▪TOME 2 : CHANGER (𝓢𝓪𝓰𝓪 : 𝗛𝗼𝘄 𝘁𝗼 𝗳𝗮𝗹𝗹 𝗳𝗼𝗿 𝗵𝗲𝗿 ) ▪
«L'amour change et ce changement est inévitable»
Playboy, tombeur, dragueur. Bien des mots pour décrire Tony Baker. Entre sa chevelure dorée, ses yeux couleur lagons, et ses fosset...
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A try at love is always worth a try for no love came without first a try - Atticus
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— Alors, il est où mon argent ?
Je fixe Aiden qui me raccompagne jusqu'à ma voiture.
— Quel argent ?
— Le Deal...
— Tu avais dit que tu lâchais l'affaire la dernière fois.
— Alors premièrement, je n'ai jamais dit ça. Deuxièmement, le deal était que si tu arrivais à te caser avant tes quarante, tu me devais de l'argent.
Il lève les yeux vers la maison d'en face que nous venons de quitter puis me lance un sourire en coin.
— Et je crois que c'est enfin le cas...
**
Tandis que je roule jusqu'à chez moi, je réfléchis à notre conversation. Elle n'a pas sauté de joie, elle n'a pas couru dans mes bras, nous ne nous sommes pas embrassé jusqu'à s'en étouffer. Ce n'était pas une scène digne d'un film romantique. Et pourtant, je suis le plus heureux. Parce qu'elle m'accorde un mois. Elle m'accorde un mois pour lui montrer que je suis un type bien et que je pourrais la rendre heureuse. Enfin heureuse... Je pourrais la faire sourire. Je sais que je ne pourrais pas effacer sa peine. Elle a tort, je ne me surestime pas.
A mes yeux, elle devrait consulter un professionnel mais je sais qu'elle n'est pas prête à entendre ça de ma bouche, alors je n'ai rien dit.
« Je crois que je ressens des choses... »
Mon cœur cogne dans ma poitrine. Elle ressent des choses. Elle ressent des choses pour moi. Je n'aurais jamais cru que je pouvais être aussi heureux qu'on puisse ressentir des choses pour moi. Je crois que je ne me suis jamais senti aussi déterminé. Je veux vraiment bien faire avec cette fille. Et je le ferais.
**
— Quand je pousse la porte de l'atelier, une dizaine de yeux se tournent vers moi, puis c'est la débandade. Quatre petits garçons se précipitent vers moi.
— Tony !!
Je me baisse vers eux.
— Hey, salut mes petits potes, dis-je en leur tapant dans le poing.
— Tu es venu ! Ça fait longtemps, me dit un petit brun dont il manque une dent à l'avant.
— Ouais, désolé pour le retard !
— Tu vas rester avec nous aujourd'hui ?
— Je crois bien que j'en ai l'autorisation à partir de maintenant, dis-je en me relevant et en croisant son regard.
Tout de suite, mon corps réagis, frémissant. Ses cheveux frisés semblent plus volumineux aujourd'hui, formant une sorte de crinière autour de son visage. Son tablier est immaculé aujourd'hui, sans doute pour l'instant. Elle est juste à côté de l'adolescent, celui qui ne parle pas beaucoup, ils sont debout devant un tableau et je souris en remarquant qu'il est plus grand qu'elle. Je ne l'avais jamais vu debout. Après, beaucoup de gens la dépasse et je trouve ça adorable. Je trouve ça encore plus mignon car je me dis que si elle m'entendait dire ça, elle me lancerait surement un coup de pieds dans le tibia.
