Douce vengeance - Tome 1

31. Warning

Point de vue de Kataleeyah :

Hier je me suis mise en tête qu'il fallait à tout prix que j'entre dans un jeu de séduction qui ferait Wade perdre la tête.
Aujourd'hui il est en réunion avec son agent et des entrepreneurs, il ne m'a rien dit de plus. Ce matin il a quitté la maison très tôt sans un mot. Je suis toujours couchée, mais malheureusement je reprends le travaille. J'ai un bureau pour moi toute seule depuis quelques temps, Éther a été un vrai amour avec moi depuis que j'ai intégré cette entreprise, nous sommes devenus de très bonnes collègues et plus. De bonnes amies. D'ailleurs aujourd'hui c'est son anniversaire, j'ai prévue de l'emmener au restaurant afin de marquer le jour.
Il est temps que j'ailles me préparer.

Une fois à l'agence je fais signe de la tête à Marc le portier pour lui dire bonjour. Il me retient par le bras, c'est la première fois qu'il me touche.

- Bonjour mademoiselle Clark, quelqu'un m'a remis une enveloppe pour vous. Je ne sais pas pourquoi. Tenez. Dit-il en me la tendant. Faites attention à vous, bonne journée.

Je lui souris et me dirige vers le bureau de ma chère collègue. Je m'occuperais de cette lettre plus tard.
Je toque à la porte et elle m'ouvre aussitôt.
Elle ne semble pas bien c'est bizarre. Je referme la porte derrière moi avant de lui tendre un mouchoir afin qu'elle essuie les larmes qui perlent sur son visage si beau.

- Qu'est-ce qui ne va pas ma belle !?

- C'est mon mari... Il veut divorcer. Il a laissé un mot sur le comptoir ce matin. Je ne sais pas comment je vais faire!

Le jour de son anniversaire ?! Mais c'est quel genre de batard ça ? Je ne sais même pas quoi lui dire, je ne suis pas la mieux placé pour donner des conseils. Je la prend donc dans mes bras, et lui donne toutes l'affection qu'il lui faut. Quand on toque à la porte. J'ouvre, et c'est monsieur mal élevé.

- Je ne vous paye pas pour que vous papotiez mes demoiselles. Au travaille ! Mademoiselle Clark, dans mon bureau maintenant.

Je me retiens pour ne pas l'envoyer balader et je souris à Éther avant de le suivre jusqu'à son bureau.

- Vous vouliez me voir ?

- J'aurais besoin de vos services le mois prochain.

- Pardon ? Mais j'avais signalé que je ne serais pas disponible, je pars en voyage d'affaire.

- Eh bien annulez. Dit-il en me faisant signe de m'asseoir. J'aurais besoin que vous me rendiez un service en partant avec moi pour des négociations à l'étranger.

Et pourquoi moi?

- Je suis désolée mais je ne peux annuler mes rendez-vous, ils sont fixés depuis un certains temps et je ne passerais pas pour une professionnelle si je décommandais à la dernière minute. Dis-je en me levant.

A cet instant son regard s'assombrit et sa mâchoire se crispe. Je peux percevoir les veines sur ses avant bras apparaître. Je m'éloigne parce que je ne sais pas ce que cet homme peux me faire. Je prends une grande respiration et ouvre la porte. En m'apprêtant à sortir, il me lance une phrase que je ne comprends pas sur le coup.

- Pardon ?

- Vous êtes virez mademoiselle Clark.

- Vous vous foutez de moi là j'espère ?! Dis-je en me décomposant. J'ai des putain d'engagement, je ne suis pas à votre disposition. C'est quoi votre problème avec moi ?! Depuis mes débuts ici j'ai bien remarqué cette haine que vous nourrissiez envers moi. Fait chier, allez vous faire foutre Deklan.

Je quittes son bureau en claquant la porte. J'ai conscience que je n'aurais pas dû parler de la sorte mais il me tape sur le système depuis le début. Il a été odieux et me virer parce que j'ai d'autres choses à faire c'est très mesquin.
Je retourne dans le bureau d'Ether pour récupérer mes affaires et lui dire au revoir. Je la sent stupéfaite et hors d'elle. Ses larmes se remettent à coulées.
Je la prends dans mes bras.

-    Tu as beaucoup de choses à faire aujourd'hui ?

-    Non, je ne devrais même pas travailler aujourd'hui.. Mais je ne me sens pas d'humeur à rester à la maison.. Où chaque partie détient un souvenir de lui.

-    Alors prend tes affaires on y va. Je te déposerais avant la fermeture de l'entreprise.

Point de vue de Kate :

« Bonsoir mademoiselle, vous êtes bien Kate Clark ?
Je vous contacte pour vous demandez de nous rejoindre à l'hôpital, votre mari est gravement blessé. »

-   Quoi ?! Comment ça blessé ! J'arrive de suite !