week-end pas si cool

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 Vendredi soir  21:06

Le temps devient de plus en plus sombre au fur et à mesure que le soleil se couche.  J'adore admirer les gouttes de pluie qui s'écrase violemment contre la fenêtre et les feuilles d'érable qui s'envole au loin. Emmitoufler dans une grosse couverture moelleuse à souhait, a la couleur semblable à celle d'un écureuil, et une tasse de chocolat chaud à la main, je réfléchis. J'ai été retenue avec 4 autres personnes, parmi les 15 élèves qui suivent la classe de journalisme, au concours de rédaction. J'ai beau retourner la situation mille fois dans ma tête, je ne comprends toujours pas comment une chose pareille a bien pu se produire sachant que je n'ai fourni aucun effort depuis plus de 3 mois, j'ai laissé tomber bêtement, ne me trouvant simplement pas à la hauteur. Au mois de juin avait eu lieu la première épreuve, si je puis dire, qui avait comme thème la malbouffe, raconter l'impact qu'ont eu les fast-foods sur les jeunes au cours de ces dernières années via des sources comme internet ou encore des magasines, récolter des témoignages de personnes qui exprimaient parfois leur mal-être suite à un certain déséquilibre alimentaire ou encore interroger le club du lycée spécialiste sur l'alimentation équilibré, ce même club qui distribue des flyers avec écrit en gros dessus « manger 5 fruits et légumes par jours » et qui tous les midis achètent des sandwichs jambons-beurre. Bande d'hypocrites, je l'ai immédiatement vu, à la minute où j'ai commencé à interroger celle qui se prenais pour la supérieure, Nina, qui ne savait pas faire la différence entre une pastèque et un melon et qui pensais que la carotte rendait vraiment aimable, autant dire que cette matinée la, avait été un vrai cauchemar.

« - Ellie ! Descends s'il te plaît, il faut qu'on parle. »
Oups. Cette phrase me donna des frissons d'un coup. Je savais déjà ce qui m'attendait au rez-de-chaussée. Le bulletin du premier trimestre était arrivé en début de semaine et il n'était franchement pas éblouissant. Plusieurs fois, auparavant, ma mère avait essayé de me réprimander, mais ses mots étaient sans impact véritable, j'ai constamment la tête ailleurs, et mes notes sont là pour le confirmer. J'ai descendu les escaliers avec une certaine moue et manqua de peu une des marches, super, je suis complètement fannée et j'ai pas du tout envie d'entamer une quelconque discutions.    

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