Enfant des rues

Prologue

Une jeune fille, âgée de 11 ans, visitait Paris avec ses parents. Après avoir été admirer l'Arc de Triomphe et la Tour Eiffel, ils avaient décidé d'aller au musée du Louvre. Sur le chemin, de nombreux touristes se pressaient, sollicités quelques fois par des sans-abris qui demandaient quelques pièces. Elle voulait acheter un souvenir de cette si grande capitale, pleine de monuments.

"- Charlotte, tu restes près de moi, dit la mère à sa fille.

-Oui mais on peut aller voir dans cette boutique s'il te plaît ? demanda l'interpellée.

-D'accord, céda la maman de Charlotte, Joséphine. Claude ! apella-t-elle.

-J'arrive! répondit le père de Charlotte."

Ils entrèrent dans le magasin. La petite fille se mit à chercher dans les bracelets la perle rare. Elle dénicha enfin ce qu'elle cherchait et appela :

"-Maman, papa ! Il est beau ce bracelet ?

- Mais oui ma chérie."

Elle alla à la caisse et paya toute seule avec son argent. Il lui restait encore un billet de 10€.

Tous les trois, ils sortirent de la boutique. Claude décréta avoir trouvé une belle sacoche. Il entra dans un magasin, accompagné de Joséphine, tandis que Charlotte restait dehors, mais juste derrière la vitrine, afin que ses parents puissent la surveiller. Après avoir examiné la vitrine, elle se retourna pour observer la rue. Sous le porche voisin de celui du magasin où Claude et Joséphine étaient entrés, il y avait trois mendiants. Une mère et ses deux enfants. Le plus âgé de ses deux fils semblait avoir environ 12 ans. Charlotte croisa son regard, brûlant de haine et de désespoir. Elle fut marquée par ces yeux.

Le plus jeune des deux enfants de la mandiante dormait sur les genoux de celle ci. Il semblait avoir 3 ans, il était tout petit.

Tous les trois avaient des cheveux noirs et une peau mat, mais la mère avait des yeux bleus et l'aîné avait des yeux noirs.

Charlotte s'approcha timidement. Ils levèrent les yeux vers elle quand elle leur donna son billet de 10€ . La mandiante la remercia chaleureusement en la bénissant:

"Vous êtes trop bonne, Dieu vous bénisse ! Je ne sais comment vous remercier. Merci ! Vous avez ma reconnaissance éternelle. "

Des larmes de joie étouffèrent ses paroles. Charlotte retourna attendre ses parents, se souvenant à jamais de cette scène.

Elle pensa au nombre de mendiants qu'elle avait vu à Paris.