XIII - Nuit de Mai

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En une éternité tous ses traits se dessinent,

La chaleur se répand en mon corps si tendu

Par l'attente et le rêve. Un instant éperdu

D'un contact où ma peau transcende sa main fine.

O doux instant rêvé dans ces nuits sans sommeil

Et où le désespoir venait jeter son trouble.

Doux instant emporté où mon cœur se dédouble

Dans leur réalité et l'éclat d'un éveil.

Un peu, encore un peu. Reste patient, mon cœur.

Souffle-moi quelques mots qui puissent m'assurer.

Bientôt, ô très bientôt ! La distance est brisée.

De ce rêve au toucher, parle-moi, âme-soeur !

Ne nous arrêtons pas en cet ébahissement !

Je t'ai dit mes pensées, ma mémoire secrète,

Et je vois le futur comme une grande fête

Où ta parole enfin traduit tes sentiments.

Doux toucher, doux instant de bonheur infini

Où ta main, douce et chaude, m'a transmis ta pensée,

Tes yeux pris dans les miens _ souvenir adoré _

Ton sourire enchanté d'avoir lié nos vies.

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