Note de l'auteur:
Me voilà avec le chapitre 2 de Space Artemis, et un peu d'espoir de retrouver quelques avis de lecteurs. Cette histoire a pris un peu de retard, pour mon plus grand malheur, en raison d'un pouce brisé. Fracture par arrachement de la métacarpe... Une belle blessure... que je me suis faite en dormant! À croire que mes oreillers sont en béton et que je me suis battu avec elles, mais non! J'ai simplement roulé sur mon pouce durant mon sommeil et il a craqué. Dois-je mentionner que mes collègues de travail se sont bien foutu de moi? Mouais...
Bref! J'ai (enfin!), la main droite libérée de cette maudite attelle et je me suis activement remis à l'écriture de
Bref! J'ai (enfin!), la main droite libérée de cette maudite attelle et je me suis activement remis à l'écriture de Space Artemis et de mes quelques autres fictions en cours d'écriture. J'espère devenir un ''publicateur'' régulier de nouvelles parutions de chapitres :)
Sur ce, pour les quelques rares lecteurs anonymes, la suite des aventures de Nëss et d'Ankem'Nashitar.- Éli -
2. HYPERRÉACTIVITÉ
Lorsque Nëss ouvrit les yeux, il se figea parfaitement, avant de les refermer puis de les rouvrir. Non, sa vision ne le trompait pas.
Face à lui, se trouvait Ankem'Nashitar, son corps immense étendu sur le côté, un bras replié sous sa tête, ses quatre yeux fermés, sa longue chevelure éparpillée autour de sa tête magnifique. Il était nu jusqu'à la taille, réalisa Nëssiah en baissant les yeux, et cela lui permit de détailler l'ensemble du tatouage sur son torse, composé de lignes et de courbes exquisément bien dessinées qui descendaient en forme de V sur tout son torse, jusque sous la couverture bleue nuit piquetée de fils argentés recouvrant la partie inférieure de son corps.
Il ne se souvenait pas s'être endormi... Encore moins avoir été transporté dans ce lit. Un lit beaucoup trop confortable dans lequel il remua doucement, frottant ses pieds sous la couverture douce et moelleuse comme un nuage. L'Artémis, ou plutôt le yukaï, ne faisant pas mine de se réveiller, il s'assit lentement et détailla la pièce dans laquelle il se trouvait.
Les murs étaient composés d'une sorte de pierre pâle scintillante, elle-même recouverte d'un lierre épais aux feuilles aussi vertes qu'une lime en forme de cœur. De petites fleurs jaunes au cœur violet y poussaient, agrémentant le végétal d'une couleur riche et lumineuse. Il y avait des meubles, très semblables à ce qu'il se serait attendu à retrouver dans une chambre humaine, joliment ouvragés de motifs complexes. Le plafond était un amalgame de couleurs vives d'indigo, de pourpre et d'ocre, représentant un ciel en feu parsemé d'étoiles et, comme un immense mobile au-dessus d'un berceau, se trouvait la représentation de tout un système solaire construit dans un matériel doré et mat aux reflets cuivré dont les six planètes flottaient paresseusement, suivant une rotation lente et gracieuse autour d'un soleil. La pièce était dotée d'une immense fenêtre donnant directement sur l'extérieur et fermée par des voiles rouges dansant mollement au gré du vent. Le décor était splendide et Nëss fut surprit par le contraste entre cette chambre colorée et ce qu'il avait vu des yukaï en armures. Il avait pensé à un peuple froid, vivant comme des soldats au quotidien, mais cette chambre et ces tons riches, ce souci du détail, lui prouvaient qu'il avait eu tort et que leur culture était beaucoup plus complexe et épanouie que ce qu'il avait crû au départ.
- Tu as bien dormi?
Nëss sursauta et par réflexe, envoya un coup de poing en direction de la main qui venait de se poser sur son épaule. Le rire d'Ankem'Nashitar désamorça le sentiment de panique qui venait de le prendre aux tripes et au même moment, une poigne solide lui agrippa le poignet, l'empêchant de frapper le visage amusé du jabay.
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Space Artemis
Ciencia FicciónTemps de conflits et de changements; les natifs de la Terre combattent à présent pour leur survie. Il y a un peu plus de 25 ans, le ciel s'est illuminé des feux de l'apocalypse et l'humanité n'a plus jamais été la même. Des vaisseaux titanesques, on...