Le cerf (issu du "Concours des poètes libres")

7 1 0
                                    

Dans ce monde froid et interdit,
Dans ces ténèbres se consumait ma bougie.
Et sa flamme insignifiante,
N'éclairait que peu mes pensées couleur amiante.

Mon chandail, devenu avec le temps bien mince,
Qu'avec mes larmes encore une fois je rinçais,
Ne me tenait plus si chaud dans cet endroit qui me rendait lasse,
Lui aussi avait été consumé.

Puis, comme une oasis au milieu du désert,
Comme une clairière au centre d'une forêt défendue,
Face à moi, apparu un cerf,
À la pupille brillante et au regard détendu.

Ses bois étaient magnifiques, il est presque impossible que je les définisse,
Et sa présence rendait l'atmosphère si calme...
Au bout de chacun de ses ramages fleurissait une iris,
Mon cœur s'est alors montré, voulant briser cette habitude que je l'empalme.

Son battement produisit alors un mélodie harmonieuse,
Les ténèbres et les apparences devinrent pâles,
Je me rendis alors compte que le cerf, c'était toi, la fille aux yeux de rêveuse,
Et que plus rien ne comptait à part ta prunelle joviale.

Les mots que tu m'as dit ce jour-ci,
On changeait pour toujours ma vie,
Ma chandelle et mon pull tu renouvelas,
Et nous partirent main dans la main dans ce monde où ma tristesse avait eu son glas.

Est-ce que tout ceci n'était qu'une illusion,
Due à mon quotidien monotone?
Je pense qu'il n'est plus la peine d'y porter de l'attention,
Étant donné que je suis tombée sur une personne, et que c'est la bonne.

Merci pour ta déclaration,
Celle qui me sortit de mon ambiante dépression,
Celle qui marqua le début de notre union,
Celle qui pour toujours nous fait vivre à l'unisson.

(15/04/18)
Concours par MR_KEDDY

Stargazing [RECUEIL #2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant