- Si je devais devenir vieux,
J'espère que pour vos yeux,
A jamais vous serez mon amoureux,- bien sûr qu’à jamais,
Mon amant de jais,
Je resterai.- Vous oseriez ?
- Pour toute l'éternité- Même si à jamais vous ne m'entendiez.
Et que bien moins vous me voyez- Pour rien au monde,
J'espère,
Ne perdre notre pair,
Même lorsque l'orage gronde....
- Vous poétisez dans votre sommeil ; il l'embrassa sur le front pour le réveiller.
- Et bien, je pense que vous avez pu deviner, Que c'était bien de vous dont je rêvais. Watson vint s'asseoir sur l'accoudoir du fauteuil de Holmes et passa ses bras sur ses épaules. Holmes fit de même avec la taille du docteur.
- Vois êtes de plus en plus fatigué ces temps-ci.
- Je sais bien mais vous ne me laissez jamais dormir.
- Mais nous n'avons pas dormi ensemble depuis près d'une semaine !?
- Les rêves que vous m'inspirez ! John ; ce murmure fit frémir Watson ; ce sont à cause des images que j'ai de vous que je ne dors plus.
Holmes avait commencé à embrasser le torse de Watson et défaisait peu à peu le veston du docteur.
- Attendez. Et si madame Hudson montait...
Holmes releva la tête, se leva, ferma la porte puis se retournant déclara de la manière la plus languide que l'on pût :
- Maintenant, voulez-vous bien mettre fin à mes rêves ?
- J'aimerais beaucoup. Mais personne ne peut mettre fin aux rêves d'un vieil homme.
- Je ne suis pas si vieux ?
- Cinquante ans. Holmes. Vous n'êtes plus si jeune.
- Et vous me supportez toujours. Vous êtes un incorruptible.
- - -
- Holmes ?!
- Qu'y a t'il ? ; dit-il d'un air innocent.
- Qu'est-ce que vous avez fait à mon fauteuil ?
Holmes descendit les escaliers après être allé chercher la cane de Watson, sa jambe refaisant des siennes. Il arriva dans le salon, la cane à la main et une mèche rebelle sur le front.
- Merci. ; dit John en saisissant la cane ; Et maintenant, vous me dites ce qu'il est arrivé à mon fauteuil ?!
- Eh bien... Il me faut vous dire que... Je m'ennuyais ! Vous partez toute la matinée.
- Je suis médecin et c'est moi qui...
- Je voulais simplement voir de quoi était composé ce fauteuil.
- Vous êtes insensé.
- Je ne vous permets pas.
- Abruti, vous savez combien ça va me coûter de le réparer !
- Je paierais.
- Cessez de prendre chaque chose pour acquise.
- Mais puisque je vous dis que c'est arrangé.
Watson serra son point sur sa cane.
- Assez ! Vous... Vous... Vous n'êtes qu'un idiot qui se prend pour un génie et qui arrive à convaincre tout le monde de la même chose.
- Je n'autoriserais jamais un trait d'irrespect si fort ! Si vous n'aviez pas votre douleur et votre stature sachez que je n'aurais pas été si galant.
- Et bien faites ! Allez ! ; Il frappa de toutes ses forces avec sa cane sur le parquet déjà bien faible. ; Cessez de vous donner des airs ! Vous ne seriez qu'incapable de frapper qui que ce soit.
Le détective gifla le médecin qui s'écroula, choqué et blessé.
Une minute passa. Holmes n'avait pas bougé, Watson non plus.
Le violoniste fixait le dos de sa main avec lequel il avait frappé.
Il s'agenouilla puis se laissa tomber sur les genoux de Watson, qui le prit dans ses bras. Il pleurait légèrement mais sincèrement.
- Je suis si désolé. Vos mots m'ont tant blessés. Que mon sang n'a eu le temps de ne faire qu'un tour. Et ma main a dépassé ma pensée.
- Comme j'aurais aimé que ce fût dans d'autres circonstances que vous eûtes prononcées ces mots.
Holmes se redressa et déposa ces mains délicates sur les joues du docteur.
Il posa son front contre le sien et dit tendrement :
- Comme j'aurais aimé pouvoir le dire dans d'autres circonstances.
Il déposa un baiser sur la joue du docteur et l'aida à se relever.
Watson feint de tomber pour être rattrapé.
Il fixa Holmes dans les yeux et lui dit :
- Je suis navré.
Il remit en place une mèche de cheveux sur son front.
Et s'assit dans le fauteuil de Holmes qui s'assit à ses côtés et remis une mèche derrière son oreille.
Ils se fixaient l'un l'autre. L'air était tendre mais humide les faisait rougir.
- Holmes ?
Il fit un signe en guise de réponse
- De quels circonstances parliez-vous ?
- Je vous demande la même chose.
- Je parlais de vos trop rares excuses.
- Et bien moi aussi ; sa voix dérailla.
- Menteur, la parole était tendre, je ne vous connais que trop bien pour l'affirmer.
- Vous me connaissez si bien que ça ?
- Je peux prévoir chacun de vos gestes.
Holmes, en moins de 2 secondes, saisit le menton lisse du médecin et l'embrassa tendrement.
Ni l'un ni l'autre n'arrêtât le baiser.
Leurs lèvres se mélangeant, doucement et amoureusement.
Après un long moment, Watson se détacha de ces lèvres.
- Je ne l'avais pas prévu ce coup-là.
- Ne faites pas l'ahuri. J'ai senti votre respiration changer quand je vous ai embrassé sur la joue.
- Embrassez-moi encore alors.
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My Dear Watson or How does Sherlock Holmes Say "I Love You"
FanfictionMes chers lecteurs et lectrices je vous présente un recueil de johnlock à l'époque victorienne où l'homosexualité est passible de prison. Il s'agit également d'une fiction Granada . Mais vous pouvez toujours prêter au personnage le visage que vous d...