Mihawk Perona ou Le faucon et la rose.

Chapitre VII

Perona râla "eh oh ! Je ne suis pas Mihawk moi ! On ne me tire pas dessus ! Je suis pas une cible !"

Lunarisse éclata de rire, "je savais que si c'était toi, tu râlerais !"

Au final, les deux sœurs étaient tout aussi prévisibles.

Perona rigola à son tour, cette remarque ne l'a ne blessa pas, mais la fit rire.

" C'est bien que tu as réussi à l'éviter, et aussi à me trouver, t'es bien ma Sœur finalement" dit elle d'une voix douce dont les émotions étaient indescriptibles.

Perona légèrement touchée par la remarque et à nouveau irritée, voulut lui faire une remarque à son tour "facile à trouver, et très prévisible le coup de la flèche"

"Fais gaffe à toi sœurette" dit elle d'un ton menaçant.

"Je voulais juste te remercier pour le repas hier, c'est vraiment sympa" dit Perona, gentillement mais qui traduisait une sympathie conventionnelle et non sincère.

" Quel repas ?" Demanda Lunarisse

"Laisse tomber" répondit Perona, qui commençait à en avoir vraiment marre qu'on se paye sa tête.

Elle repartir en marchant vers le rivage.

Elle ne comprenait pas. Et surtout elle n'envisageait pas une seule seconde que Mihawk était le responsable de son dernier bonheur culinaire.

Que le rivage, la brume empêchait même de voir la mer, il y avait une petite jetée, et au bout de cette jettée, un banc, avec de gros pot de terre vides sur chaque bord de la jetée,

"C'est franchement dommage qu'iil n'y ait rien ici ! De Jolies roses de Sissy, ca n'aurait pas fait tâche.."
Dit Perona de façon anodine, elle termina sa phrase par une petite moue.

Elle resta quelques heures au moins sur cette jetée à se remémorer des souvenirs avec ses deux fantômes..

Thriller barq lui manquait terriblement et rien n'arrivait à remplacer ce manque.

Soudain des bruits de pas se firent entendre.

Perona dit à la brume, sans même se retourner " Lunarisse c'est bon, je ne veux pas te voir, si c'est encore pour me prendre pour une cruche"

Elle ne répondit rien, Perona en avait marre, de cette indifférence, alors elle comptait faire pareil maintenant, elle les ignorait et pis, c'est tout !

La personne qui était venue se tenait derrière elle, Perona ne dit rien et ne se retourna même pas pour se prouver à elle-même qu'elle pouvait elle aussi être indifférente.

Mais des mains-fortes se posèrent sur ses deux épaules. Des mains froides, sures ses épaules nues.

Une voix rauque et remplie de reproches " t'es pas très très gentille avec moi, tu sais"

Elle ne dit rien. Et constata simplement qu'il était revenu la faire sortir de ses gonds.

Mihawk attendit quelques instants avant de trouver un moyen de continuer à dire ce qu'il avait à dire, il lui dit un petit massage, que Perona appréciait fortement malgré sa volonté d'être chiante,
Puis il lui demanda " je cuisine si mal que ca ?"

Et la Perona se sentit bête. Trop bête. Sa sœur ne s'était pas payé sa tête et Mihawk ce matin ne voulait qu'un peu de gratitude.

Elle se retourna pour lui faire face.

Elle se leva et s'approcha de lui.

Elle aurait voulu nier sa faute. Elle aurait voulu parler, mais elle en était absolument incapable.
N'ayant pas les mots pour le remercier, elle s'approcha de lui et le sera dans ses bras.
Mihawk fut surpris, de sentir Perona qui avait entouré son buste de ses deux bras. Mais finalement lui a aussi, la sera dans ses bras forts, essayant de se persuader qu'il se savait juste pas quoi faire de ses deux membres ballants.

Il avait adoré. Il n'avait pas fait de câlin à quelqu'un depuis des années, et la le côté gamin de Perona, lui plus aussi, il lui plut plus que tout. Il sentait son odeur, sa chaleur et sa gratitude
Il lui caressa encore ses cheveux roses et ses belles boucles.

Perona ferma les yeux et Mihawk naturellement avait fait de même