The second Hemmings.

Chapter four.

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Je me réveille doucement. J'ouvre un œil. Puis le deuxième. J'ai un masque à oxygène fixé à ma bouche et mon nez. J'ai une perfusion. Je dois avoir une dizaine de fils qui percent ma peau et qui sont reliés à des machines qui font des bruits pour la plupart. Une d'entre elle n'arrête pas de biper. Je ne comprends pas ce que je fais ici. J'essaie de me relever pour attraper mon portable mais dès que je contracte n'importe quel muscle ou que je bouge ne serait-ce que d'un millimètre, mon corps entier souffre.

Une infirmière rentre dans ma chambre quelques minutes plus tard. Minutes qui m'ont permis d'essayer de me rappeler pourquoi j'ai atterri ici. Le dernier souvenir que j'ai, ce sont des bruits lointains d'ambulance qui se rapprochent.

L'infirmière en blouse blanche vient vers moi et m'enlève le masque à oxygène d'un coup sec. Aïe.. moi qui voulait laisser pousser ma moustache, c'est loupé. Elle m'annonce après quelques secondes ce qu'il s'est passé:

Infirmière:-" Bonjour monsieur Hemmings! J'imagine que vous ne vous rappelez de rien.."

Dans le mille.

Moi:-"Exact..

Infirmière:- Vous semblez encore très faible. Avez-vous mal quelque part?

Moi:- Vous voulez vraiment savoir tout les endroits qui me dont mal? Ça risque de prendre du temps..

Infirmière:- Je veux dire, un endroit qui vous fait souffrir plus qui les autres?

Moi:- Je ne crois pas.

Infirmière:-  C'est une bonne nouvelle alors! C'est que les médicaments agissent bien sur votre organisme, parfait!

Moi:- Bref et sinon, en résumé, il est passé quoi?

Infirmière:- Vous avez été percuté par un camion dans un carrefour. Vous avez donc, 5 côtes cassées, une fractures de l'épaule gauche, le genou droit déboîté et des dizaines de fêlures au niveau des doigts, de la chevilles et des tibias. Nous avons aussi dû vous mettre dans un coma artificiel pour que les blessures se résorbent plus rapidement et suite à l'amélioration plutôt rapide de leur guérison, votre réveil a été programmé pour aujourd'hui." dit-elle en souriant.

Wow. À ce point là? Voilà pourquoi je ne peux plus bouger..

Moi:-" Quel jour on est?

Infirmière *qui s'apprête à partir*:- Nous sommes le 18  septembre et l'accident s'est déroulé il y a 4 jours."

On toque à la porte. Je demande très faiblement à la personne d'entrer.

...:-"Salut."

Tout, sauf ça.