OS Amour Sucré : Poèmes Empoisonnés

One Shot : Poèmes empoisonnés

Hello les p'tits lapins ! 

Bon, bon, bon... Cet OS était prévu en complément avec la fic que j'écris sur Armin, mais certaines personnes étaient un peu trop pressées de la lire... Du coup bah j'ai modifié les détails prévus xD 

Sinon, c'est la première fois que j'écris du lemon (si on peut appeler ça du lemon...) du coup il ne sera pas parfait xD

Bon j'arrête de vous faire languir, voilà l'OS ! 

Edit : On me dit dans l'oreillette que ce n'est pas du Lemon xD fausse alerte !
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Il la regardait, ses cheveux volant au vent. Il ne pouvait que l'admirer secrètement, l'aimer en silence, la voir regarder d'autres que lui. Il était le poète malheureux, l'écrivain malchanceux, il ne vivait que pour écrire ses sentiments aussi néfastes qu'un amour non partagé. Il l'avait vu sortir avec son meilleur ami, avant d'être avec le beau brun anciennement militaire. Il n'a pu qu'être spectateur de sa vie, et de la vie de celle qu'il aimait ardemment. Les soirs, il profitait du silence qui régnait chez lui pour admirer les étoiles et continuer à écrire son poème. Un poème, emprisonné par les lianes de la jalousie, empoisonné par l'amour. Ah, qu'il était pathétique, il préférait imaginer sa vie que de la vivre.

Ce soir-là était différent. Il se rappelait encore de sa rencontre avec elle. Une rencontre nocturne, pour un homme qui restait dans l'ombre, c'était assez ironique. Elle avait eu peur de lui, l'avait pris pour un fantôme. Une rencontre peu commune en soi. Pour la première fois de sa vie, il était sorti du monde de l'invisible, il avait été remarqué par quelqu'un, malgré que cette rencontre ait plus fait frôler la crise cardiaque à la jeune fille.

Il avait ensuite cherché son attention quand il avait remarqué qu'elle préférait aider ses amis que de rester dans son coin. Plusieurs fois, rien que pour la voir lui sourire, ou encore lui parler, il cachait son carnet dans le lycée. Mais cela avait aussi fait rapprocher sa dulcinée et Castiel, son meilleur ami.

Pris d'un élan d'inspiration, Lysandre détacha son regard du ciel étoilé avant de saisir son carnet et de reprendre sa place. Muni d'un stylo, il commença à penser à cette fille, à ses longs cheveux châtains, et ses yeux aussi verts que l'herbe fraîchement coupée. Elle était sa muse, elle lui insufflait l'inspiration, et il se laissait bercer par les souvenirs de sa douce voix. Qu'il aurait aimé qu'elle lise ses poèmes, ses chansons, peut-être qu'elle comprendrait ? Non, elle ne devait pas comprendre. Demain serait la dernière fois qu'il la verrait. Tout le monde l'appréciait pour sa juste valeur, sa bienveillance naturelle, sa prestance. Mais lui il l'aimait. Il l'aimait follement, il voulait l'arracher au monde entier, lui offrir la lune avec les étoiles.

Elle était à présent seule, mais il ne devait pas espérer. Demain était le dernier jour. Le bal du lycée pour fêter les résultats du Bac. L'inviterait-il à danser ? Il ne le savait pas encore. Un garçon timide, c'était étrange.

Un bip résonna dans la silencieuse chambre, indiquant au blanc l'arrivée d'un nouveau message. Posant son carnet sur le rebord de sa fenêtre, il prit le cellulaire avant de lire le message de Castiel.

« - Mec, demain tu l'invites, c'est ta dernière chance. Tu me remercieras plus tard. Maintenant je dors. »

Un simple message qui fit ricaner le victorien. Ma dernière chance ? pensa-t-il. Il le savait, mais il ne voulait pas embarrasser la jeune fille. Il ne voulait pas ternir le dernier souvenir de l'élue de son cœur, et puis il avait pris l'habitude de vivre loin d'elle. Alors pourquoi l'imaginer dans les bras du délégué lui lacérait le cœur ? Foutu poison qu'était l'amour.