Chapitre 10: Une exception.

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PDV Mél.

Migraine de m.... !!!! Je me lève un bon quart d'heure avant les bips de mon réveil. Je me traîne du mieux que je peux jusqu'à la salle de bain. Sa tape tellement dans ma tête, que je suis obligé d'avaler un comprimé contre ce "fichue" mal de crâne. Mon humeur risque d'être massacrante ce matin. Je prie pour que le comprimé agisse dans l'heure qui suit.
Je me force à manger ce matin, pour ne pas avoir mal après le médoc que j'ai pris il y a un bon quart d'heure maintenant, sans que pour autant il agisse sur mon mal de tête. Des tartines et un bon latte voilà qui fera l'affaire.

Après le cinquième essayage, je trouve enfin un jean skinny feat noir taille haute avec une blouse jaune moutardes et des ballerines noires.

J'allais oublier d'emmener de quoi manger ce midi, je mets en barquette ce qui reste du repas de hier soir. Il ne reste pas grand chose, après qu'Elliot soit passer par là. Je ne sais plus combien de fois exactement il s'est reservit. Eliot, j'avais pas penser à lui depuis ce matin, du moins je me force.
"Qu'est-ce qui ta pris de l'inviter à boire un verre ce soir???" gronde ma conscience.
Je me sens envahis par la honte en repensant à la soirée. Je n'en revenais pas d'avoir agis ainsi pfff, mais ce qui me rassure c'est que j'allais en savoir un peu plus sur ces intentions. Sa m'obsède presque de savoir si il avait quelqu'un d'autre dans sa vie. C'était mon but de savoir plus sur sa personne. En deux jours seulement j'ai étais attiré par lui comme par un aimant. Le fait de l'avoir rejeter hier soir prouve bien que je ne veux pas qu'il joue avec moi. Je suis trop émotive, je m'attache tellement vite. Il faut dire que j'ai eux un peu peur du déroulement de la soirée d'hier, si il était rester. Mon manque de confiance pourrait le faire fuire. Pourtant on est rien pour l'autre, mais je voulais savoir si il était en couple ou pas.
Je pris mes affaires et ferma à clé derrière moi, avec les idées encore plus embrouillés que hier soir. Ce qui me valait ce mal de crâne atroce. A la vue des rayons du soleil je dûs mettre des lunettes solaire, pour ne pas souffrir encore plus. J'attendais le bus.
Je me mis tout au fond avec mes écouteurs dans les oreilles, sans écouter de la musique pour autant. Mais juste pour éviter se tintamarre à mon cerveau. Le trajet fut lent et je laissais mon esprit divaguer, il étais trop dur de réfléchir.
Ce n'est qu'en rentrant dans le secrétariat que j'enlève mes lunettes solaires et les écouteurs. Je remis mes lunettes de vue, oui sans elle je ne vois pas grand chose.

-Nina: Belle gueule de bois.
-Moi: Si seulement c'était ça, Bonjour.
-Nina: Bonjour, je vais pas te demander comment tu va car vu ta tête on se doute bien que ce n'est pas le grande forme.
-Moi: C'est clair, cette migraine ne veux pas me quitter.
-Nina: Ouche! Bin courage alors pour ce qui t'attend.

Me faisant d'un signe de tête en direction du bureau du proviseur.
Je la regarde tout étonné.

-Nina: Mr Piedde te veux dans son bureau le plus rapidement possible, depuis qu'il est arrivé, il a demandé après toi.

Super !!! J'avais vraiment pas besoin d'un affrontement si tôt !!!!

-Moi: Merci Nina.

Je prends quand même la peine de déposer mes affaires dans mon bureau, la porte communiquante est grande ouverte. Il a du s'apercevoir de mon arrivée.
Je cogne sur la porte, toc, toc, toc.

-Elliot: Entre Mél. Bonjour.

Il savais que c'était moi, alors qu'il était plongé dans la paperasse. Il m'étonne comme toujours.

-Moi: Bonjour, Mr Piedde.

Il me regarda enfin, l'air surpris,  j'aurais bien pu l'appeler par son prénom, mais je sais plus comment agir face à lui. Après ce que je lui avait fais.

-Elliot: Mr Piedde!!! Hum !!! Hum!!! (Se raclant la gorgé).

Il se leva et alla fermer sa porte de bureau et la porte communiquante à nos bureaux. Il revient vers moi, trop près de mon corps à mon goût. Il prit mon menton entre son pouce et son index.

-Elliot: Je préfère que tu m'appelle Elliot, oui on est au bureau mais n'oublie pas que tu m'as vu à moitié nu hier soir et que tu m'a mis dehors peu après.

Il posa un tendre baisers sur mes lèvres. Mon corps réagit et c'était comme un miracle, je n'avais plus ce mal de crâne moi qui essayais depuis le matin même à m'en débarrasser. Le rouge me monta aux joues, le feu s'empara de mon corps. C'est un supplice.
Il retire ces lèvres aussi vite qu'il les a déposés. Je n'arrive même pas à réagir ou dire quelque chose.

-Elliot: Donc je disais qu'Elliot c'est mieux.

Je mordus ma lèvre inférieur, ces lèvres sont si délicieuses. "Mél ne te fais pas entuber".

-Moi: Elliot tu voulais me voir.

Enfin quelque chose sort de ma bouche.

-Elliot: Je voulais revoir pour te dire de ne pas oublier notre petite réunion quotidienne du midi. Qui commence aujourd'hui.
-Moi: Oui je m'en suis rappelé, je vais me mettre au travail. J'ai beaucoup à faire.

Me sentant ancré toute fébrile après ce baisers chaste.

-Elliot: Je ne te retiens pas plus, car connaissant ton patron, si tu as du retard dans ton travail, il sera y remédier. Tu connais les fessées ???
(dis t'il d'un air moqueur mais sérieux aussi, suivi d'un clin d'oeil).

Je le dévisage, ne savant pas quoi dire au début mais vu son regard rempli de malice j'ose.

-Moi:(d'un air un peu autain) Je ne crains ce genre de punition.

Son visage s'assombrit, je pensais que c'était une blague mais vu sa tête je  ne sais pas s'il plaisantais ou pas.

-Elliot: Tu sais avoir du retard, est un signe de non savoir vivre, à mes yeux. Le meilleur moyen d'y remédier pour que sa n'arrive plus c'est une punition exemplaire.

Non mais sérieux, il me ferait peur.
Je retourne à mon bureau et je me suis mis au travail. Elliot jeta un coup d'oeil de temps à autres en ayant un sourire malsain.
Midi sonna très vite, trop vite à mon goût. Je rejoins celui-ci dans son bureau avec mon repas mais il m'arrêta en me disant qu'il avait ramèner le repas pour nous deux ce midi. Je me suis sentie gênée, mais contente de l'attention qu'il me porta. Le repas se passa bien enfin si on peut appeler ça un repas parce que entre chaque bouchée on arrêter pas de parler du boulot. On se transmettrais tous les détails importants.
Petit à petit je faisais mes marques. Quand on eu finit je lui remercier de l'attention.
Je me remis au travail et l'après midi passa plus vite que le matin. Ce n'est pas pour autant que l'idée du verre de ce soir avait quitter mon esprit. Bien au contraire ça me stresse de plus en plus. Je n'étais plus habitué à avoir ce genre de "rencard".

-Elliot: Tu peux partir Mél.

Il me surpris en pleine pensé.

-Moi: Oui, je range et je rentre.

A mon avis il a du oublier l'histoire du verre. Le stresse redescend.

-Elliot: Tu veux que je passe te prendre pour allez boire ce fameux verre...

"Ben non, il n'a pas oublier". 
Je lui coupe la parole.

-Moi: Non, non on se rejoindra au vanillier, tu connais ????

-Elliot: Oui, mais il y a plus discret comme bar tu ne penses pas ???

-Moi: Tu peux toujours refuser l'invitation !!!

-Elliot: À quel heure???

-Moi: 19h30.

-Elliot: Vas pour 19h30, tu est sur de pas vouloir que je passe te récupérer???

-Moi: Non, on se rejoint la bas.

Je prend mes affaires et après avoir rangé mon bureau.

-Moi: À toute a l'heure.

-Elliot: Il me tarde.

Il réussit toujours à me faire rougir, je quitte mon bureau et pour ne pas changer Nina et Marthe étaient déjà partis. Je n'ai même pas eu le temps de les voir ce matin encore moins cette après-midi. Je quitte le lycée pour attendre mon bus, qui ne tarda pas.

Mr Le Proviseur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant