Je sens quelque chose sur mon visage...de la chaleur. Et si j'ouvrai les yeux?
Mes yeux s'ouvrent doucement : la lumière du Soleil est vive et passe à travers les ruines de la ville droit sur mon visage.
Je me lève avec difficulté et avec un mal de dos juste indescriptible. Je jette un regards à mon sac de couchage en soupirant. Autour de moi certains se sont déjà fait des tentes pour pouvoir stocker du merdier.
Je part me promener en ville. Mon horloge interne m'indique qu'on est encore le matin. Probablement aux alentours de 10h ou 11h. Autour de moi il y en a d'autres qui dorment, qui sont assis sur des décombres ou qui sont dans les chantiers de construction de la ville. Une sensation désagréable me prend la gorge : j'ai soif.
Je me dirige vers le puits de la ville tranquillement, sans me presser plus que ça. Je dis bonjours à quelques survivant d'infortune et arrive au puits....enfin une citerne remplie d'eau enfouie dans le sol. Je prends ma vieille gourde qui est toujours accrochée à ma taille et je l'accroche à une ficelle avant de la plonger dans la citerne. Je la remplie au maximum et je la sort en la fermant bien.
-Ça suffira pour deux jours...
Faut dire que je commence à avoir l'habitude donc je le vis plutôt bien. Je vais jeter un coup d'œil au tableau d'affichage. Rien d'écrits sur cette grande ardoise.
Le Soleil tape fort. Je lève les yeux et regarde un corbeau perché sur l'ardoise. Il semble me regarder intensément.
-Quoi? Qu'est ce que tu regardes?
Le corbeau croasse mais reste perché sur l'ardoise. Je pousse un soupir bruyant et reprends ma promenade. Il y a des début de chantier partout en ville.
-Salut!
Je me retourne et regarde celui qui viens de m'interpeler : un jeune homme blond de probablement 25 ans.
-Salut...
-Tu es en forme?
-Ouais pourquoi?
-On a besoin d'aide aux chantiers. Tu viens?
-Je me promène et j'irai au bureau des chantier. Histoire de voir où on a le plus besoin d'aide.
-OK. A tout à l'heure dans ce cas
Et il repart comme il est arrivé...je souris : j'aime bien l'enthousiasme des survivants même si ici le chacun pour soi reviens toujours à un moment ou un autre.
Je vais vers la seule porte dans la grande palissade qui entoure toute la ville et je me fais bousculer par un gamin : il a les cheveux bruns, de l'acné sur le visage et il court vers l'Outre-monde : cet immense désert qui s'étend a perte de vue de chaque côté de la ville. Il porte un sac à dos qui a l'air pleins et il est juste vêtu de vêtement déchirés un peu partout.
Je soupir encore et le regarde foncer. Un homme barbu d'une trentaine d'années accompagné d'un chien viens m'aider à me relever.
-Ça va jeune homme?
-Oui oui...il m'a juste fait tomber donc à part ma fierté j'ai rien de cassé
L'homme rigole franchement.
-Enfin un peu d'humour dans ce monde, ça fait chaud au cœur