II - Trouble

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Aéroport JFK, New-York 2018
Riley Evans

Joanne : Je vais aller acheter de quoi grignoter vu qu'on est encore là pour un moment. Tu veux quoi ?

Je lève les yeux de l'écran de mon téléphone tout en ré-ajustant la capuche de mon sweat sur ma tête.

Manquerait plus que je crée une émeute dans l'aéroport, sans me la péter bien sur.

Je suis juste pas d'humeur depuis hier soir.

Riley : Des Maltesers si y'a. Et des Tuc au bacon. Oh et aussi des mentos s'teuplait.

Joanne, mon manager au cas où vous ne l'auriez pas compris, soupire et part après m'avoir ordonné de ne pas bouger.

J'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles et étends mes jambes sur le siège inoccupé en face de moi.

Evil de Rilès retentit alors à fond, et je ne peux m'empêcher de sourire ironiquement.

Pourquoi il est revenu putain ?

Ah oui c'est vrai vous n'avez pas assistés à la scène complète vous.

Bande de chanceux.

Parce que croyez moi, la dernière personne que je m'attendais à voir dans cette satanée loge, c'est bel et bien Cameron Alexander Dallas.

Flashback - Soirée de la veille

Cameron : Salut Evans, ça faisait longtemps.

Ma main se fige un moment sur la poignée de la porte.
J'hésite à fermer cette dernière et faire comme si je n'avais rien entendu, comme s'il n'était que le fruit de mon imagination et pas bel et bien assis devant moi, sur un canapé en cuir, son vieux sourire arrogant au coin de la bouche.

Riley : Pas assez à mon goût.

Je lâche brusquement la poignée et m'avance vers lui, un tas de questions se bousculant dans ma tête.

Riley : Qu'est ce que tu fous là Cameron ?

Il ricane, et se lève tout en passant une main dans ses cheveux.

Tiens, il les a laissé pousser.

La ferme Riley on en a rien a foutre de ce qu'il laisse pousser ou pas, on le déteste.

Cameron : Je n'ai pas le droit de rendre une petite visite de courtoisie à ma charmante ex copine ?

Bah oui.

Parce qu'en plus de détester ce type de tout mon être, il a fallu que je sois passée par son lit un nombre incalculable de fois pendant 5 mois.
Et aussi sa cuisine.
Et sa salle de bains.

Passons, c'est pas le sujet principal.

Riley : Ça va bientôt faire un an Dallas, alors si t'es venu pour me dire que tu m'aimes encore ou que t'a jamais réussi à m'oublier, je te conseille de prendre un smecta et d'aller chier tes paroles bidons ailleurs.

Cette fois il sourit vraiment.

Cameron : Je vois que toi et ton sarcasme à deux balles faites toujours la paire.

Riley : On change pas une équipe qui gagne.

Je lui réponds du tac au tac, mais il ne bronche toujours pas, comme si il était en train de prendre le dessus.

Sympathy for the devil - OLD MAGCONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant