Douce vengeance - Tome 1

32. Don't cry

J'arrive à l'hôpital les yeux couvert par une paire de lunette noire car pendant tout le trajet j'ai pleurée en m'imaginant tous les pires scénarios possible. Je demande à la femme qui se trouve à l'accueil où il se trouve et elle me demande de patienter.
Seulement,  je n'en ai pas envie. Je m'empresse d'aller dans sa chambre après avoir jeter un œil sur la liste des patients qui sont arrivés il y a moins d'une heure. Je découvre un tout autre homme. Il est couché, avec des bandages autour de la tête, et la jambe gauche relevé. Mais qu'a t-il bien pu se passé.. Je n'oses même pas m'approcher... Mon cœur ne cesse de battre fort, ma respiration est saccadée. Je ne me sens pas bien... Je décide d'aller m'asseoir et attendre qu'il se réveil. 
Au bout de quelques heures à attendre qu'il daigne ouvrir ne serait-ce qu'un œil, une vague de fatigue commence à s'emparer de moi.

-   Mademoiselle... Clark ? Murmure un homme vêtu d'une blouse blanche.

- Oui? C'est moi.

- Votre ami à subit un choc émotionnel.

Quoi ?

- Que s'est-il passé ?! Comment ça ?!

- Calmez vous. Suivez moi nous allons continuer cette discussion en dehors de la salle je vous pris.

Je referme la porte derrière moi et m'efforce de retenir mes larmes.

- Il a été retrouvé inconscient à bord de sa voiture qui avait visiblement perdu le contrôle. Il a quitté la route et a percuté un arbre après avoir fait un tonneau. Il va vous falloir du courage car les analyses démontrent une invalidité probable dans la région inférieure.

- Que voulez-vous dire ? Qu'il ne marchera plus ? C'est ça ?

Dès lors, mon coeur se met à battre à une allure qui me surprend. Comment aurait-il pu perdre le contrôle du véhicule comme ça ? Le contrôle technique a été fait dernièrement ce n'est pas possible !

- Avez-vous remarqué quelque chose d'anormal ? Vous avez appelé la police ?! Où se trouve la voiture ?!

- Veuillez baisser d'un ton s'il vous plaît...

Point de vue de Kataleeyah :

- Je n'arrive pas à croire que tu quittes l'agence. Je te jure que c'est la première fois que je le vois agir de manière si impulsive !

- Ne t'inquiète pas... Un chat retombe toujours sur ses pattes. D'ailleurs tu comptes faire quoi concernant ton.. ta pourriture. Tu as une idée de pourquoi il t'as laissé aussi subitement ?

-   À vrai dire... c'est une longue histoire. Tu es sûr de vouloir me voir pleurer de nouveau ?

-   Ah, si c'est une histoire triste on va devoir aller un dans un endroit plus confortable qu'un café qu'en dis-tu ? On passe s'acheter des glaces et on file chez moi se poser ?

-   Ça marche ! Merci d'être là pour moi tu n'as pas idée de comment ça me fais du bien de pouvoir me confier à quelqu'un sans qu'on ne me juge.

Je la prend dans mes bras et nous prenons la route.

Après une bonne petite demi-heure nous arrivons à la maison.

-   Bien, maintenant que nous sommes installées je t'écoute ! Ah et fait comme chez moi retire tes talons.

-   Eh bien Hakim et moi nous sommes rencontrés il y a 10ans dans notre faculté de lettre à Paris. Il était doux, avenant et super gentil durant les deux premières années de couple. Seulement à la troisième il a commencé à changé, jusqu'à maintenant je ne sais pas pourquoi. Il est devenu violent, mais je me suis dites que c'était peut-être une phase qu'il traversait. Que ça passerait. En effet, ça n'a pas duré très longtemps. Dit-elle en avalant une cuillère de glace.
Il m'a demandé en mariage et j'ai accepté. J'étais enceinte de lui mais il ne le savait pas encore je comptais lui faire la surprise... Mais ça a mal tourné... Un soir il m'a battue si fort que j'ai finis par... Renifle. Par perdre mon bébé. Lorsqu'il a constaté son erreur il s'est mit à me supplier et me promettre qu'il ne recommencerais plus. Dernièrement nous avons essayé de faire un bébé... Mais malheureusement à cause de toutes ces fois où j'ai été frappé au ventre, à l'entre-jambe, les docteurs doutent que je puisse retomber enceinte de nouveau.
Lorsqu'Hakim a apprit qu'il ne serait peut-être jamais père, son regard a changé. Il a arrêté de me faire l'amour, il rentrait tard le soir ou des fois même il ne rentrait pas et revenait avec l'odeur d'une femme sur lui. Plus ça allait, plus je me taisais.
J'en viens même à me demander si une de ses femmes ne lui a pas donné un enfant et qu'il a préféré s'en aller avec elle... Dit-elle en éclatant en sanglots.

-   Chérie je suis rentré ! Crit Wade de l'autre bout de la pièce.