Chapitre 16

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Personne ici n'aurait pu s'attendre à ce qui allait se passer. Nous sommes entrés par les portes automatiques et seulement quelques mètres plus loin, on sentit le sol trembler dangereusement. Juste devant nous se dressait... Une sauterelle. Ouais, elle se tenait sur ses deux pattes arrières et mesurait facile deux mètres de hauteur. La première chose qu'elle a regardé, de nous tous, c'était bien moi : encore une fois, une méchante bête se mettait en travers de mon chemin pour me voler le grigri protecteur... Mais celle-ci sentait peut-être la présence de l'araignée - qu'on avait chassé dans le bus - dans le médaillon. Elle désirait peut-être sauver son amie, il serait même possible que plusieurs bêtes étaient déjà dans mon grigri avant qu' il ne m'appartienne, qui sait ? Présentement, il n'était pas question de cela ; l'insecte me chargeait déjà. j'ai bondi à droite afin d'éviter de me faire déchiqueter la jambe. Je vis Vanina s'abaisser, ouvrir son sac et y sortir... Un glaive. Je ne m'attendait encore moins à cela.

-Il faut lui couper les pattes ! A-t-elle dit avec fermeté.

Je me rappelais que Travis avait chipé des couteaux à la cantine ; même s'ils ne coupaient pas très bien, avec de la bonne volonté on peut toujours faire mal.

À peine ai-je eu le temps de le regarder qu'il avait compris : il en brandit un, m'en donna un et en donna un à Mathilde, Jakob et Ninon. Estellia était partie se cacher avec Kimberley, sous la vigilance de Slycer.

Jakob poussa un grand "YAAAAAAAAAAAAH" et transperça la patte gauche où se tenait la bestiole. Elle tomba, puis fixa méchamment Jakob, et elle lui lança un liquide translucide dessus.

-Aïe, aïe, aaah, ça pique les gars, attention !

Il en avait reçu sur la jambe ; il lâcha sa lame et s'adossa à un mur, appuyant son pantalon des deux mains.

Moi, je n'ai pas cherché à comprendre : je me suis élancé sur elle (avec un fameux couteau de cantine), et j'ai complètement broyé la coque de l'insecte, après lui être monté sur la tête. J'avais eu plus que du bol...

Elle se mit à marcher, ce qui me fit tomber (mais non violemment) et elle s'échappa de la fabrique de portails.

-C'est bien, j'espère que t'as compris la leçon ! S'écria Vanina furax.

Comme toute personne qui a fini de s'énerver elle se calma, puis elle nous expliqua cette histoire de glaive :

-Ah ouais, et pour ça, c'est mon père. Il a tenu à ce que je la prenne car il était bien plus au courant que moi sur le danger extérieur.

On a reprit nos esprits, Jakob n'eut plus mal, et bientôt on allait se remettre à trouver un portail bleu, même si j'étais certain que ça ne manquait pas ici. En revanche, j'avais le ressenti qu'on ne m'attaquait que lorsque pas grand monde était là, regardez : tout le temps passé avec Max, on n'avait vraiment aucun problème.



Reborn TOME 2 : Le Mensonge de VaninaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant