Quand Abbygaëlle apprend que ses parents vont divorcer, son petit monde s'écroule. Elle a l'impression que chacun de ses géniteurs prennent une part d'elle, et qu'il la prenne pour toujours. Sa mère, déménage dans sa ville préférée ; l'Espagne. Elle y rejoint sa soeur, toutes deux très proches.
Son père lui, pour faciliter le déplacement de son entreprise a son domicile, décide d'emménager dans l'une des villes les plus célèbres ; Los Angeles.
M. HUGE est en effet, à la tête d'une entreprise très connue dans tous les états ; une marque de vêtement réputée pour être portée par des stars uniquement -c'est vrai que trois cent euros la veste en tissu ça fait cher.
Abbygaëlle doit faire un choix. Sa mère ou son père ?
-
Allongée sur mon lit adoré, je regarde le plafond ou était autre fois collé tout pleins de souvenirs. Et il y a quelques mois, on m'a obligé à tous les retirer, les arracher et les fourrer dans un carton. J'ai l'impression que maintenant qu'ils sont enfermés, ces souvenirs n'ont plus aucun sens. Ils ne servent plus à rien, puisque plus personne ne peut les voir. Et plus personne ne veut les voir. Papa est trop énervé, et maman trop triste. Je suis toute seule, et le cul entre deux chaises. Et ils me demande de choisir. Mais si je ne veux pas choisir ? Moi, je veux restée en famille, avec un père, et une mère. C'est tout ce que je demande !
-Abby! Descend, il est l'heure de partir ! Cri mon père à travers la maison.
Je ne prends pas la peine de répondre, de toute façon je n'ai pas le choix.
J'enlace dans mes bras mon doudou que j'ai depuis ma naissance, le seul qui ne me quittera jamais, et descends les escaliers le plus doucement possible, histoire de bien énerver mon père.
-Abbygaëlle, magne toi, je ne veux pas rater l'action !
Ma mère, assise sur les marches du perron nous regarde les larmes aux yeux. Je m'avance vers elle, et la prend délicatement dans mes bras. Ma mère est une belle femme, des cheveux bruns clairs coupés en un carré long, des yeux noisettes rieurs, mais sévère quand il le faut, coquette comme personne dans le monde. Elle aimait mon père comme une folle. Bref, c'est la mère parfaite.
-on se revoit pour les grandes vacances d'été ?
Dans mon cou, elle hoche la tête.
Elle se relève d'un bond en tapant dans ses mains.
-bon ! Pierre, je vais m'en aller ma soeur m'attend, je vous laisse vous débrouillez ! Envoyer moi un message des que vous arrivez à l'aéroport, ensuite quand vous prenez l'avion et quand vous avez bien atterri, oh je suis si triste de devoir te laisser ma chérie !
Elle me baise le front de ses petites mains tremblantes, et file dans sa voiture avant de définitivement fondre en larmes.
-toi aussi maman, appelle moi quand tu est arrivée chez tata, je t'aime !
Elle sort son bras de la voiture en l'agitant frénétiquement, est disparait dans un virage.Ça y est. Elle est partie. Abattue; je vais m'assoir dans la voiture en attendant mon père.
Au bout de quelques minutes de trajet, mon père m'interpelle.
-Abby, je comprendrais parfaitement si tu veux retourner avec ta mère, tu peux changer d'avis, mais c'est maintenant.
Mon cœur bat la chamade quand il prend mon visage en coupe en me regardant droit dans les yeux.
Ai-je pris la bonne décision ?
Je me perds dans son regard vert, gris.
Et la question que je me pose depuis que j'ai pris cette décision, tourne en boucle dans ma tête.
-Je...
Mon père est pendu à mes lèvres, il attend une réponse.
-Je crois que j'ai pris la bonne décision papa... je veux rester avec toi.
Mon père soupire de soulagement, est colle son front au miens, -la ou ma mère a déposé son denier baisé. Je ferme les yeux pour chasser ce souvenir, est nous nous engouffrons dans l'aéroport.
Ai-je pris la bonne décision ?Quand la voiture se gare dans l'allée de ma nouvelle maison, je n'y crois pas une seule seconde.
-bienvenue dans ta nouvelle maison mon coeur !
Je souris à mon père en lui répondant ;
-ça change de notre appartement en France, elle a dû te couter un bras !
-ça fait plusieurs années que j'économisais, je ne savais pas encore pourquoi, mais ça m'a permis de nous offrir cette magnifique maison, attend un peu de voir ta chambre !
Il me lance un clin d'œil, et sans plus tarder, je cours jusqu'à ma chambre.
Bien-sur, j'avais déjà eu l'occasion de voir la maison -le chateau pardon- en photo, mais c'est toujours plus impressionnant en vrai.
Typiquement américaine, avec ses planches, ses fenêtres donnant sur une maison voisine, comme dans les films, avec la petite Jeanne amoureuse du Sean bad-boy d'en face, qui se retrouve tous les soirs sur le toit de la maison à regarder les étoiles et à ce dire combien ils s'aiment.
Je gravis le perron en détaillant chaque partie de ma nouvelle maison, et quand enfin j'arrive dans ma chambre, je ne peux retenir un gloussement. Un lit de princesse trône au centre de la pièce, la tête collée au mur. A droite ma fenêtre donne sur celle voisine, comme je l'avais imaginé. Curieuse, je me penche pour apercevoir mes nouveaux voisins, mais les rideaux sont tirés. Tans pis.
Mis a part le lit, la pièce est vide. Sans aucun souvenir. Sans aucune histoire.
-toque toque, je peux entrer ?
-bien sur, entre !
Mon père entre et viens s'assoir à côté de moi, sur le lit.
-elle te plait ? Je sais qu'il reste a faire la décoration mais t'es goût changent tellement que j'ai préféré te laisser voir tout toute seule.
-elle est magnifique, j'ai hâte de pouvoir la personnaliser, d'ailleurs quand est-ce que tu m'emmèneras ?
-demain je pense, je sais que tu n'aimes pas que ça soit vide, alors on va s'en occuper le plus vite possible. En attendant, moi je vais aller roupiller je suis exterminé, je viendrai te chercher pour aller manger.
Il me prend un dernière fois dans ses bras et sort de la pièce en fermant doucement la porte.
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elle & lui.
General FictionAbbygaëlle déménage à Los Angeles suite à la séparation de ses parents. Et tous les soirs, chez ses voisins, des cris, des coups, des insultes fusent sans cesse. Mais la fenêtre reste fermée, sauf un soir ou elle surprend Noé projeté contre un mur...