Je me présente : Malya, 16 ans, j'habite dans cette ville et ce quartier depuis toujours. Mon voisinage est composé a 70% de vieux, pourquoi 70 % et pas 80 % ? Car la maison voisine est vide, M. Lumor (encore une personne âgée) a gagné au loto et est partit aux Caraïbes pour finir sa vie. Depuis, sa maison est vide avec un panneau « à louer ». Je dit maison, mais ce n'est pas vraiment une grande maison, ce n'est pas non plus un appartement donc c'est petit sans trop l'être. Ma mère m'a dit que beaucoup de gens l'on visité mais cela ne leur a pas plut car ils l'ont trouvé trop petite. Je men fous un peu car que je sais qu'il y a de grandes chances pour que ce soit des retraités avec un petit salaire qui l'a loue. Cela ne me dérangerait pas trop car les vieux de mon quartier font comme partie de ma famille, ils me donnent toujours des petits chocolats pour Noël ou un petit billet quand je les aide à ranger les courses ou autre. Bref à force de penser à ça, je vais être en retard en cours, ça ne changera pas trop, c'est presque devenue une habitude, le seul problème si je le suis c'est que je risque d'avoir un tête a tête avec le proviseur, et ça c'est moins cool. Je prend mon sac de cours sans oublier mon sacs de roller car après les cours je vais toujours au stade de bétons abandonné pour patiner et faire mes devoirs. Ce matin jarrive tout juste à l'heure de la sonnerie dans la classe, heureusement, mais après 10 minutes de cours le proviseur rentre dans la classe et je ne sais pas trop pourquoi, je sens que c'est encore pour moi qu'il est là. En effet, je ne me suis pas trompé ; il est bien la pour moi. Devant toute la classe, il hurle :
- Malya Scott, prends tes affaires et suis moi !
Ce moment où tu voudrais ne plus exister, au moment où toute la classe te regarde et que ta meilleure amie pleure de rire car elle sait que t'es encore dans une mauvaise situation et qu'elle va devoir essayer de te sortir de ta bêtise.
Une fois arrivée dans le bureau, le proviseur m'explique que comme on peut le voir, je n'est pas un comportement exemplaire ; je suis souvent en retard et que je n'écoute pas trop en cours mais que j'ai quand même de superbes notes. C'est à ce moment qu'il me propose un deal ; si j'aide un(e) nouvel(le) élève à retrouver un niveau scolaire convenable, car ses parents on beaucoup voyagé et qu'il a manqué beaucoup de cours, il effacerait mes absences à répétition et les commentaires sur mon comportement. Mal grès cela, il me fait comprendre que je n'ai pas trop le choix, car si je veux pouvoir faire des études plus sérieuses il me faut de très bonnes appréciations. Il m'indique que ça se passera tous les soirs après les cours, au CDI ou en permanence, pour réviser et faire les devoirs, ce qui signifie plus de roller le soir Super ! Il me dit que je rencontrerais cette personne demain. Au moins, il me reste un soir pour patiner, c'est mieux que rien je suppose. Le seul problème est que le roller me permet de canaliser mon énergie, dêtre dans un autres monde, loin de tous les problèmes. Le proviseur me dit de retourner en cours et Havana (ma meilleure amie) me demande tout en détail. Je lui explique donc et elle me dit que c'est une superbe occasion pour arrêter mes bêtises. Il y a des jours où j'ai limpression qu'elle ne supporte plus mes retards et mes pitreries. J'avoue que des fois jabuse un peu trop et elle se retrouve coincée avec moi. La sonnerie des cours retenti et je me dirige vite vers mon casier pour récupérer mon sac de roller, c'est là que j'aperçois Mme Senio, ma professeure principale mais aussi celle de Français. Je me demande alors quelle bêtise jai bien encore pu faire En fin de compte, elle vient juste pour me prévenir que demain elle m'accompagnera voir cette nouvelle personne. Je suppose que le proviseur n'a pas confiance en moi et a peur que je ne respecte pas le deal. Je sens que les jours à venir vont être longs. Enfin arrivée au stade je commence à enfiler mes rollers et je commence en faisant mes tournants classiques. Bien-sûr comme toujours j'essaie les sauts, c'est ce qui me fait le plus peur, car une fois que je ne touche plus le sol, je ne sait pas comment je vais atterrir. Je prend de la vitesse pour avoir plus d'élan et je décolle mes roues du sol. C'est encore raté et je tombe par terre, je suppose que de nouveaux bleus vont encore s'installer sur mes jambes et mes bras. Après cet échec, je décide de mettre mes écouteurs et de faire mes devoirs. Mon portable sonne, je vois marqué « 19h35 », il est temps de rentrer car il va bientôt faire nuit. Arrivée à la maison, maman me dit que nous allons avoir de nouveaux voisins mais qu'elle n'a aucune idée de qui cela pourrait être, il paraît que ça serait une personne assez riche qui aurait proposé à M. Lumor de lui racheter sa maison pour trois fois le prix qu'elle valait à la place de la louer. Pourquoi un riche achèterai une maison aussi petite et dans un quartier comme le notre alors qu'il pourrait se permettre de s'acheter une villa ? Je ne cherche plus à comprendre les délires de riches, je pense que je ne pourrais jamais les comprendre. Je me douche, je mange puis me cale dans mon lit pour regarder l'épisode qui vient de sortir de ma série. Une fois fini, je prends mon livre, en ce moment je lit les « Calendar girl » de AUDREY CARLAN. Je lit actuellement le mois de septembre car chaque mois un tome sort. À 22h30, ma mère me dit que je doit éteindre les lumières pour dormir. Voilà le seul truc chiant que ma mère m'impose, de me coucher à 22h30. À part ça, elle est trop cool, quant à papa, il laisse maman s'occuper de mon éducation, les seules fois où il intervient cela signifie que je suis allé un peu trop loin dans mes propos.
Aujourd'hui, mon réveil sonne à 7h35. Je regarde quel jour on est, et, mince ! Je commence à 8h j'ai 25 min pour me préparer et arriver au lycée. Pas de maquillage ni de coiffure pour aujourd'hui, tant pis je prend mon premier jean et mon premier t-shirt, puis un petit sweet pour le matin, comme d'habitude je prend mes deux sacs et je cours au lycées. Pour une fois j'arrive avant la sonnerie, ce qui veut dire que j'ai le temps de manger ce qu'il y a dans mes poches, car comme je n'ai pas eu le temps de déjeuner j'ai pris des gâteaux. La sonnerie retenti, je vais direction mon cours de français, la professeur me salue et me prend à part et me rappelle le rendez-vous de ce soir, MERDE ! Je ne m'en rappelais plus, si javais su je n'aurai pas pris mes rollers et j'aurai pris un peu plus soin de mon apparence, car je ne veut pas que cette personne me prenne pour une folle. Les cours passent super lentement et je commence a mennuyer, donc je commence a me balancer sur ma chaise, a chantonner puis d'un seul coup j'imagine que je fais un saut que je souhaite réussir à tout prix et au moment où j'imagine que je parviens à atterrir sur mes rollers, BOUM ! Ma chaise bascule et je me retrouve par terre avec toutes mes affaires éparpillées. C'était trop beau, hier je ne m'étais pas faite remarquer, il fallait bien qu'aujourd'hui je me fasse remarquer Super. Toute la classe explose de rire. La professeure se retourne et dit :
- Malya, comme c'est étrange que ça soit toi qui provoque tous ces rires !
Bien-sur on ressentait toute l'ironie dans ses paroles et la colère. Havana comme par habitude, m'aide à ramasser mes affaires et me demande si je ne me suis pas faite mal. Comme d'habitude, je lui répond que non même si c'est faux, mais je ne veux pas qu'elle s'inquiète pour rien. Dernière sonnerie de la journée et je m'imagine déjà en train de patiner. Je sors de la classe et je vois le proviseur et Mme Senio. C'est à ce moment que je me rappelle que je dois aller rencontrer le nouveau ou la nouvelle et l'aider dans ces cours. Je sens que ces deux heures vont être longues. Tout d'abord, je passe au casier pour poser mes rollers et après je vais au CDI pour récupérer des photocopies pour le nouveaux ou la nouvelle. C'est là que japprends qu'il ou qu'elle est dans la même classe que moi. Le principal m'a imprimé ce que je devais lui faire travailler en premier. On va donc commencer par les maths, après l'histoire-géo et ensuite le français, et après c'est à moi de voir ce qu'il ou qu'elle préfère faire. Jespère les maths car aujourd'hui j'ai eu quatre heures dhistoire et trois de français. Je me dirige vers la salle de permanence où tout le mode m'attend. Je ne sais pas pourquoi mais je suis stressée, mais c'est complètement stupide, je vais juste aider quelqu'un pour les cours. Je souffle un bon coup, je frappe à la porte et j'entre. Le proviseur me regarde et me fait une petite critique du style :
- Ah ça y est ! Tu es enfin arrivée, je croyais que tu t'étais perdu !
Je soupir, habituée à ce genre de critique qui devient presque une habitude. Je n'avais même pas remarqué cette personne de dos assise prés de ma professeure de Français.
Le proviseur demande au garçon de se retourner pour faire les présentations :
- Ashton Tenor, je te présente Malya Scott, elle sera là pour t'aider après les cours pour rattraper ton retard. Maintenant, assez parlé. Madame Senio a fait la liste de ce que vous pouvais travailler aujourd'hui.
- On va commencer par la lecture de la première pièce de théâtre que l'on étudie cette année, c'est-à-dire Roméo et Juliette, l'acte II scène II. Malya tu seras Juliette et Aston tu seras Roméo, et moi je m'occuperais des didascalies.
Je n'aime pas du tout lire à voix haute et encore moins jouer une scène de romance telle que Roméo et Juliette, en plus avec une personne que je ne connais pas. Je passe l'heure cachée derrière ma feuille. La professeure nous dit que pour ce soir une heure suffira. Je dis au revoir à voix haute et me précipite à mon casier, puis je retourne chez moi. C'est une fois arrivée que je me dis que j'avais même pas regardé à quoi ressemble Ashton, le seul truc que je sais est qu'il a une voix virile et extrêmement sexy, et qu'il a l'allure d'un bad boy, mais je l'ai juste vite fait aperçu, lorsqu'on nous a fait les présentations. J'ai prise ma douche et je suis allée me coucher, sans manger, tellement que jétais fatiguée.