surveillance rapprochée

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« Bon, assied toi. Depuis l'arrivée de ton bulletin ont n'a pas vraiment eu l'occasion de parler de tes notes, ni même de mettre au clair la situation...

Bingo.

- Tu veux parler du fait qu'Elliot sois six pieds sous terre ou de votre séparation avec papa ?

- Ne parle pas comme ça de ton frère, me menaça t'elle, j'essaye de faire au mieux pour gérer la situation, mais je n'y arrive pas, et tu ne m'y aides pas non plus, ton père et moi n'avons pas supporter ce qui s'est passer, je n'ai pas d'autre explications à te fournir.

- Je pense que la mort d'Elliot n'a été qu'une excuse pour divorcer, c'est pas comme si vous arriviez a vous supportez avant.

- Je suis désolée Ellie, je ne voulais pas que ça se passe comme ça, la situation nous a échapper, c'est très dur, laisse-moi du temps, par contre, je ne veux pas détourner la conversation, mais tes mauvaises notes elles, sont présentent depuis quelque temps déjà, tu ne dois pas te laisser distraire par ce qui arrive, je sais à quel point le club de rédaction compte pour toi et je suis très fière que tu aies été sélectionnée pour le concours, mais les autres matières sont très importante aussi, ta moyenne à chuter considérablement alors j'ai pris une décision.

- Je sais que mes résultats n'ont pas étés à la hauteur depuis ce que nous savons tous, mais c'est pas en me faisant arrêter tout activités extrascolaires que mes notes se mettrons a grimper en flèches, grinçais je, les sourcils complètement froncés.

- Bien sûr que non; j'ai décidé que tu aurais des cours supplémentaires de biologie tous les mercredis après-midi jusqu'à l'amélioration de tes notes, j'ai fait appel à un de tes camarades de classe qui proposait son aide, et tu ne peux de toute façon pas refuser.

- Oh et qui a eu la bonté et l'extrême gentillesse d'accepter cet honneur que de me donner des leçons tout en me regardant de haut ? Marmonnais-je les yeux levés au ciel.

- Heum, Oliver, je ne sais plus son nom

- Pas besoin, moi, je le connais, je ne te remercie pas maman. Lui balançais-je tout en remontant les escaliers, espérant toujours à entendre un rire, puis un, " c'est une blague !" Qui n'arriveront jamais.

- Avec Plaisir.

- Bonne nuit maman. »

Je sais qu'elle essaye de bien faire, mais avant tout ça, mes notes désastreuses n'avaient jamais été un problème, au point d'en arriver là. Je pensais que les cours de maths étaient déjà un enfer, mais là, je préférais mille fois me coller sous les roues d'un bus roulant a 200 km/h plutôt que de passer mes mercredis avec lui. Ces après-midis-là étaient mes moments préférés pour observer la nature, nourrir les écureuils discrètement ou encore rédiger des articles à propos de tout et n'importe quoi, franchement bien joué Ellie, tu t'es surpassé cette fois. Enfin après ça, je n'avais qu'une seule envie, m'étaler sur mon lit et ne plus bouger jusqu'à la fin de ma vie. J'ai pris dans ma commode un t-shirt blanc et mon bas de pyjama gris préférée, on n'était tout juste au début d'octobre, et le froid se faisait parfois ressentir à l'intérieur, enfin frileuse comme je suis, même dans un sauna, je trouverais le moyen d'avoir froid. Une fois dans mon lit, mes deux énormes couvertures polaires sur moi me faisaient ressembler à un énorme ours qui se tourne et se retourne cherchant une position confortable pour s'endormir, trouver le sommeil n'était pas chose facile. Je pensais à Oliver, ce garçon était non seulement intelligent, plutôt agréable à regarder, mais c'était surtout un emmerdeur de grande envergure, un monsieur je-sais-tout-et-je-le-fais-savoir insupportable, qui dévisage tout ce qui bouge. Je n'étais même pas étonnée qu'il se propose pour des cours supplémentaires, ce genre de garçon doit exposer son intelligence devant le plus de personnes possibles, c'est dans sa nature, mais surtout, ce crétin a été surpris par l'insupportable prof de chimie il y a deux semaines, à donner des antisèches à Dani, alors évidemment il fallait se faire racheter auprès du proviseur, c'est devenu surveillance rapprochée.


Et maintenant je suppose qu'il faut bien que je parle un peu de mon frère. Ce n'est pas très clair, il n'y a pas grand-chose à dire, il est mort il y a 6 mois et c'est de ma faute, je l'ai tuée.

thérapie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant