Il était une Fin Partie 3

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Barnabé crut tombé des nus, il voyait le roi lui articuler des mots mais il avait l’impression que son cerveau refusait de fonctionner, ses oreilles se mirent à bourdonner, il était mal, il commençait à chanceler et se tenait de par ce bureau fait en bois massif réalisé par le menuisier du village.

-Barnabé vous m’entendez?

Le roi avait vu le teint du paysan s’éclaircir à en devenir livide, les yeux si pétillants avaient perdus de leur étincelles, il avait compris que l’unique agriculteur du village semblait affligé par l’annonce. Mais toute sa pitié disparu lorsqu’il repensa à cette Rose, cette femme si désirable qu’il souhaitait faire sienne. De plus, il avait été généreux envers le paysan en lui offrant de l’or alors qu’il aurait pu le tuer sans vergogne et capturer cette belle jeune femme afin de faire d’elle sa seul et unique concubine.

-Qu’en dites vous Barnabé? vous aurez de l’or à n’en plus que faire et en échange votre compagne restera ici au château.Ne vous en  faites pas pour elle, je le courtiserai avant de faire d’elle ma concubine.Je suis un homme de parole. Insignia le roi d’un ton solennel

Barnabé se mordit la lèvre inférieur, son ventre commençait à se tordre, le bon repas qu’il avait déguster commençait à tirailler ses entrailles ou serait ce le stresse, il se mit à regarder les gardes royaux qui les entouraient, il savait qu’une réponse positive était attendu sous peine de représaille mais Barnabé ne pouvait pas, son coeur, son âme ne pouvait abandonner sa Rose, cette douce plante qui a su garder ses secrets, qui fut son amie et devint sa partenaire de vie, il ne pouvait abandonner son cadeau qui combla le vide en lui. Le paysan savait ce qu’il subirait en cas de refus mais l’adrénaline parlait ainsi que son âme.

-Mon très cher roi, je ne crains accepter votre requête, même tout l'or du monde ne pourra jamais remplacer la présence de Rose dans ma misérable vie, l’argent, l’opulence ne vaut rien sans quelqu’un avec qui la partager, elle est ma joie de vivre, mon-

Il ne put finir son monologue, le roi  prit d’une folle rage abattit le poing sur le bureau et cria à ses gardes d’emprisonner Barnabé. Avant que ces derniers ne le fasse quitter la pièce, le monarque de Grapesec cracha sur le visage du pauvre paysan et lui avoua les pires sévices que sa Rose allait subir.

-Sombre crétin! tu aurais pu être riche, avoir tout ce dont un homme tel que toi n’a jamais eu mais non tu as voulus garder ce qui est à moi! J’aurai pu courtiser Rose, faire d’elle mon unique concubine mais par ta faute elle connaîtra que la barbarie et quant à toi, ce n’est qu'une mort lente qui t’attend.

Barnabé s’en fichait de son destin mais pas de celui de sa Rose, il se mit à essayer de se soustraire de l’emprise des gardes  royaux mais reçus des coups de poing dans le ventre de leur part.

Il hurla non pas de peur à son destin scellé mais de rage et surtout de tristesse; sa Rose était le plus beau présent qu’il n'eut jamais connus, elle était son tout et à présent elle sera une Rose  morte de par sa faute.

-oh ma belle Rose, j’espère de tout coeur que la lubie du roi est passé, que la reine son épouse l’a empêché de te faire du mal, je t’aime si fort, tu es mon rayon de soleil, mon amie l’unique amie que j’ai, la plus douce et sincère de toute les femmes du royaume.

Les jours défilaient, le pauvre paysan n’arrivait plus à s’y retrouver, désorienté, meurtri par les coups portés par les gardiens de cette prison situé dans le donjon du palais. La pauvre Barnabé n’arrivait à déceler de par la petite fenêtre situé dans sa cellule le jour ou la nuit afin de se repérer un peu dans le tems même si il ne connaissait plus exactement depuis quand le roi l’avait fait emprisonner.

Rose[Terminée ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant