Lorsque le Soleil se couche sur la Terre,
Lorsqu'est fini le temps des rires et des joies,
Le temps de l'action et de l'insouciance,
Je pense.La mélancolie s'empare de moi,
Comme un lion de sa proie.
Elle s'abat comme un faucon,
Je ne puis l'éviter, passons.Elle entre en moi, je ne peux rien faire,
Je sens sur mon esprit, la pression de ses serres,
Dans ma tête, elle triture,
C'est pour moi, une torture.Et là, je m'abandonne à elle,
Et je me sens, pousser des ailes,
Des ailes noires de démon,
Qui m'emportent vers, ce gouffre sans fond.Ce gouffre, c'est ma tristesse, mes remords, mes regrets,
La souffrance et la peur, la culpabilité.
C'est une pièce sans porte, sans fenêtre, sans plafond,
Je ne dois pas succomber à la tentation.Elle? C'est la Mort qui me tend la main,
M'accueille à bras ouverts.
Elle me propose d'oublier demain,
La Vie, quel Enfer!Alors je fais un pas, comme pour quitter la vie,
J'entends encore une voix, qui sans cesse me dit:
Reprends courage ! L'espérance est un trésor !
Vois dans le plus noir nuage, un rayon de soleil d'or!Si tu es au plus bas, tu ne peux que remonter,
Et peut être qu'un jour, tu verras les sommets,
Et malgré tes défauts,
Regarde vers le haut.
La Mort est un radeau,
La Vie un paquebot.Si la Mort est définitive,
La Vie est pleine, de perspectives,
Et si jamais, tu sens encore,
Sur toi l'haleine de la Mort,
Si la tristesse, s'empare de toi,
Écoutes-là , cette petite voix.