J'aimerais te dire a quel point je suis folle, a quel point j'ai perdu tout sens de la réalité. Je suis dans ce monde qui ne m'attire pas. Je suis dans cet air qui m'asfixie. Et tout me semble flou. Je perds mes sens, je perds mes bases sans réellement m'en apercevoir. Je suis vide mais totalement pleine a la fois. Je suis lucide mais complètement paumée. Ces mots n'ont aucun but préconçus, non aucune cohérence et se perdront dans la fumée des âmes flottantes. La même rengaine se répète, inlassablement, indéfiniment. Destruction ou plutôt auto destruction semble faire le règne. Je suis ses pas, je suis ce guide comme si c'était un prophète. Le prophète qui me rassurait, qui me dirais que ça va s'arranger. Putain de connerie encore. J'aimerais qu'il arrête de se moquer de moi, j'aimerais que vous arrêtiez tous de vous moquez de moi. Je vais te dire moi, je vais te dire ce qu'il se passe. Il se passe des choses que tu ne pourrais imaginer, des pulsions, des envies m'animent et m'attire dans leur crochets. Des crochets qui se resserrent comme une corde autour du cou de ce pendu. Pendu, mort, suicide, scarifications, addictions, souffrance, médicaments, drogues : Tant de mot lourd. Le poids de la douleur se ressens dans les paroles de cette personne qui le dit. Et pourtant, ils ne sont que mots. Chaises, tables, balles, savon, toit, rue; sont également des mots mais je ne sais pas, ils sonnent moins rudes, Moins vrai. Des incohérences comme celles ci il y en a pleins. Tout est en trop ou en pas assez. Sauter, voler, pour ne plus jamais remettre les pieds sur terre. Être comme le petit prince, voyager de planètes en planètes sans jamais s'arrêter.
