une différence , un amour, un rêve

Le bouleversement

Nous sommes le 1 décembre, un jour comme les autres où je vais en cours. En première heure, j'ai Chimie (pour une fois qu'on fait des expériences en mélangeant des liquides, je vais en profiter, enfin, c'est ce que je penses). Donc je me mets entre Jules et Marine, pour former les groupes de trois demandé par le professeur. Après les consignes données, on commençait à mélanger des liquides (en vrai j'ai l'impression d'être à Poudlard, en cours de potion, bref, continuons), quand une de mes camarades demande d'aller à l'infirmerie :
-Qui est le délégué, demanda le professeur.
Je lève donc la main (car oui j'ai été élu après être forcé par les deux imbéciles soit mes meilleurs amis)
-Va donc à l'infirmerie, Lila t'accompagne.
Après l'avoir emmené à l'infirmerie, je retraversa la cour pour retourner en cours, je ne pu donc pas m'empêcher de regarder, dans le silence, la frontière qui était juste en face du lycée. C'est à ce moment là que j'entendis une voix :
-LILA....... LILA......
Cette voix mes très familière...
-PAPY ?? criait je avec espoir  après quelques secondes d'hésitation (car oui mon papy paternel c'est aventuré dans l'est sans jamais revenir)
-VIENS, JE VAIS TE PRÉSENTER LA VÉRITÉ SUR L'EST....
-LA VÉRITÉ ??
-OUI MA PUCE. ÉCOUTE LILA....
Plus un bruit....J'essayais, avec un peu de peine, à sortir du son de ma bouche pour pouvoir lui dire je t'aime mais mon corps en avais décidé autrement.
Je me réveilla à l'infirmerie, avec Jules, Marine et l'infirmière.
-Que... Que.... Que c'est-il passé ??? Dis je enfin après avoir du mal à ouvrir les yeux.
-On t'as entendu, dans la salle, parlé à ton papy..... Disparues depuis un an.... On venais donc te chercher mais quand on est sorti, on t'as vu à terre...dis Jules
-On pense que c'est ton cerveaux qui débloque complètement, ajouta Marine.
-En effet, tu es malade. Ça le fait régulièrement quand on est à 38 de fièvre. Compléta enfin l'infirmière.
Elle me fixa enfin, et me dis:
-Vas, dis ce que tu as à dire, je vois très bien que tu meurs d'envie de le dire.
-C'est mon Papy, j'en suis sûre et certaine. Ce n'est pas là première fois que j'entends cette voix si familière m'appeler... Je n'étais pas malade les autres fois.... Je dois y aller...
Je commençais à me lever de mon lit quand les trois me fis allongé :
-Ah non!! Tu te reposes !! Me dis Marine.
-On dois aller en cours, on te prendra tout ce qui faut pour que tu rattrape. Ajouta Jules...
Ils ne me croyez pas, ça ce voyait... Les larmes de tristesse et de colère montaient de plus en plus et sortient quand Jules et Marine ferma la porte en partant.
-Je te crois, Lila, seulement je ne peux pas te laisser partir à l'est, c'est bien trop dangereux. Je vais prévenir ton entourage, et ferait le maximum pour te surveiller de très près pour que tu ne t'y aventure pas.
L'infirmière partie dans son bureau, à côté et me laissa donc, seule, dans le lit.
Je n'avais pas de force mais compter bien en reprendre pour pouvoir y aller, sans que personne ne me coupe la route car je dois aller rejoindre Papy....