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« La vie c'est dur nos couilles aussi »

{ Partie 1 }

Agenouillée au sol il m'a fallut de longues minutes afin de réaliser ce qui venait de se passer.

C'est une fois que j'ai vu les débris de ce bâtiment exploser que j'ai réalisé que cette personne était définitivement partit.

Cet être à qui je tenais tant. Une des rares personnes qui était encore présente pour moi.

C'est à ce moment que j'ai commencé à hurler. Je souffrais énormément.

Avec qui j'allais parler maintenant ?
Qui allait m'écouter, me conseiller quand je serai au plus bas.

Plus personne..

Vous devez ne pas comprendre ce qui
est tout à fait normal.
Et bien je vais tout vous racontez..

Tout d'abord je m'appelle Anissa j'avais 18 ans.
J'habitais seule en région parisienne non pas dans ces beaux quartiers. J'en étais loin.

J'habitais plutôt en banlieue, dans le 91 dans l'Essone.

[...]

La sonnerie de mon appartement retentit ce qui me sors de mon sommeil.
J'essai de me rendormir mais la personne persiste.

Je me lève difficilement du lit puis me rends à l'entrée. J'ouvre la porte puis vois que c'est Dina.
Ma seule et unique pote.

Je la regarde en levant un sourcil.

-Moi : Hm ?

-Dina : Tu fais quoi encore en pyjama ?

Je réponds pas. J'étais encore dans les vapes.

-Dina : Nan ! T'as oublié ?

-Moi : Oublier quoi ?

-Dina : On a cour aujourd'hui.

-Moi : On est dimanche.

-Dina : On est lundi !

Je regarde face à moi puis hausse les épaules.

-Dina : Ah nan tu viens !

-Moi : Nan.

-Dina : Si ! Ça fait deux semaines que t'es pas revenue.

-Moi : ...

-Dina : Tu veux ton bac nan ?

-Moi : ...

-Dina : Viens s'il te plaît.

-Moi : Laisse moi dix minutes.

Je la laisse entrer puis je me rends dans ma chambre.
J'enfile un de mes jogging ensuite je me fais un chignon.

Je prends mon sac à dos, j'y met ma trousse avec des feuilles.
Pour finir j'enfile ma doudoune puis on sort de chez moi.

« À trop jouer avec le feu on finit par se brûler »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant