Transformers x Humans

Deuxième chapitre : Pressions

Washington, cafétéria au lycée Gabriel Touchard, 12 heure 00, point de vue de Flavien, 1 heure 30 avant les cours :

_ ET AU MENUS MESDAMES ET MONSIEUR toujours aussi grognon au passage, nous avons notre bouffe ! Gueulais-je pour rire, visant bien évidemment mon petit Dalyan.

_ Ferme ta gueule, putain ! S'énerva-t-il en me frappant.

Huhu, je savais que j'étais toujours le tabou numéro un d'un sujet, parce que j'étais un grand fan des transformers, et que chaque événements bons et mauvais, me donnaient envie de voir un véritable transformers, un autobot, devant moi. Mais à la place, j'ai perdu mon grand frère, pas de chance hein ?

J'avoue qu'à sa mort, j'étais resté indifférent. Mon frère Adrien et moi nous nous connaissions pas vraiment, presque pas ; il faisait partie de l'armée de terre. Et paf... Il est genre "dead", écrabouillé par un décepticon.

Mais cela m'a plutôt poussé à vouloir rencontrer un autobot.

_ Hé les gars, dit Délia, si on pouvait rencontrer un transformers, n'importe lequel, ce serait qui ?

_ Le décepticon qui prend le frère de Flavien pour une semelle, répondit sarcastiquement Dalyan.

Je n'ai pas pu m'empêcher de rire à sa blague.

_ Comment tu veux qu'il tienne sous son pied comme une semelle ? Il a dû être engouffré carrément dans le pied !

Les filles étaient dégoûtées - Sydney un peu moins quand même - qu'on rigolait sur un truc pareil. Mais ça m'était égale, je voulais juste en rire, et non pas tout dramatisé. Pourquoi faire de toute façon ?

_ Vous voulez qu'on se rejoigne où ce soir ? Demanda Sydney en buvant une gorgée d'Ice Tea.

J'envoyai un regard complice à Délia, qui reprit direct son sourire, à s'en frotter les mains :

_ Voilà, les dernières pistes ont été dévoilées vers le lac de Seattle. On y va.

Sydney et Dalyan faisaient pile la même tête que j'imaginais ; dépités, pas d'accord. En colère presque, c'était marrant mais aussi effrayant à voir.

_ Merde, non il est hors de question que je foute un de mes pieds là-bas ! S'énerva Sydney.

_ Aller directement vers le point B, c'est du suicide ! Reprit-elle, imaginez que ce n'est pas un autobot, mais un décepticon. Ok, la guerre n'est plus, mais... Ils ont déjà gardé une seule fois leur parole ? En plus c'est hyper loin merde quoi !

Dalyan était totalement de son côté, et il ajouta :

_ Allez-y tous les deux, mais c'est sans nous bande de malade.

Washington, Lac de Seattle, 20 heures 40, point de vue de Dalyan :

... On était devant le lac, j'avais les écouteurs dans les oreilles pour me détendre, non non non, j'était carrément pas détendu, c'était exactement le contraire de ce mot. Bordel, mais pourquoi j'ai été convaincu aussi facilement ?

J'avais la boule au ventre, les traces étaient encore là, mais aucun flics, ni rien aux alentours, rien de ce qui pouvait faire croire que quelque chose s'était passé ici, sauf les pas titanesques, et quelques bâtisses qui sont détruites.

Plus aucuns doutes, ils étaient revenus, mais qui ? Quoi ? Comment ? Mais toutes ces questions ; je n'étais pas le seul à me les poser, les autres aussi se posaient les mêmes questions que moi.

_ Faîtes gaffe, ordonna Flavien sérieux, ils ont dû mettre des détecteurs de mouvements, ils ont aussi des tourelles automatiques sûrement postées aux alentours.