TOME 3: 1 fille + 1 garçon = 1 belle histoire d'amour

Chapitre 12

Léa :

Je m'étais mise à crier. J'en avais vraiment marre. Il faut qu'ils bougent. Lucas me regarde avec des yeux perdus. Haaa! Je m'en vais, et me dirige vers les toilettes les moins peuplés.

Camille:

La porte qui s'ouvre me réveille. J'ai les yeux et les lèvres secs. Je les humidifie et le goût salé ses larmes m'envahi la bouche. Je regarde les pieds qui sont là. Les chaussures me disent quelque chose... j'entends alors des larmes ... La fille ouvre le robinet, et doit surement se laver les mains. Elle se tourne vers le mur et donne un grand coup de pied dedans tout en criant " Putain". Elle pousse un cri de douleur, et tombe au sol. Elle murmure des "pourquoi" tout le temps. Je regarde le mur de séparation devant moi, me repenche, et remarque qu'elle pleure vraiment. Je me lève discrètement, ouvre la porte en silence.

- Léa ...

Elle ne lève pas la tête.

- Léa ...

Je me penche et lui touche l'épaule.

- Laisse-moi. Dit-elle en se dégageant.

- Je suis désolée. Juste désolée.

Je me retourne mais je ne peux pas avancer. Je voudrais partir, mais aller où? Et je ne veux pas laisser Léa ici. Je l'entends bouger. Je me retourne, et on se tombe dans les bras, tout en pleurant comme deux fontaines.

Lucas :

Le discours de Léa... Tellement véridique. Mais que pouvons-nous faire face à ça. .. Face à des gens qui veulent nous embêter, alors que nous n'avons rien fait en retour. Elle a raison. La sonnerie nous ramène tous à la réalité.

Camille :

La sonnerie... deux heures d'histoire, puis fini. Il me tarde trop, car je meurs de faim, ayant séché la cantine. Je quitte Léa non sans lui avoir dit combien je l'aimais, et combien je suis désolé. Elle m'a dit qu'elle avait gueulé sur Lucas, et qu'elle en était fière. J'ai rigolé en imaginant la scène. Puis je me souviens de lui... Tout à l'heure avec jade. Je ne sais plus quoi penser de lui... Il m'a dit qu'il m'aimait, mais si il reste avec elle, comment le croire?

Avec Léa on s'est donné rendez-vous cet après-midi chez elle. Pour parler. En effet il y a pleins de choses à dire...

...

15h. Fin du cours d'histoire, libération... Mais je redoute quand même de parler avec Léa... Ça risque de finir en cacahuètes je pense... bref, je rentre chez moi. Je mange et m'enferme dans ma chambre. Je dors... Et je rêve pour la première fois depuis le début des vacances. À chaque fois, c'était un cauchemar, souvent le même, je cours dans un couloir sans fin, avec des rires qui fusent à droite et à gauche de moi sans qu'il n'y ai pour autant quelqu'un. Là c'est différent... Je marche tranquillement dans le lycée, des gens dans la cours discutent puis je me vois courir. Pourquoi je suis là? Mon double moi cours et pleure. Mais je la trouve moche, ça ne peut pas être moi! Je la regarde se diriger vers le bâtiment... Elle lève la tête. Mon double moi aperçoit Lucas et Jade... Je suis loin d'eux, pourtant, j'entends tout ce qu'ils disent...

- Lucas... dit jade de façon sensuelle.

- Va-t'en !

- Lucas... Tu as aimé hein?

- Non, laisse-moi!

Lucas essayé de se dégager à chaque phrases, mais elle le rejoint à chaque fois.

- Elle est mignonne ta copine. .. Elle s'appelle comment? Camille c'est ça?

Elle se place devant lui, une expression grave sur le visage, son index planté dans son torse.

- Écoute moi bien mon chou, si tu ne veux pas qu'elle souffre, tu vas m'obéir au doigt et à l'œil.

- Non... Toi et tes amis ne sont que des pouffiasses et des cons!

- Ce n'est pas gentil ça... pleurniche-t-elle.

- Tu crois que tu es gentille toi peut être?

Elle se rapproche de Lucas... se frotte à lui, en regardant mon moi qui cours, passer. Elle sourit de victoire quand mon moi pleure encore plus, en pensant que Lucas la trompe... Lucas la repousse violemment en lui disant de partir et de les laisser tranquille à un moment que mon double moi ne vois pas. Quelle conne je suis, et moi qui croyais qu'il ne m'aimait pas. Il faut être folle pour ne pas voir ça... Pour ne pas comprendre... La sonnerie de mon téléphone me réveille. C'est Léa.