Mr Le Proviseur.

Chapitre 4: Surprise!!!

Bip,Bip,Bip encore ce ficheux réveil. Je me lève, la tête encore dans les nuages. Quand je repense à hier, mon coeur se serre. Il faudrait vraiment que j'arrête de me faire des illusions. Mr Piedde ne fricote pas avec une fille comme moi. D'ailleur je sais toujour pas comment il s'appelle, ni son âge exact.
Il a mieux à faire avec des femmes  plus mûres, mince et tout le tralala qui va avec.
Sur cette pensée, je me traîne péniblement jusque là cuisine. Je prépare mon latte. Je n'ai pas encore faim ce matin. Je le boit tranquillement, en essayant de me changer les idées. Mais c'est dur de ne pas pensé à lui. Je finit et me dirige vers la salle de bain, me debarbouille et file dans la chambre pour m'habiller.
Après trois essayages,je me rabats sur une jupe crayon de couleur prune, une blouse rose pâle qui laisse voir juste ce qu'il faut.

Flash-back :
Dès le collège, les filles m'ont menés la vie dur. C'est vrai que je me suis développé jeune. J'avais des seins des le Cm2. Quand j'y répense, elles devaient être jalouses. Un jour, alors que j'avais mis un haut un peu plus décolleté que d'habitude. Elles m'ont surnommé Miss Balcon ou Lolo Ferrari. Je m'en suis pris plein la tête.  Pendant une année entière, j'ai été leur cible. Elles ont réussi à me complexer la dessus.

Des talons roses compléteront ma tenue. Je laisse mes boucles tombées sur mes épaules. Je finiole tout sa, récupére mon sac, les clés et je suis prête à partir.
07h15 Je ferme à clé et commence à descendre.
Arriver au pied de l'immeuble, je suis estomaqué.
La, tout au bout d'allée, se tiens devant sa voiture Mr Piedde. Qui au passage a une magnifique Audi A3 noir. " On s'en fou de la bagnole, que fait-il ici"???

-Lui: Si on finissait notre petite conversation d'hier soir. Je crois qu'on parlais de toi.

Je réagis pas, je dois dormir encore, je me pince aussi fort que possible.

-Moi: AIE.

Sa fait un mal de chien et non je ne rêve pas.
Il veut qu'on parle de moi. Sa me flatte qu'il puisse s'intéresser à moi. Ou bien c'est qu'il a une autre idée derrière la tête. Sa doit être sûrement sa.

- Lui: Montes.

Il n'a pas perdu son ton autoritaire, il ouvre la portière côté passager.

- Moi: Je...., je...... .

J'hésite, mon corps est prêt à bondir, mais mon coeur lui ne sait pas quoi faire.
Allez, ce n'est qu'un tour en voiture.  C'est pas comme si il allait me sauter dessus. Et pourtant juste en réfléchissant, j'aimerais bien qu'il me saute dessus.  C'est ma petite culotte qui serai contente.  Six mois que personne ne l'a retirer. Je suis clairement en manque. C'est pas pour autant que j'ai une grande expérience, à 21 ans, d'autant plus que j'ai connu un seul et unique homme sexuellement parlant.
Ma conscience me fiche une bonne claque, pour me tirer de ma rêverie.

-Moi: OK.

J'en reviens pas d'avoir accepté. Je monte dans la voiture, pendant que ma conscience me foudroie du regard. Il referme derrière moi et monte à son tour. Il démarre.
Et la un long silence s'installe. Je sais pas quoi dire, je cherche mais je suis encore sous le choc.

-Lui: Alors, surprise vu la tête que tu fais. 
-Moi: Très surprise, mon patron passe me prendre alors qu'on se connaît à peine. C'est intriguant non???
-Lui: Pour tout te dire, j'ai longuement hésité avant de venir. Mais je suis la maintenant, et je veux apprendre à te connaître
- Moi: Je sais pas quoi dire.

Je pense à voix haute.

-Lui: Et moi alors, tu crois que cela à était facile de me retrouver en face de toi??? Non mais pour toi je veux bien essayer de faire des choses inhabituels.
-Moi: Pourquoi moi???
-Lui: J'ai l'impression tout au fond de moi que tu es différente.

"Attend mec, tu louches ou bien. C'est sur que je suis différente par rapport à tes tailles 36".
Je me braque, j'ai compris son manège.

-Moi: J'ai compris ce que tu veux. Baiser, oui Baiser avec une ronde. Tu me séduis, tu me met dans ton lit. Et pour finir tu me lâches comme une veille chaussette et me renvoie. C'est ce que tu as du certainement faire avec les autres avant moi. Des incompétentes, tu disais ?????

"Mon oeil".
Il freine brusquement. Heureusement que j'avais mis la ceinture.
J'ai encore pensez à voix haute. Vu son regard il n'a pas l'air d'apprécier.

-Lui: Tu peux toujours prendre le bus.

Je dis souvent tout haut ce que je pense tout bas. Faudra vraiment que j'arrête de faire sa. Vu sa réaction quelque chose me dit que je l'ai vexé.

- Moi: Désolé.

J'y suis aller un peu fort, m'excuser était la moindre des choses. Il se remet en route.

-Lui: Il fut un temps où j'aurais penser exactement comme sa. Mais plus maintenant. Mais on est ici pour parler de toi, pas de moi.