Dixième chapitre : Urgences, désapprobations

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Cuba, 2 heures 14 du matin, point de vue de Flavien :

Cours cours cours cours cours cours ~ fais le pour ton cul allez allez allez ~ si tu t'arrêtes, tu te feras bouffer le fion au dîner dîner dîner ~

_ ARRÊTEZ BANDE DE MÔMES MAL ÉLEVÉS ! Hurlait une voix derrière nous, celle de Simmons. 

_ On entendra ma voix ~

_ Je rêve ou tu chantes Garlics ? Me demanda Dalyan désespéré que je chante dans un moment pareil. 

_ J'essaye de prier Amora la déesse de la Moutarde pour qu'on s'en tire entier mon cher ami, et là je suis sur le point de lâcher. 

_ Eh merde, il est vieux mais il a de l'endurance l'autre taré ! 

Je l'écoutais à peine. La mienne d'endurance, n'en pouvait plus, j'étais à bout de souffle. J'essayais tant bien que mal de suivre Dalyan, mais alors que nous traversâmes une route un énorme bus nous sépara de Simmons. J'ai entendu les filles pleurer, du moins être extrêmement inquiètes au téléphone.
Il fallait pas, c'était moins pire de ce qu'elles s'imaginaient !

Dalyan me disait de continuer de courir quand il vit que je commençais à flancher. Il a cru que j'étais un robot ou quoi ? En parlant de robot, la question à votre réponse de "où sont passés les décepticons et Bee", la réponse est simple : on n'en savait rien. Pour nous avoir, Simmons a dû nous assommés. Ouais, moi j'vous dis, des invitations pour partir en voyage, j'en ai eu des meilleures !

Je courrais quelques mètres encore avant de me sentir tomber au sol, Dalyan s'arrêtant pour me porter. 

_ Allez putain mec, c'est pas le moment ! 

Je marchais, trottinant presque, en m'aidant de mon ami qui regardait désespérément un endroit où nous pourrions nous cacher. Soudain, une ruelle bien bien sombre s'offrait à notre gauche, et nous disparaissions dans celle-ci. J'en pouvais tellement plus que je m'effondrais dans un sommeil profond, dans les bras de Dalyan. 

Point de vue de Dalyan : 

Eh merde ! Flavien venait juste de s'endormir de fatigue, tandis que le timbré courrait dans la mauvaise direction avec ses hommes en noir. Je savais pas du tout comment me sortir de cette merde, et les géants que je gardais un jour plus tôt ont disparus ! Mais je m'en foutais, pour tout vous dire je me préoccupais plus de ce ronfleur et moi.

_ Il faut retrouver les autres mec... Chuchotait la voix de Flavien à moitié endormi. Ils sont coursés après ces gars chelous...

_ Mais t'es pas censé être inconscient toi ? T'es marrant Flav', tu veux que je les trouve où moi ?! 

_ Bah... Les appeler directement tête de noeud, c'est plus facile nan ? Me disait-il en me tendant son téléphone.

Je ricanais, nerveux. Ooh bordel, je sens que cette histoire est en train de partir en vrille...
Attends....

_ T'avais pas perdu ton tel toi ?

_ Heh... Ze l'ai volé à un passant en l'ayant bousculé.... Rigolait bêtement Flavien.

Chicago, 2 heures 30, point de vue de Délia :

_ Syd ? Arrête ça.

_ Quoi arrêter quoi, hein ?

Elle était furieusement agacée. Mais je savais ce qu'elle avait, donc sa mauvaise humeur ne m'agacée pas pour autant.

_ Tu sais très bien ce que je veux dire. Et arrête de piquer mon alcool ! J'ai pas envie qu'on pique ma place d'alcoolique.

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