Sans trop de casse

23 0 0
                                    

Les éléments suivants ne seront plus relatés par le sujet lui même, nous avons fait appel à de nombreux auteurs et journalistes pour recueillir toutes ces informations:

La jeune fille se réveilla le lendemain matin, à l'aube comme le jour précédant. Elle ne descendit pas au salon pour manger ce qu'elle avait acheté la veille et resta, le paquet de gâteau entre les mains, un petit quart d'heure assise sur son lit. Elle se décida à descendre lorsqu'elle entendit la porte d'entrée se fermer à clé, son père devait être parti travailler. Elle s'habilla et écouta la radio pour savoir quand devait se lever le brouillard tombé auparavant. « Pas avant 20h ce soir » dit le journaliste. Elle regarda par la fenêtre et se souvint d'une chose qu'elle vaut oublié de faire. Elle se précipita dans la salle de bain, prit des ciseaux et coupa le bout de bandelette qui permettait de tenir le bandage serré. Elle le déroula et constata que la marque n'avait toujours pas disparue, mais ce qu'elle savait en la regardant c'est qu'elle ne partirai jamais, tout comme les autres marques et blessures qu'elle pourrait se faire tout au long de sa vie. Elle désinfecta le tout et remit un nouveau bandage. Elle reprit les ciseaux de couturière, hésita a les poser... elle les garda en main et partit dans la cuisine chercher de quoi le désinfecter au cas où on en aurait eu besoin pour autre chose. Elle prit un escabeau et monta dessus pour atteindre l'alcool à 90%. A peine l'eu t'elle en main que l'on enfonça la porte d'entrée. Elle tourna brièvement la tête en direction de la porte de la cuisine. Cette dernière fut enfoncée à son tour. De peur, elle entama un mouvement pour reculer, elle tomba en arrière, emportant dans sa chute la bouteille d'alcool et celle d'acide qui se trouvait à côté. L'homme entré braqua son arme, il était suivit d'un groupe habillé à l'identique: gilet par balle, casque et botte renforcés.
Elle tomba sur le dos , la bouteille d'acide était ouverte et son contenu se répandit sur son visage. Elle cria de douleur , cherchant au sol quelque chose pour retirer le liquide qui lui arrachait la peau du visage. L'homme cria aux autres en sortant des menottes, il en attacha une au poignet de la jeune fille tout en continuant de braquer son arme sur elle. Elle se débattait tout en essuyant son visage, son visage qui fondait au contact de ses doigts. Elle criait de douleur en étant traînée par terre par l'homme, le reste du groupe avait déjà commencé à fouillé la maison. Lorsqu'elle passa la porte d'entrée elle vit le fourgon blindé vers lequel on la tirait. Elle cru apercevoir le bus qui passait mais ses yeux roulèrent dans ses orbites. Des hommes habillés de jaunes passèrent, des mallettes à la main et des masques à gaz sur le visage. L'homme la jeta a l'arrière du fourgon, elle sentit sa tête heurter la parois du véhicule. Un homme plus jeune que les autres, vêtu en simple civile, ou ce qui paraissait être un habit de civile, s'approcha en courant du fourgon:
« Amenez la vite, il faut la faire soigner!
- Du calme agent Sherton, on s'en occupe ... » l'homme soupira en fermant les portes. Elle jeta un rapide coup d'œil, de celui qui le pouvait encore, en s'appuyant sur le banc du fourgon mais la porte se fermant la laissant dans le noir du fourgon et dans le néant de sa perte de conscience.

CatharsisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant