chapitre 2

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La sonnerie de mon réveil m'extirpe de mon sommeil profond, sans rêve ni rien pour le déranger. Mes yeux s'ouvre doucement, s'habituant aux fins rayons de soleil s'infiltrant entre les trous de mon volet. Je met une bonne minute à me rendre compte de quel jour nous sommes. C'est la rentrée !
Je me lève doucement, ouvre mes volets, jette un coup d'oeil à la fenêtre d'en face. Clause. Depuis presque 3 semaines. Je commence a me dire si mon voisin n'est pas un vampire...
Je finis de m'habiller dans mon coin, est descend au salon. Mon père est assis sur le canapé et lit son journal.
-bonjour papa, je traîne pas je vais être en retard.
-tu veux que je t'emmène ?
-non c'est bon, Daisy s'en charge. Bonne journée !
Avant de partir, je bois une gorgée d'eau, et me saisis d'une pomme posée sur le buffet et sors.
Quand je descends les marches de mon perron, je tombe nez a nez, enfin, j'aperçois Noé sortir de chez lui. Heureusement, grâce aux buissons, il ne peut pas me voir, mais moi si.
Tout d'abord, il est très grand, un mètre quatre vingt cinq minimum de chez minimum. Il a de longs cheveux noirs de geais, qui lui arrivent aux épaules. D'ailleurs, celle-ci semblent large et musclée. Avant que j'ai pu en apercevoir plus, un klaxon me sort de ma contemplation.
C'est Daisy.

La journée se passe sans encombre, mon lycée est magnifique, très spacieux. Il me semble qu'il accueille plus de mille élèves, comme nous l'informe la broche, le lycée à un magasin sur place, vendant des accessoires à l'effigie de l'établissement. Trente dollars le t-shirt, quarante le pull, quinze la casquette, et cinq dollars le porte clef ! Si cette école n'est pas pour les riches il faudra m'expliquer... Daisy m'a présenté à bons nombres de ses amis, en se vantant que j'étais française. Du coup, j'ai passé la journée a faire la mariole en parlant français pour apaiser leur curiosité. Je n'ai pas revu Noé, -et je ne sais pas si c'est une bonne chose ou non..- sur le chemin. du retour Daisy est bien silencieuse.
Je fini par me tourner sur mon siège et lui demander ;
-j'ai fais quelque chose de mal ? Pourquoi tu ne m'adresses plus la parole ?
Ses jointures deviennent blanches est son regard noir, perçant.
-je t'ai vue.
-quand ?
-ce matin, regardé Noé.
-oh...
Elle se gare devant mon allée, et plante son regard dans le mien.
-je suis très sérieuse quand je te dis que ce type est dangereux Lili, je ne veux pas que traines avec lui.
Je lève les yeux au ciel.
-je ne lui ai même pas adressé la parole Daisy... relax !
Elle me prend la main, geste qui me surprend.
-promet moi de ne pas l'approcher.
-il t'as fait quelque chose ?
Daisy ferme les yeux et soupire.
-non, mais...
Je retire mes mains des siennes.
-quoi ? Tu as encore entendue une rumeur ?
Elle se mord la lèvre inférieur, et reporte son attention droit devant elle.
-la rumeur dit qu'il a battu sa mère Lili. Elle est au urgence actuellement est lutte pour rester en vie.
Sa réponse a le don de me clouer le bec.
-Sam mère est battue..?
-oui, et par lui Abby.
Je soupire.
-comment tu peux en être si sure Daisy, tu l'as vu faire ?
-non ! Mais j'entends des éclats de voix, des verres se brisés... c'est affreux.
-c'est peut-être pas lui...
Elle se prend la tête entre les mains, et me regarde, le regard empli de tristesse.
-j'en sais rien, ce que je veux, c'est juste que tu ne l'approches pas.
J'examine son visage quelques secondes. Que se passe-t-il pour que ça la mette dans un état pareil ?
-d'accord, je ne l'approche pas.
Daisy soupire de soulagement et me prend dans ses bras.
-bonne soirée, à demain.
-a demain.
Je sors de la voiture, Noé a les yeux rivés sur nous depuis sa fenêtre.

Voilà maintenant une heure que je fixe sa fenêtre, sans trop savoir quoi faire Daisy m'a dit de ne pas l'approcher, il est dangereux. Mais aucun fils n'est capable de battre sa mère. J'en suis sure. Je pose mon menton sur ma paume de main, et à ce même instant, des bruits de disputes éclate. Suivi par des éclats de verres. Mes sens sont en alerte et mon pouls ne se calme pas, même quand la dispute se finie quelques secondes plus tard je ne sais pas quoi faire. Mon père dort sûrement, Daisy aussi, et que dois-je faire ? Aller voir si tout va bien ? Mais bien sur que rien ne va !
Au moment ou je décide que ce n'est pas mon problème, la lumière s'allume. Sa fenêtre. Je retiens ma respiration quand ses rideaux s'ouvrent. Tout d'abord je ne vois rien d'autres qu'un mur rempli de poster dont je n'arrive pas à voir les formes.
Ensuite, des éclats de voix, puis Noé, jeté comme un vulgaire chiffon sur le mur.
Je bondi de ma chaise, en me retenant de hurler, nom de dieu qu'est-ce que je viens de voir ?
Je tourne dans ma chambre comme une lionne dans une cage, qu'est-ce que je dois faire ? Et si il s'était gravement blessé ? Côté cassée, elle à perforée son poumon, et petit a petit, il perd l'air ?
Quand je re-regarde pas ma fenêtre, Noé n'est plus avachi contre le mur, il est debout, est fait aussi les cent pas dans sa chambre. Ouf, au moins il peut marcher. Est il n'est pas entrain de mourir.
Quand sa lumière s'éteint et que je n'entends plus un bruit je me suis décidée ; demain j'irai lui parler.

elle & lui.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant