Ses lèvres se posaient frénétiquement sur ses hanches , ses baisers enflammaient sa peau à cause de sa moustache , il embrassait ses côtes , son abdomen , ses clavicules , aussi acérées qu'une corniche dans la roche comme celle depuis laquelle Sherlock avait vu son ami pleurer sa perte, puis son cou , sa mâchoire fine , ses pommettes ,aussi tranchantes que ses remarques acerbes, puis ses joues ,tendres comme leur retrouvaille, puis ses lèvres , elles lui avait manquez , elles étaient salés à cause des larmes mais ils s'en moquaient , ils étaient enfin réunis.
Ils s'étaient manqués.
La chambre du détective avait enfin retrouvé un souffle de vie , prés de 3 ans était passé avant que cette chambre ne se remette à vivre . Des feuilles volaient , les rideaux dansaient et les sons s'étouffaient.
Ils s'étaient manqués.
Son coeur battait à nouveau , ses yeux voyaient à nouveau , ses lèvres goutaient à nouveau les plaisirs du désir. Leurs mains effleuraient , palpaient , tenaient et maintenaient leurs corps , ils vérifiaient l'un l'autre qu'ils étaient là. Qu'il était bien là.
Il s'était manqué.
Leurs corps existaient comme un , ils n'était plus , il redevenait un seul être , ce couple enfin réuni , les amants comme des aimants s'aimant l'un l'autre d'un force que personne n'eut pu voir , et que nul ne devait voir.
"Il" s'était manqué.
Leurs mains s'égaraient , se pendaient sur leurs mâchoires , se baladaient dans leurs dos , glissaient sur leurs bustes , s'agrippaient à leurs épaules , se cherchaient l'une l'autre , se retrouvaient au bord des hanches , effleuraient leurs descentes de rein , mais s'accrochaient fermement à leur coeur battant à l' unisson.
Ils se manquaient.
Leurs coeurs rataient des battement , leurs lèvres se rataient l'une l'autre , leurs poumons manquaient de prendre feu , mais pour cela il leur fallait de l'air. Ils ne voulaient plus se séparer , ils ne voulaient plus lâcher leurs lèvres , leurs corps , leurs yeux .
-Je vous ai manqué. Déclara le violoniste d'une voix languide.
Leur regard l'un dans l'autre ils faisaient durer cet instant de magie , ils s'était enfin retrouvés. Ses lèvres happaient l'air tant qu'il pouvait , puis se remirent à la recherche des siennes , ils ferme les yeux mais eût peur de le perdre de nouveau . Il est là ! Ils sont là ? Mais pour combien de temps.
-évidemment abruti ! fit sa voix rauque avant de l'embrasser férocement.
Le matelas s'affaisse sous leur poids , le sommier glisse sur le sol , les cheveux de jais en bataille du détective s'étalent sur les draps blancs , sa peau de marbre fond dans le duvet de nacre mais ses lèvres semblable à un rubi écarlate et ses joues rougis par leurs baisers ressemble à un bouton rose au milieux d'un rosier blanc , il se plie , se froisse , s'étend et s'enroule autour des mouvement du docteur , des mouvements agressifs comme une rose sans épine , sauvage comme un océan en pleine tempête , doux comme la voix embrumé du détective mais tellement precis que presque chirurgical.
-Et moi , vous ai-je manqué? susurra l'ancien soldat contre la peau du détective.
La pièce avait dévoré leurs vêtements , seul la lumière les couvrait à présent . Le teint halé du docteur contrastait fortement entre les bras de son amant rougissant et les draps froissés de leur lit . Le détective frissonnait des baisers du docteur , puis gémissait du corps de son amant. Sa mâchoire se contractai à chaque geste du docteur , chaque va lui ouvrait les yeux et il tentait de prendre sa respiration , mais chaque vient lui arrache une gémissement rauque que Watson étouffe d'un baiser toujours plus avide que les chutes de Reichenbach.
-Chaque soir que dieu fit loin de vos baisers , dit-il d'une voix à peine audible tant l'air lui manquait.
Leur corps glissent l'un contre l'autre. Leur souffle s'est uni. Leurs regards ne se quittent plus. Leurs muscles leurs demandaient d'arrêter mais ils s'étaient manqués trop fort. Le détective dans un élan d'adrénaline mordit tendrement le cou du docteur qui répliqua par un coup brusque du bassin. Le docteur gémissait contre la peau devenu rosé du violoniste. Il embrassa les bras mal adroit du détective , les bleus sur son avant bras le firent frémir mais il les embrassa.
-Je suis la seule drogue dont vous aurez besoin désormais , glissa le docteur contre sa main fine.
Ils s'allongèrent l'un contre l'autre , regardant le vent danser avec les rideaux pales , leurs corps se réchauffant l'un l'autre. Blottis sous les couvertures , le docteur , les yeux fermés , écoutait les vibrations des doigts et de l'archet du détective contre le violon , une composition qu'ils n'avaient pas entendus depuis ses trois années de séparation , elle sonnait comme le chant d'une diva saphique dans les bras d'aphrodite , elle chantait la liberté d'un prisonnier , les joies du portait de Wilde , les roses de Baudelaire et les foudres de Zeus.
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My Dear Watson or How does Sherlock Holmes Say "I Love You"
FanfictionMes chers lecteurs et lectrices je vous présente un recueil de johnlock à l'époque victorienne où l'homosexualité est passible de prison. Il s'agit également d'une fiction Granada . Mais vous pouvez toujours prêter au personnage le visage que vous d...