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- Je peut repartir et trouver un hôtel, dis je sèchement.

Il se rapproche de moi. Non Ken, ne complique pas les choses.

- Non, ici t'es chez toi.

Une pointe d'amertume et de mélancolie me gagne, sa me rappelle tous c'est bon souvenirs à ces côtés.

- Je voudrait pas déranger.

Il saisit ma valise et part en direction de sa chambre, me laissant donc seul dans le salon. Ne sachant pas quoi faire je décide d'aller le voir. Il était entrain de défaire ma valise, je savait pas trop quoi dire ni ajouter à ce moment là.

- Non laisse je vais le faire.

Il se stoppe.

- Avant tu me dis pourquoi tu m'à donner aucune nouvelle ?

Bim, il m'a eu la. A vrai dire j'avait vu auparavant qu'il commentais les photos d'une certaine « Karidja Touré » et en bonne jalouse de base, je me suis bloqué en ne donnant plus aucune nouvelle sans savoir la nature de leurs relations.

- Excuse moi, je suis assez fatiguée par le trajet. Je sait c'est un peu osé de ce pointer comme ça, mais j'avait besoin de te voir, c'est une bonne raison non ?
- Ne change pas de sujet.

Ok,ok calme.

- Ken, je.. je sait pas ce qu'il m'à pris,mentais-je. Je voulais pas te déranger.
- Mais je t'envoyais des messages oh, tu ne me dérangeais pas Alice enfin.. s'énerve t'il.
- Je suis désolé Ken.

Je m'approche de lui mais il me rejette, ah bah les retrouvailles vont pas s'annoncer heureuse.

- Repose toi, je vais passer prendre des trucs à manger j'ai rien dans le frigo.
- Attend, me relevais-je.
- Quoi ?
- Excuse moi.

Il ne répond rien et tourne les talons.

Cela fait une demi heure qu'il est partit et je me sens affreusement seule, je fait les cents pas dans l'appartement du grec, en détaillant chaque objet qui le décore. Dans son salon il y avait un tableau avec chaque membres de l'entourage et du crew, et 1995. Ken a toujours eu des grandes valeurs en amitié.

Je décide de l'attendre sur le canapé. Il arrive au bout d'une heure d'attente.

- Désoler l'épicier ma tenu le crachoir !

Franchement je me sentait de trop, j'arrive comme ça et il m'accepte directement alors que je lui est donner aucune nouvelles pendant quelques jours, je suis égoïste.

Ouais, égoïste c'est le mots.

Ken dépose les courses et m'accompagne dans le canapé.

- Ken ?
- Mmh, dit il avec un cure-dent dans la bouche.
- Tu m'en veut ?
- Oui, je t'en veut de ne pas avoir cru en moi, en nous.

Cette fois ci c'est à mon tour de ne pas répondre.

- Alice ?
- Quoi ? Demandais-je.
- Je t'es manqué ?
- Oui, beaucoup.

Et si il savait je rêvais de lui chaque nuit.

Flashback - 2h05.

Une demi heure que je tourne et vire dans mon lit, j'ai l'impression de voir Ken partout dans chaque recoin de ma chambre. J'ai l'impression de sentir sont odeur comme si elle ne m'avait jamais quitté, si seulement.

J'étais en sueur, encore une fois depuis trois nuit je rêve de la même choses, de lui.

Ont est tous les deux sur un banc au bord de mer, et nous fixons la vue qui s'offre à nous bras dessus bras dessous. Et, il me relève pour que je me redresse face à lui, je plonge alors mon visage dans le sien et il me chuchote doucement « Je t'aime. »

Automatiquement je me réveille instantanément, ce rêve me hante. Je devrait pas dire sa, mais j'en dors plus.

Encore une fois ce rêve c'est abattue sur moi, je suis couverte de sueur et j'ai le corps brûlant. J'ai aucun repère spatio temporelle a ce moment précis.

Je descend prendre un verre d'eau en regardant l'heure afficher sur le four.

2h05.

Toutes les nuits c'est dans ces heures là que je rêve de lui, combien de fois j'ai tenter de lui envoyer un message mais je n'est pas pu par remords.

Fin du flashback.

- Toi aussi tu m'à manqué poupée.

Il s'avance vers moi et dépose délicatement ces douces lèvres contre les miennes, là je peut dire que cette sensation inégalé m'avait manqué.

•••

Je suis pas fan de ce chapitre, mais promis demain j'en fait un plus long avec une révélation terrifiante dans la fiction.

Tiraillée. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant