Cinq- Formation

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François:

   -Putain ça les brise. Non mais sans déconner quoi. Quel est la probabilité que cela arrive ? Dit Thomas.
-Je ne sais pas mais, elles sont sûrement très faible. Répondit Lucas.
-Et même quelqu'un sait où l'on est ? Tout est noir. Intervient Mohamed.
-On a plus qu'à attendre quelqu'un pour que Lucas fouille ses pensées. Dis je.
-Et toi tu ne peux pas repérer les lignes de pouvoirs ? Demande Lucas.
-Non je ne ressens rien ici, ni lignes, ni pouvoirs. Dis je.
-C'est vrai que toute à l'heure j'ai essayer de me téléporter, cette opération ne fut pas couronné de succès. Continua Mohamed.
-Vous pensez que nos pouvoirs serait désactivés ici ? Questionna Thomas. Une loi physique ou autre qui nous interdirait d'user de magie.
-Non, on arrive déjà à outrepasser nos lois, on doit juste mal s'y prendre. Dit Lucas.

   Pendant que nos jeunes héros bavardaient, ils ne firent pas attention aux bruits qui venaient de la forêt. Cette forêt appelée "uudestisyntyminen" était nommée comme cela, car une légende racontait qu'il y a moult et moult siècles, la plus destructrice des batailles avait eu lieu dans cette forêt, le sol était devenu stérile et irrégulier, mais au bout d'une dizaine d'années, cette forêt avait repoussé, encore plus belle et luxuriante. Mais ce n'était qu'une légende, comme une forêt si verdoyante, aurait pu laisser place à une forêt sombre et inquiétant. Comment une telle forêt pourrait cacher en son sein de tels assasins.

Au moment où ils theorisaient de nouveau sur leurs pouvoirs magique ( et où le narrateur à décrit un forêt à la noix ), une troupe armée arrivait vers eux. Cette troupe était composé de trente soldats et un capitaine, elle faisait partie des troupes d'élite qui composaient la nation, les missions qu'ils avaient faîtes étaient couronnées de succès. Ce jour là malheureusement, on l'avait payer afin de retrouver des pilleurs qui avaient volé des documents confidentiels. Leur mission était de les retrouver mort ou vifs et de ramener les documents à leur propriétaire.

-Imaginez qu'on est dans un monde parallèle gouverné par une méchante sorcière et que notre but soit de l'arrêter,  que nous pouvoirs nous furent donner dans ce but. Dis je.
-Franchement, d'habitude François tu as les pieds sur terre, mais là tu vas chercher loin, on doit juste être entrain de rêver. Dit Lucas.
-D'accord donc qui est le maitre du rêve?  Demandais je. C'est une question rhétorique, chacun va répondre lui.

À cet instant, les deux groupes, les soldats, et nos héros se croissent. Nos héros désarmés, les soldats eux étaient armées d'une lance ou d'une épée, sûrement de la noblesse qui voulait s' amuser, quand ils retourneront en ville, ils reprendront leurs fusils. Mais enfin pour l'instant, chaque groupe était désemparé. L'armée ne sachant si les pilleurs étaient devant eux. Et nos héros ne sachant si ils devaient fuirent au risque d'être abattus sans sommation.
Au final, l'armée fit les premiers mouvements, ce furent des mouvements d'encerclement.
Parmi cette foule, une personne se détachait du lot, elle portait un tricorne, avec une veste noire décorée de quelque décorations militaire.
Cette personne s'avança et nous lança :

-Pas un geste truands, sinon nous n'hésiterons pas à vous empaler. Nous serons clements si vous rendez immédiatement les documents volés à Lord Thomas Vi Encre. Les ordres que vous recevez vous sont donné par le capitaine de régiment d'infanterie numéro 23 du 6eme corps d'armée, le capitaine Sir Hannibal DePlume.
-Excusez moi de vous contredire, mais vous faîtes erreur sur les personnes, nous n'avons rien volé. Dis je calmement.

Quand je dis cela, le capitaine demande à ces hommes de nous fouiller. Après cette futile fouille, le capitaine s' excusa brièvement, il était trop blessé dans sa fierté pour vraiment s'excuser, après tout, il venait de se tromper. Mais malgré tout il nous confia à cinq de ses soldats afin de nous conduire à la capitale de leur pays, afin de nous faire passer devant la cour pour "non assistance à agent public" et "perte de papier d'identification".

C'est sur le chemin pour la capitale que nous nous réveillons enfin.

Lucas:

   Cette nuit fut agitée, c'est le moins que l'on puisse dire, entre le rêve loufoque que je fis et les courbatures que je ressentais alors que je n'avais rien fait, cette journée s'annonçait très désagréable.

   Avant de me préparer, je fis une chose qui me derangeait, je testais si mes pouvoirs étaient encore là. Et en effet, ce n'était qu'un rêve, j'avais encore tous mes pouvoirs.

David :

   C'est décidé aujourd'hui, mercredi, j'annonce mes sentiments à Emily. Cette idée restera graver dans mon esprit, peut importe ce qui se passera je lui dirais. "Peu importe ce qu'elle répondra, je serai toujours là".

Par peur d'arriver en retard et de ne pouvoir la croisée, je partais en avance, peut-être un peu trop étant donné que le lycée ouvrirai dans une heure. Mais bon mieux vaut tôt que tard. Je dus juste attendre trentre minutes le temps de l'apercevoir, malheureusement, je ne pus lui parler car Francis arriva en même temps et me monopolisa.

-…. Et sinon je t'ai déjà dit que j'ai des étrangers sequestrés dans ma cave ? Dit Francis.
-Ouais c'est cool.
-Ce que je déteste chez les étrangers, c'est le fait qu'ils nous volent notre travail quand ils ne nous volent pas tout court. Continua-t-il.
-Tout à fait d'accord.
-Le pire c'est pas les étrangers mais les juifs je pense. C'est quand même à cause d'eux qu'on a eu la seconde guerre mondiale et des millions de morts. Dit il.
-C'est fou quand même.
-OOOOOO TU M'ÉCOUTES. cria-t-il.
-C'est bon pas la peine de gueuler. Je t'écoute.
-Je disais quoi du coup ? Demande-t-il.
-Bon ok je ne me souviens plus.
-Voilà. Tu penses encore à Elle ? Questionne t-il.
-Mais non pas du tout. Je l'ai totalement oublié. Dis je.
-Bon ok si tu le dis. Moi je te laisse je dois y aller. Et toi aussi tu dois aller en cours.

Et voilà encore une occasion de ratée, promis à la pause, je me lance.
Ces deux heures de cours furent les plus longues de ma vie. Parler de la Macédoine n'avait pas forcément acquis ma plus grande approbation. Pas que le sujet soit inintéressant, la création d'un empire est toujours cool à apprendre, non le moins intéressant dans ces cours était les vannes pourries que tous ces idiots sortaient en pensant être drôle. Ça c'était inintéressant et ridicule.

Après ces deux heures du marathon du rire improvisées par mes camarades, je sortis quasiment mort de la classe et surtout, je sortis vite afin de voir Emily. Et je la vis, aux bras de Francis, ils s'embrassaient. Je suis parti du lycée tout court, je fus disqualifié du tournoi de boxe, et fus malade pendant quelques jours, des nausées me prenaient, voir Emily et cet idiot ensemble me donnait envie de pleurer, la savoir heureuse avec un autre me faisait tant souffrir. Surtout que l'autre était mon meilleur ami qui savait que je l'aimais. Putain et dire que je lui avais sauvé la mise tant de fois. Merde, je ne lui parlerai plus jamais, certes cela fait gamin, mais mon ego est brissé, ma confiance aussi, mon coeur aussi.
La véritable citation que j'aurai dû dire était : "Si ce qu'elle dit est négatif, je deviendrai dépressif".

… :

   L'une des meilleures citations que je n'ai jamais entendue est : "Aimer pour détruire ou renier pour protéger". Cette phrase ne fus jamais aussi vraie pour moi aujourd'hui. J'ai du renier mon amour pour protéger celui que j'aime. Je ne referais pas la même erreur que les précédents "Noirs". Les héros ont essayer d'imposer leur foi, ils ont juste réussi à provoquer des massacres ou des guerres. Les seules choses que les "Noirs" connaissaient, c'était se battre, ou la loi du plus fort. Leurs pouvoirs n'étaient que offensifs, les miens sont érudits, ils n'ont pas pour but de soumettre, mais d'enseigner et d'apprendre. Lesquels de ces pouvoirs seront les plus efficaces pour apporter la paix ? La paix peut-elle se gagner par la force ? Ou doit-elle être gagner par l'élévation des esprits ? Seul l'avenir nous dira qui avait raison.

CinqOù les histoires vivent. Découvrez maintenant