Serment d'Hyppocrate

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Elle fut réveillée par le choc de l'arrêt du fourgon. Elle ouvrit les yeux, tira son bras droit vers elle mais celui ci était attaché à la rambarde par les menottes. La porte s'ouvrit et elle se recula:
« Euh..., elle mis sa main devant ses yeux pour empêcher les rayons du soleil de les atteindre, qu'est ce que je fais ici... »
Elle n'eu pas le temps de poursuivre qu'un homme monta et fit tourner les clés dans la serrure des menottes, la détacha et l'en fit sortir. Elle le suivait sans comprendre pourquoi, elle n'avait jamais rien fait de mal et n'avait jamais contacté la police, pourquoi diantre l'emmenaient ils.
Elle passa la seconde porte, plus petite que celle qu'elle vit lorsqu'elle fut descendue du fourgon et par laquelle le véhicule était entré.
La, se tenait une femme d'un certain âge, assise derrière un comptoir en bois sur lequel était posé diverses affiches et prospectus.
« Avancez. Dit elle sèchement. Et sans gestes brusques! »
Elle s'avança vers la femme, la regarda d'un air interrogateur et perdu.
« Clé, téléphone, objets ...vous mettez tout ça là dedans et vous passerez par le portique après, elle le lui montra et posa sur le comptoir d'une boîte en plastique.
-Est ce que je dois garder ça aussi ?.... elle montra le bandage de son cou et eu une impression de brûlure au visage. Elle en avait presque oublié son accident avec la bouteille d'acide. Elle recula mais le policier la bloqua. Je ne peux pas rester là, il faut que j'aille voir un médecin...un ..
-Posez vos affaires je vous dit... »
Elle s'exécuta et traversa le portique, il ne fit aucun son ni lumière. Le policier l'emmena dans la salle adjacente et elle y trouva un médecin. Il l'a dit asseoir et elle prit le miroir qu'il lui tendait. Elle passa Les mains sur la partie droite de son visage...ce dernier était recouvert d'une sorte de crème, graisse...
« Nous allons voir pour votre œil, pour l'instant ni toucher pas et ne l'ouvrez pas brusquement, la crème empêche l'acide de vous brûler mais personne n'a encore regardé ...
- Mais en me réveillant ...j'avais ...enfin je sentais pas mon visage ...
-On vous a piquer avec de l'endorphine, les effets doivent être en train de s'estomper car la dose était minime. »
Sa peau était rouge mais elle voyait trouble des deux yeux, elle posa le miroir.
« Je vois d'après votre dossier médicale que vous souffrez d'Amios-Liatum.
- Oui.... de naissance.... , elle défit le bandage autour de son cou, ce dernier laissa apparaître une marque rouge, presque sanglante, semblable à celle des pendus restés trop longtemps au soleil.
-Ici aussi... , elle remonta ses manches, des deux côtés des cicatrices aussi rouges que abondantes recouvraient ses avants bras. 
-Ce ne sont pas des scarifications ... pas toutes .... »
Il s'approcha et pris la chaise d'a côté, s'y assit.
« Et quel traitement prenez vous ?
-  Cyclomios avant mais il était trop fort et je perdais connaissance ....
- D'où vos cheveux ? Elle acquiesça.
- Oui et du Chlobrome maintenant ..., passant sa main sur son crâne dépourvu de cheveux, ça fait 6 ans ....
- De?
- Que j'ai changé ....le...le traitement. »
Il retourna derrière son ordinateur et tapa au clavier.
« J'ai juste besoin de votre nom prénom ...
-Emerald ...Emerald Landcarter.... »
Il s'arrêta, eu un moment d'hésitation et écrivit.
« Et bien ce sera tout, je ne peux rien faire pour votre visage ici ...si vous voulez bien me suivre. »
Elle se leva et le suivit, peut importe où elle allait,  elle le suivrait lui plus que le policier se tenant derrière la porte ...si il y a bien des personnes en qui on peut avoir confiance, c'est bien les médecins non ?

CatharsisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant