La dernière larme

Prologue

Je ferme les yeux. Comment j'ai pu en arriver là ? Mais qu'ai-je fait ?

     -Alexa !

Ça c'est ma mère qui m'appelle. Quand elle a une voix tremblante comme ça c'est qu'elle a quelque chose d'important à dire et pas forcément très agréable. Je ferais mieux de descendre. Une fois en bas, je me dirige vers elle et s'assoie en face.
-Il faut qu'on parle. Tu sais que l'on voulais déménager Olivier et moi ?   

-Et bien oui...

-En fait, cet été nous sommes aller visiter un hôtel, il nous a plus alors on l'a revisité et on a décidé de l'acheter seulement il faut en parler à Louis, à ton père, signer cet hiver et le plus dur pour toi, dire adieu à tes amis...

Je n'ai plus de mot, ma mère m'avoue comme ça que nous allons déménager dans quelques mois et, que je dois dire adieu à mes amis, que je viens de me faire il y a peine quelques mois. Je dois expliquer ça à mon petit ami et à mes amis d'enfance !

Je ne prends même pas la peine de lui répondre et m'enferme dans ma chambre.

Le lendemain, à peine je passe le portail du collège, que quand je vois mes amis, des larmes coulent en silence sur mes joues. Je les sèche reprends un sourire, mais timide, et vais les voir. On rigole comme d'habitude toute la journée même en cour. La récrée est plus dure que je ne le pensais. Je  fonds en larmes alors que les autres s'approchent de moi pour savoir ce qu'il se passe. Je leur explique que je vais déménager et que j'ai jusqu'aux vacances de noël. Je ferai donc ma rentrée de Janvier à Volx. Je me fais rassurer par mes amis qui me disent qu'il me reste encore deux semaines ! Je rentre chez moi plus sereine.

Vendredi, le dernier jour de la semaine, le plus cool, mais cette fois ci il est merveilleux ! Tout se passe comme d'habitude mais une question persiste dans ma tête. Timothé  voudra-t-il que l'on reste quand même ensemble ? Pour moi c'est déjà non d'avance mais quand il me répond l'inverse à la fin de la journée, je reste bouche bée. Je me ressaisis assez vite puis pars avec le sourire du collège . Je vis vraiment une drôle de 6ème ! Le week-end passe très vite, comme le lundi mais le mardi avec plus de difficulté. Ce matin j'ai mes trois premiers cours qui se passent très bien mais le quatrième … Manon m'apprend que Timothé ne m'aime plus. Ça fait comme une avalanche pour moi mais je me reconcentre  sur mes maths. Ce midi je mange avec Matis, Mathéo, tao, Manon, Margau et Préscilia.

     - Laisse-le tomber ! Il n'en vaut pas la peine ! Me dit Margau.

-oui elle a raison il ne vaut pas les larmes qui coulent sur tes joues et qui assombrissent ta folie et ta joie de tous les jours ! Continue Mathéo.

-Et ton beau visage d'habitude illuminé par ton sourire ! Conclut Matis.
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-Même si tu peux être dangereuse quand tu t’énerves ! Ou quand bien même tu es sympa tu as toujours été directe et tu sais te défendre ! Mais je les rejoins ne te laisse pas abattre ! Plaisanta Tao.

-Tu vois qu'ils sont d'accord avec moi ! Riposta Manon.

-De toutes manières Timothé n'est qu'un idiot de te faire souffrir et en plus il ne sait même pas ce qu'il perd ! Affirma Préscilia.

-Je sais que vous avez tous raison et merci de me réconforter mais vous vous rendez compte qu'il m'en rajoute en plus de devoir vous dire adieu ! Heureusement que au moins je n'aurai pas à m'excuser et à prendre le temps de lui dire au revoir !

-Bien dit ! Bon on parle d'autre chose ! Rigola Margau.

Et les discussions reprennent de bon train. Je rigole et ça fait plusieurs heures que je ne l'avais pas fait et ce n'est pas dans mes habitudes ! J'ignore à présent mon ex petit ami et cela fait du bien en fait d'être à nouveau libre mais j'ai quand même un trou énorme à l’intérieur de ma poitrine. La semaine passe vite après ça. Le jeudi de la dernière je me dis que c'est la dernière fois que je rentrerai dans ce collège en revenant le lendemain. La journée se passe vite mais cette fois j'ai une autre question qui trotte dans ma tête. Pourquoi m'a-t-il menti ? Pourquoi mon ex ne me l'as pas dit lui même ? Alors à la fin de la journée, je décide de l'intercepter avec ses amis, qui sont d'ailleurs les miens aussi, et lui demande de m'expliquer.

-Pourquoi tu m'as menti ?

-Je ne sais pas, je ne voulais pas te faire de peine ! Se défend-t-il.

-Et bien c'est réussi tiens! Dis-je sèchement et sarcastiquement. Et pourquoi tu as dit à Manon de le dire à ta place ! Seuls les lâches font ça !

-Pareil je ne voulais pas te faire de peine et j'avais dis à Manon de ne rien te dire ! Tente Timothé.

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-Mais bien sur comme ça j'aurais encore plus souffert ! Les autres avaient raison, tu ne vaux pas toutes les larmes que j'ai versées ! Tu n'est qu'un lâche ! Rétorquais-je durement.

-Mais... Essaye-t-il.

-Non maintenant si tu ne veux pas finir à l'hôpital je te conseille de déguerpir dans les 30 secondes à venir ! Le coupais-je en lui provoquant un œil au beurre noir.

Il part en courant. Je tombe morte de rire devant un tel spectacle. Le fou rire passé je me retourne et vois les amis, qui étaient avec lui, revenir vers moi.

-Vous venez me dire que j'ai été dure avec lui ? Demandais-je.

-Pas du tout ! En fait même t'aurais dû le tabasser ! Il le mérite franchement ! Ça ne se fait pas ce qu'il a fait ! Me rassure Quentin.

-Oui c'est vrai que ça s'appelle de la lâcheté se qu'il a fait ! Tu as très bien trouvé le mot ! Affirma Antonin.

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-Dis tu dois pas aller au catéchisme toi ? Demande Gaëtan.

-Si j'allais oublier ! Bon ben à demain ! S'excuse Anto et il part en courant.

Nous rigolons longtemps jusqu'à se que je prenne le bus et que tout le monde rentre chez lui. Demain sera un jour compliqué et riche en émotions. C'est sur ces pensées que je m'endors. Vendredi comme je l'ai déjà dit il devrait être le plus beau de la semaine mais cette fois pas du tout. Dernier jour au collège A. Honnorat. Je prends le bus comme tous les matin s mais préviens le chauffeur qu'il n'aura plus à m'attendre. La journée passe lentement mais on rigole beaucoup quand même. A la récréation je donne un petit souvenir de moi plus une lettre à chaque personne de la classe et à celle qui compte pour moi. Nous pleurons énormément. En fait, tellement que nous nous ne sommes même pas arrêtés en cours de français. Heureusement que celui là se déroule au CDI où la prof ne fait que lire des contes. Il y a deux tables : celles des pleureurs et celles joyeux. Le cours est terminé. Nous avons enfin fini de pleuré tout comme le cours. Charly, et je ne pensais pas autant, est celui qui a le plus pleurer. Le soir je décide de rester avec eux jusqu'à 6h00. Puis je dû partir passer ma dernière soirée à Praloup. Le lendemain je pars chez mon père. Et c'est là que j'ai radicalement Changé. Et quand ma mère me récupère elle ne me reconnais pas.