Le bruit incessant de mon réveil me cassais les oreilles, la tête bien enfoncée dans mon oreiller, je gémi avant de sortir de mes couette et d'aller prendre une douche.
Sept heures quarante-cinq, après avoir enfiler un jean et un pull vert,je nouais les lacets de mes bottes et passais mon manteau sur mes épaules.
Les rues, comme à leurs habitudes, grouillaient de monde. Une donne pellicule de neige couvrait le sol foulé par tant de pieds. Bien emmitouflée dans mon manteau, je courais en direction de l'université.
Arrivée enfin devant les portes, je m'engouffrais dans la chaleur de ce bâtiment. Personne n'était encore là, à l'exception de quelques élèves. Je marchais vers la classe «C221». Celle que j'avais en commun avec Théodore.
Arrivée près de mon bureau, je m'affalais sur ma chaise et croisais les bras.
Neuf heures. La cloche sonnait, Leïna n'était toujours pas la, comme à son habitude. Posant mes bras sur la table en face de moi, je couchais ma tête dessus en espérant pouvoir continuer ma nuit tranquillement mais je fut dérangée par un bruit à côté de moi. Je levais la tête et fronça les sourcils.
-" Qu'est ce que tu fais là?"
-" je viens à côté de toi." Dis simplement Théodore en haussant les épaule et en s'installant.
-" Il y a mon amie qui est assise là!" Grognais-je.
-" Mais elle n'est pas la donc maintenant c'est moi qui viens à côté de toi."
Il me fit un clin d'œil. Je soupira et enfonça de nouveau ma tête au creux de mes bras.
Je sentai quelqu'un me piquer et marmonnais en reportant de nouveau mon attention sur celui à côté de moi.
-" Quoi?"
-" Rien, je voulais parler avec toi." Me répond-t-il avec un grand sourire.
-" S'il te plait, laisse moi prendre des force avant le cours."
Il me regarda avec des grand yeux, ses lèvres toujours étirées, il se pencha et me chuchota à l'oreille.
-" On continue à parler, on est ami non?"
Choquée, j'avala de travers et fu prise d'une crise de toux.
-" Non, on est rien du tout tout les deux."
Son sourire faibli un peu mais il finit quand même par me répondre:
-" Peut-être ne veux-tu pas tout simplement l'avoué."
-" Non, de un il est écrit clairement dans le règlement, pas d'affinité entre différentes. Et en plus, à quoi cela me servirai d'être amie avec toi?" Dis-je en baissant le ton de ma voix durant la dernière phrase.
-" Tu serrais étonnée de tout ce que je peux t'apporter." Chuchota-t-il.
J'entends la porte se refermer, signe que le professeur est rentré. Je tourne ma tête vers le tableau pendant que l'enseignant introduit le sujet d'aujourd'hui.
On entendu un gros fracas, Leïna entra en trombe dans la classe les cheveux emmêlés et les joues rouges dû à l'effort qu'elle venait de fournir. Elle s'avança et s'excusa auprès du prof avant de se tourner vers la rangée de bancs, voyant que Théo était à sa place, elle secoua la tête et alla s'assoir derrière moi.
***
Dans les couloirs, je me fit retenir par Leïna, elle se mît devant moi avec les poings sur les hanches.
-" Tu m'explique pourquoi Théodore était assit à ma place? Tu sais très bien et lui aussi d'ailleurs qu'on ne peu pas se fréquenter."
-" Je le sais Leïna. seulement, c'est lui qui vient tout le temps me parler. Je le repousse à chaque fois, mais ce type est une vraie sangsue, il m'énerve à toujours me coller!" M'emportais-je.
-" C'est le gouvernement qui a imposer ces règles, ça tu le sais. Mais ce qu'il semble oublier, c'est pourquoi. Beaucoup de disputes on éclater à cause de la différence de caractère des personnes, c'est mieux pour tout le monde."
-" Je sais je sais mais tu veux que je fasse quoi, que j'aille près de lui et lui dise que c'est un vrai chiant, que je ne l'aime pas et tout ce qui s'en suit! Je sais que je suis pas une très gentille personne et je sais que tout ce que je viens de dire, je le penses vraiment, mais j'ai pas vraiment envie de lui faire du mal, tu vois?"
Elle hocha la tête avant de tourner les talons et de me lâcher une dernière phrase.
-" Trouve un moyen de l'éloigner!"
Je soufflais d'exaspération et partis dans la direction opposée. Peu de personne étaient encore dans les couloir, à croire que j'était le dernière à rentrer tout le temps en classe.
-" Tu sais, si tu ne m'aimes pas, il fallait me le dire en face."
Je me retournais pour faire face à Théo.
-" C'est pas ça..."
-" C'est quoi alors, tu ne vas pas me dire que ce que tu viens de dire à ton amie était faux."
-" C'est pas bien d'écouter les conversation des gens." Lui dis-je en croisant les bras en dessous de ma poitrine.
Théodore était triste, je le voyais dans ses yeux, dans son attitude, ses épaules était affaissée et ses yeux ne reflétaient pas la même lumière que d'habitude.
-" Ok, tu veux savoir ce que je penses réellement de toi, tu es un personne chiante qui depuis qu'elle s'est incrustée dans une de mes conversation n'arrête pas de me coller au basque et je commence à en avoir plus qu'assez que tu me suives partout!"
-" C'est donc ça. Tu sais, je t'admirai, en fait, je t'admire toujours, tu dis toujours ce que tu as sur le cœur et tu n'hésite pas à défendre ceux que tu aimes ou toi-même. Je ne sais pas si tu te souviens du petit garçon que tu avais défendu parce que les autre le tapait quand nous l'étions pas encore plus grands que trois pommes. C'était moi, ta force de caractère m'émerveillait et depuis ce jour, je te regarde de loin. Puis j'ai eu l'occasion de t'approcher."
Il parlait tout bas, et ce rapprochait de plus en plus.
-" Tu sais pourtant que on ne peut pas être proche." Le réprimandais-je.
-" Je sais, mais tu dégage une telle force. Comme un papillon, j'étais attiré par ta lumière . J'aurais voulu être ton ami. Mais tu n'en a pas envie à ce que j'ai compris. Je vais te laisser maintenant, et promis, tu n'entendra plus parler de moi."
Doucement, il posa ses lèvres sur ma joue, un frisson parcouru mon corps. Puis, il se retira et parti. Mon cœur, devenais lourd, un arrière-goût d'amertume trainait dans ma bouche. Car si je ne l'avouerai jamais, je m'étais vraiment attachée à Teddy...
***
Voilà le nouveau chapitre comme promis, encore désolé de ne pas vous en avoir posté plus tôt ^^. Un peu triste mais bon, il faut bien des haut et des bas. J'ai l'impression qu'il est nul! Donc dites-moi ce que vous en pensez!!
Bye bye les potos ;)
Caro
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Purpurine...( en réécriture)
RomanceIl y a bien longtemps, les hommes ont apprit à différencier la couleurs de leurs âmes. Ainsi, ils les classèrent en différents coloris. Mon âme est pourpre. Je suis Purpurine...