Fugitive [en pause]

Chapitre 9

Le lever du soleil éclairait très peu les rues, ce qui fis plisser tes yeux pour distinguer le bon chemin à prendre. Cette nuit avait été longue, surtout que tu n'avais pas dormis. L'histoire sur cette petite fille te perturbait encore, la grande ville de Miami restreignait le peu de chance qui permettait de la retrouver. Lorsque tu relevas les yeux, tu aperçus une petite fille, le sourire aux lèvres, se gambadant un peu partout dans la ruelle . Une lueur d'espoir transperça tes yeux. Hâtive, tu t'approchas d'elle le plus rapidement possible. Mais tu te stoppas dans ton élan, au moment où tu discernas une jeune femme la prenant par la main. C'était sa mère.

Ton expression du visage changea en un instant et tes yeux se dirigèrent vers le sol, rempli de tristesse. Ce n'était pas elle.

Cette douleur qui s'était installé dans ton ventre depuis peu, se réveilla. Elle te fessait affreusement souffrir. Tellement de choses te contrariais que tu ne savais même pas d'où elle provenait. Pliée en deux, tu continuas ton chemin et demandas encore, pour la tu ne sais combien de fois, le route qui te conduirais à cette adresse. Les passants te paraissaient pour l'instant assez courtois et montraient directement, d'un signe du doigt, la direction à entreprendre.

A l'instant où tu arrivas enfin à l'endroit indiquer sur le papier, tu paniquas. Instinctivement, tu te demandas qu'est ce qui t'étais passé pas la tête pour te diriger directement dans le repère du grand méchant loup. Et oui, cette histoire que l'on racontait au enfants autrefois, était censé nous orienter dès le départ dans le bon chemin. Mais ces stupides contes n'avaient aucunes influences sur toi. Bien au contraire, la preuve était devant tes yeux.

Le souffle court, tu essayas de retrouver tes esprits. Rien que la porte t'intimidait. Cette gargouille de mauvais goût, disposé à l'extrémité de la porte, te fis perdre toute confiance en toi. Déjà que tu n'en avais pas beaucoup, cela ajoutait un petit plus. Avec son sourire sournois, elle te regardait, comme si elle te mettait au défis. Toquer ou bien fuir.

Les mains moites, tu pris la décision de frapper à la porte. Aucun son parvenus. Seulement après quelques minutes, tu entendis le bruit d'une clef tournée dans l'angle de la serrure. Tu soufflas un bon coups afin de te donner un semblant de courage.

La porte s'ouvrit et tu le vis, positionné devant toi, avec son éternelle sourire demeurant sur son visage.

- Je voie que tu as pris la bonne décision Alice.

- Et toi je voie que finalement tu semble me connaître. Ripostas tu, après qu'il est prononcé ton soit disant prénom.

Le sourire toujours plaqué sur ses lèvres, il se dégagea de la porte et te fis signe de la main d'entrée.

Comment se finissait l'histoire du petit chaperon en rouge déjà ?
Ah oui c'est vrai. Le loup finit par manger la jeune fille après qu'elle est manqué de vigilance. Très bien, il était temps pour toi de partir en courant. Mais curieuse comme tu étais, tu décidas de franchir le seuil de la porte afin de pénétrer dans sa maison. Tu sentis que tu allais vite regretter ce choix.

- Tu ne dis rien ? Pourtant, tu étais beaucoup plus bavarde avant. Qu'est qu'il t'est arrivé ? Tu t'est coupé la langue en mangeant un plat de ravioli ? Se moqua t-il de sa voix railleuse.

Cette remarque ne te fessait absolument pas rire, tu le regardais toujours d'un air grave.

- Tu peux arrêter de tourner éternellement autour du pot et me dire qui tu est ? Lui soufflas tu épuisé.

- James, il y avait marqué sur le petit bout de papier. Répondit il de manière arrogante en imitant la taille du papier. Donc en plus d'être muette tu ne sais pas lire, super on est bien avancé à ce que je voie.