Chapitre 8: je nous ai presque tous tuer

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Elle me dévisage mais n'ajoute rien, tout ce qu'elle fait c'est de me lancer son regard qui veut dire : "Tu me racontera tout ».

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Je me suis assis correctement sur mon sac de couchage et je remarque que tout le monde me dévisage. Je me rends alors compte que j'ai les yeux humides, je me dépêche d'effacer ces larmes. Diana me tend la main pour que je me relève, je la prends sans hésitation. Une fois debout, je vois Diana jeter un regard noir aux autres pour qu'ils arrêtent de me fixer. Toujours un peu sous le choc de ce que je viens de voir, je ramasse mon sac de couchage et l'enroule pour le ranger dans mon sac. Je prends ma veste et je la mets sur mon dos, le regard vide je me dirige vers la voiture, ouvre la porte et m'assois sur la place du conducteur.

Les autres rentrent dans la voiture et ferment les portes, je démarre le moteur et je roule là ou Nico me dit d'aller. Même sur la route ils me dévisagent, mais je continus de regarder devant moi sans leurs jeter un seul regard. Quand je regarde dans le miroir au-dessus du pare-brise je croise e regard de Diana et Audrey. Audrey est assise sur la gauche derrière moi et Diana sur la droite. Diana changer une énième fois le bandage d'Armand mais sans vraiment être concentrer sur sa tache puisqu'elle me dévisage, quant à Armand, il regarde par la fenêtre pour faire passer le temps.

Ils doivent se demander de quoi j'ai pu bien rêver pour être dans cet état. Toujours le regard river sur la route sans vraiment faire attention à ce que je fais, je fais des choses sans vraiment m'en rendre compte. Dans ma tête c'est différent, je revois le visage de cet homme... Et celui de Diana avec le poignard enfoncer dans son cœur. C'est en pensant à cette dernière image que la route est devenue flous et je ne vois plus rien sauf l'image de cette scène horrifiante.

J'entant des sortes de bruit lointains sans vraiment savoir d'où ils me viennent, je sens que quelque chose me tirer sur ma droite et c'est là que je sors de mon état de transe. Quand la brume qui couvrait mes yeux a disparue j'ai me suis rendus compte que je suis dans la voiture, au volant et que j'ai faillis tous nous faire jeter en chute libre du haut d'une falaise.

Je sais dit comme ça c'est bizarre mais en fait, on avait commencé à prendre un chemin très étroit avec des virages serrer et vus que j'étais en état de transe, je n'y ai pas fait attention et donc c'est d'après les bruit assourdissant que j'ai entendu et le "quelque chose" qui me tirais vers la droite c'était Nico qui avait essayé désespérément de me réveiller de ma transe.

Il m'a tiré en détachant ma ceinture et il a pris le volant en tournant afin d'éviter l'obstacle. Il a freiné et n'as plus bouger durant quelques instants.

<<Qu'est-ce qui t'as pris ?! me cria celui-ci

-Je..., je ne sais pas je n'avais pas vu ce qu'il y avait devant moi ...

-Tu ne l'avais PAS VUS ??!! répéta Armand avec une lueur rouge de colère dans ces yeux

-Je suis désolé j'étais ailleurs, dis-je, plonger dans ces images terrifiantes ajoutai-je pour moi tout bas

-Je pense que c'est mieux si on échanger de place, dit Armand un peu plus calmement

-Oui tu as raison, dis-je détachant ma ceinture et en sortant de la voiture >>

En sortant de la voiture je constate que Diana aussi est sortie afin de laisser Armand sortir. Armand pris ma place en me percutant comme pour dire " que ce te serve de leçon". Je me dirige vers l'arrière en baissant la tête. Diana qui m'attendait le pot ouvert me regardait d'un air de pitié je suppose, en levant mon regard vers elle je vis plutôt un air inquiet.

Elle m'arrête dans mon élan et prend ma tête et le pose sur son épaule. Après ce geste je ne me suis surtout pas permis de la toucher. <<tu m'as fait peur, et je m'inquiète pour toi tu sais ? >> Je ne sais pas ce qui c'est passer, je ne le voulais pas mais une larme a coulé de mes yeux écarquiller de surprise.

Elle a surement dû remarquer la lame qui avais coulé le long de ma joue car elle avait un petit sourire en coins comme pour me dire, tu n'as pas changé. Quand ont été petit je me faisais souvent persécuter par le garçon de mon âge. Je ne sais pas vraiment la raison, peut-être parce que j'étais trop faible. Mais à chaque fois que je pleurais elle était là, elle et son épaule.

Jusqu'au jour où j'en ai eu marre et je me suis défendu, c'est ce jour que j'ai réalisé à quel point ça faisait du bien de libérer ma rage tout un coup ! Je les tapais de plus en plus fort j'en avais jeté un par terre en lui criant : " Pourquoi ?! Pour toi tout ça je l'ai mérité ?! " j'aurais pu le frapper encore plus fort et le mettre dans le coma mais elle m'en avait empêché. Elle m'avait empêché de faire la pire erreur de ma vie.

Quand j'avais relevé la tête j'avais vu les autres enfants me regarder comme si j'étais un monstre, dans leurs regards je voyais la peur non pire : L'HORREUR. La seule personne qui ne me regardait pas comme ça c'était elle : Diana.

Revenus dans la réalité mes yeux plonger dans ceux de ma meilleure amie qui maintenant me fais signe de monter dans la voiture. Je me suis assis à côtés de Audrey qui me dévisage bizarrement, je l'interroge du regard et elle détourne le sien vers Diana en la regardant d'un regard noir mais Diana n'y prêta aucune attention.

<<Tu es sûr que tu peux conduire ? demanda Diana en s'adressant à Armand

-T'en fais pas je ne vais pas nous tuer, dit-il en me regardant avec un sourire narquois sur ces lèvres destiner à Diana je suppose

-Armand...commença Diana

-Arrête ! la coupa Audrey en s'adressant à Armand, Tout le monde fais des erreurs ce n'est pas pour ça qu'on doit les blâmer ! ajouta-t-elle

-C'est bon je rigolais, dit-il en démarrant le moteur>>


Voilà pour le chapitre 8 désoler pour l'attente j'espère qu'il vous a plus vous pouvez me dire tout ça en commentaire. Byebye !

Le Jour Du 21Où les histoires vivent. Découvrez maintenant