aileen que je passerai chez elle. En même temps, c'est ça ou je me pointe en jogging à la soirée qu'ils m'ont prévu !

Trente minutes plus tard, je sonne chez elle. Comme quasiment à chaque fois, c'est son frère qui m'ouvre. A croire qu'il me passe son temps à me guetter. Je l'embrasse furtivement sur les lèvres et file rejoindre sa sœur dans sa chambre. Dans le cas où je ne l'aurais pas précisé, Malakai et Aileen sont frères et sœurs.

- J'espère que tu es prêtes ma chérie parce qu'après mon passage, tu ne seras pas en mesure de te reconnaitre ! s'exclame ma meilleure amie à peine un dixième de seconde après que je sois entrée dans sa chambre.

Je lève les yeux au ciel, exaspérée qu'elle puisse porter un intérêt aussi important à la tenue et aux maquillage que je porterai ce soir.

Aileen, c'est typiquement le genre de personne que je n'aimais pas fréquenter avant le lycée. Quand je l'ai vu pour le première fois je me suis dit que c'était encore un de ces filles superficielles qui pète plus haut que son cul. Mais en réalité, c'est tout le contraire ! Elle se donne un air superficielle, mais c'est pour cacher tout ce qu'elle put vivre pendant son enfance. Aujourd'hui, je suis vraiment heureuse de pouvoir la compter parmi mes vrais amis. Je sais que quoiqu'il arrive elle sera là pour moi (sauf si je déconne avec son frère mais ça elle me l'a déjà dit à de nombreuse reprise...).