Ruth - La mort a été le frein dans notre longue route idyllique.

Prologue

Salut à toutes, je m'appelle Ruth j'ai 24 ans aujourd'hui. Je suis de confession chrétienne et je pense que c'est le plus important. ❤️

Pour connaître tout de ma vie il faut retourner
15 ans en arrière c'est beaucoup je sais.

Je devais avoir 9 ans et demi. Et depuis la « tendre » enfance, j'étais battue par ma mère. Elle me haïssait sous prétexte que je ressemblais un peu trop à mon géniteur.

C'était une prostitué mais grâce à Dieu elle a réussie à sortir de ce milieu sordide pour enfin rencontrer mon père adoptif. Qui lui vivait très bien il avait une entreprise, il habitait dans la capitale. Ma mère bien qu'elle me battait je l'admirais beaucoup car elle trimait pour avoir ne serait-ce qu'un petit déjeuner pour nous. Elle voulait l'aide de personne elle faisait des boulots un peu partout. Mais mon père adoptif est entré dans sa vie et on peut clairement clamer haut et fort que « Dieu est miséricordieux ».

C'était finit pour moi les chaussures humbro ou des cheveux gras pendant plus d'une semaine. Place à une vie sur la capitale avec des habits de marque, une école privée et des voyages un peu partout.

À contrario par derrière je me recevais les foudres d'une mère agacée de voir que la seule fille qu'elle a lui rappelle son passé du à mon visage ressemblant comme deux gouttes d'eau à mon géniteur.

Au début c'était verbal puis physique et de plus en plus même. J'osais pas me plaindre car sans elle je serais placée en famille d'accueil ou à l'orphelinat. Mais un jour de trop est arrivé je l'avais tellement agacée(pour elle) qu'elle m'a foutue une gifle et ma voisine l'a entendue.

« Elle ne dit plus rien ça se sent que c'est une habituée des coups ».

À la maison elle avait chauffée une casserole sur grand feu et elle me tapait en attendant que ça chauffe et elle me l'a collé dans le dos.

La douleur était tellement atroce que je me suis évanouie. Mon père est rentré et m'a vue dans cette état. Il a enfin remarqué toutes mes plaies sur le corps. Et il a viré ma mere de chez moi en la menaçant de ne plus jamais remettre les pieds devant nous. De degagez de nos vie mais 4 ans plus tard il a été victime de crise cardiaque. 

La seul personne qui pouvait me dire je t'aime ou même me faire pleurer de rire n'était plus là étant donné que j'étais super réservée je n'avais pas beaucoup de copine et elle me parlait toutes pour avoir les réponses.

J'étais une grosse boulette avec des lunettes et un appareil dentaire et j'étais souvent dans les trois premières de la classe donc j'étais la « bolosse » de tout le monde. Et puis j'étais obligée d'être forte à l'école si je ne voulais pas subir les châtiments de ma mère. Je voulais pas rajouter une douleur en plus.

Seul mon père arrivait à me faire sentir princesse car ma mère c'était des « regard moi son vilain visage là tchip » « Regardez moi sa grosseur elle peut peter mon jolie canapé ».

Mais le calvaire a cessé quand ma mère m'a laissé chez sa sœur jumelle. Qui vivait dans le 95. Vu que tata Severine était infirmière, c'est elle qui  aller me garder parce que ma mère n'était plus apte a rien.

Verdict tomber par le notaire son testament nous faisait bien comprendre qu'il m'avait tout legué en expliquant pourquoi... Qu'il était due au manège de la mère et qu'il savait tout sur le calvaire mais attendait, attendre quoi alors la aucune idée, mais il attendait quelques choses bref. Peu de temps après ma tante a reçu un appel venant du commissariat

Je n'ai pas vraiment réagi sur le moment. J'ai versée aucune larme au contraire j'étais « neutre ».

Peu de temps à près grâce à Dieu. Une famille en or c'est ouverte à moi. Plus aucune nouvelle de ma mère. Morte ou vivante jusque aujourd'hui je ne le sais toujours pas. En bref

Baba Mousstapha : un chic type vraiment je le changerai pour rien au monde c'est le meilleur il travaille dans l'import export de barique en Afrique de l'ouest. C'est un guinéen.

Tata Severine : Une dame au cœur d'ange elle ne ressemble pas des masses à ma mère mais elle est ravissante. C'est une infirmière libérale. C'est une ivoirienne gabonaise.

Izaak : Un grand frère jamais eu. Il est ancré à moi ce mec. Je l'aime trop. Ses loisirs ne m'enchante pas mais bon.

Lucas : Un petit cousin qui ne calcule pas plus que ça mais c'est pas dramatique j'ai connue pire.

Lucia : L'amour de ma vie ♥️♥️
(Je rajoute rien d'autre tu vas flamber je te connais).

C'est vers mes 14 ans que j'ai repris du poile de la bête. Je me suis métamorphosée en une vrai adolescente qui se néglige plus. Mais j'ai vraiment pas eu besoin de ça pour me faire des amies. Depuis mon arrivée j'avais eu un coup de cœur pour Cécile une congolaise et Fadwa une algérienne. C'était le ying-yang on était opposé. Moi j'arrivais pas à m'affirmer au vu de ma timidité tandis qu'elle se connaissait depuis toutes petites. Mais le temps est passé et c'est ami la je l'ai changerais pour rien au monde. ♥️