Le temps d'un instant
Transporté dans la course mécanique
Jetez le regard par la fenêtre
Pour noyer votre esprit dans le paysage.Des veloutés de nuages sont couchés sur l'horizon
Ils vous bordent avec bienveillance
Ambrés par la flamme ronde s'élevant dans le ciel
Et s'évaporent lentement, découvrant un dôme immense.Ce dôme cristallin, d'un noir abyssal au plus profond, d'un bleu pur embrasé au contact de la terre
Est parcouru de griffures blanches
Le faisant paraître un verre usé
Éternel.Des étendues d'herbe se profilent sous votre regard
Rougies sous celui de la flamme ronde.Sous-poudré par-ci de coton blanc, par-là de perles scintillantes
Ce vaste paysage frais et sucré s'étire dans la douceur de la brise.Des flaques perdues sur le sol semblent parsemer la terre de morceaux de ciel
Dans lequel se baignent les arbres nus.Des cheminées dressées avec fierté s'échappe de la fumée ambrée
Dansant sur les tuiles pailletées des logis éveillés.Laissez le temps s'allonger, s'éterniser
Juste un instant
Afin de graver pour toujours
L'éternité dans votre esprit.