Mihawk Perona ou Le faucon et la rose.

Chapitre XII

Souvent, en amour, quand tout a l'air d'aller pour le mieux, quand notre cœur peut sentir ses désirs s'exaucer un par un, il arrive toujours quelque chose qui vient gâcher ce bonheur.

Perona avait été quelques jours plus épanouie qu'elle ne l'avait jamais été.

Elle avait un endroit ou elle se sentait bien. Cet endroit, c'était dans ses bras. Elle n'y connaissait rien en amour, puisque depuis toujours elle avait cherché à s'en protéger. Et là, un inconnu à l'apparence débarque pour lui faire ressentir des choses qu'elle n'avait jamais ressentie avant.

Mihawk est en bas comme à son habitude, ses pieds nus posés sur les pierres froides. Il lit son journal sans être réellement plongé dedans. Pourquoi ? Parce que lui oui. Il a connu avant l'amour et il en à été bien trop déçu pour espèrer un quelconque avenir avec la demoiselle aux cheveux bonbons.

Elle finit donc par s'auto persuader que ce n'était qu'un simple passe temps et qu'il allait pouvoir en profiter pour que la lassitude insupportable de sa vie, s'estompe.

Perona coiffait ses cheveux juste après son réveil en essayant diverses coiffures pour plaire d'autant plus à son tendre. Elle avait devant son miroir, dan un petit vase transparent, une rose des plus magnifique, une rose qu'elle aimait appeler une "rose de Sissy". Et elle était contente.

Mihawk pensa de plus en plus à aller la voir. Rien qu'un petit peu se disait il. Car la tentation de laisser ses yeux se reposer sur une telle beauté se faisait trop forte.

Perona fut surprise de voir mihawk dans le miroir comme si il avait été une sorte de spectre voulant sa mort, mais la surprise, elle adorait ca, il posa ses mains sur ses épaules, et son buste fort contre son dos. Sentir qu'il était aussi proche d'elle exaltait Perona.

Il se pencha et murmura à l'oreille de Perona "Kumaci m'a demander de le remplacer pour te faire un câlin...". Et à ce moment, la Mihawk parlait avec son cœur. Il était heureux et non amusé. Mais cela, il n'en avait malheureusement pas complètement conscience. Les femmes qu'il avait connue avant ne ressemblaient en aucun point à Perona, elles étaient mures, descente, calme et maîtrisaient toutes sortes d'arts. C'est d'ailleurs peut être pour cela que Mihawk était façonné ainsi.

Alors parler à la Rose, la voir, et même sentir son odeur de barbe à papa, le rendait en quelque sorte nostalgique d'une époque ou tout lui semblait plus beau.

Perona quand elle avait entendu ceci, elle sursauta. Elle était surprise d'entendre cela de la bouche de Mihawk et surtout ne savait pas comment s'y prendre. Alors elle posa sa brosse et se leva.

Elle avait confiance en lui, même sans même le connaître réellement. Mihawk lui avait trouvé une nouvelle manière d'arrêter le temps, une manière ou il n'avait ni besoins d'humilier des gens, de tuer ou même de se battre contre des babouins ou toutes autres créatures qui pouvait lui faire oublier que chaque seconde le piquait.

Perona elle, qui avait toujours cherché la sécurité, avait trouvé un refuge impénétrable. Encore près d'un corsaire certes, mais au moins elle savait que dans ce lieu, il ne lui arriverait jamais rien.

Mihawk caressa le derrière de la tête de Perona. Et Perona guida Mihawk sur le canapé à côté de la bibliothèque. MIhawk se laissait guider la regardant dans ses yeux noirs qui ne trahissaient aucune émotion, seuls les traits de visage de Perona pouvait témoigner de son état émotionnel, ceux ci étaient détendus et ses joues rosées.

Durant plusieurs minutes, ils s'embrassaient sur le canapé en se découvrant l'un et l'autre.

Perona à la fin de leur étreinte, posa sa tête sur l'épaule de Mihawk et lui avoua "je ne te quitterais jamais". Et c'est là que vient une chose qui est responsable de nombreux chagrins d'amours, la peur. Mihawk dans sa tête fut d'un coup assailli de pensées néfastes, "enfuit toi", "dit quelque chose", "nan, tu ne peux pas l'aimer", "impossible de rester avec elle", "faut que je parte". Mais parmi toutes les choses qu'il pouvait dire, il fit la pire. La chose qui faisait le plus mal. Le silence. Il se leva, partit sans rien dire.

Oui de toutes les réactions possibles et imaginales, il eu la pire.

L'indifférence est de loin la douleur la plus insupportable en amour, surtout lorsqu'il naît, il a le pouvoir de rendre une flamme douce et réchauffante, à douloureuse et brûlante.