9/Lettre

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Jour 60

Nina

J'ai reçue ta lettre ce matin peu avant que je parte pour l'aéroport. J'ai crue à une blague quand je l'ai ouverte pourtant les jours que je compte étaient là. Il a fallu que je la relise une bonne centaine de fois pour que j'y crois vraiment. Je t'ai imaginé chez toi regardant le ciel pleurant attendant une réponse à laquelle tu ne croyais pas. Pourtant je t'écris. Tu m'as fait tellement mal Nina, tu peux pas imaginer le nombre de fois où j'ai vue mes boyaux tomber quand tu ne me répondais que part un sourire gêné. Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée que je te réponde mais je n'ai pas le choix. Tu ne m'as jamais quitté ou plutôt tu ne m'a jamais laissé le choix de t'oublier. Tu es toujours là quand je me promène dans le marché de noël bousculé par les enfants plein de bonheur. Quand je m'achète du papier toilette bleu comme tu aimes. Quand je pars à la Fac le matin dans un appartement vide plein de toi.

Je t'aime beaucoup trop pour te laisser partir et dire non alors que tu me dit enfin ce que j'ai rêver de t'entendre dire. Nina tu seras prête à m'attendre ? Tu sais que j'allais partir aujourd'hui pour deux mois en Espagne. Tu m'aimes assez pour ça ? Je ne veux pas t'obliger à quoi que ce soit. Mais si tu me réponds un simple oui je seras là, le 3 février à l'aéroport à espérer que tu m'attendes assise un bouquin dans les mains. Je te sauterais dessus dés que je te verrais. Je te serrerais à t'étouffer, mes lèvres retrouverait enfin leur place sur les tienne. Je crois qu'à cette instant là je serais tout simplement heureux. De nous, de mon corps contre le tien, de tes yeux caramel véritablement en face des miens.

Si tu penses me rejoindre sur l'heure il en est hors de question. Tu viens de trouver le job de tes rêves et je me détesterais de t'enlever ça. Je suis sure que si nous le voulons nous pouvons l'affronter, ce sera comme une épreuve pour voir si nous sommes vraiment un couple d'une vie et non celui d'un mois.

Si tu ne veux je comprendrais. Mais sache que quoi que tu dises quoi que tu fasses je t'aimerais quelque pars. Tu auras toujours quelqu'un, quelque part pour t'aimer.

Colin

Ça ne m'a pas étonné que tu écrives une lettre. Pour tout te dire je regarde la boite aux lettres au moins cinq fois par jour depuis soixante jours. Tu ne peux pas savoir l'effet que ça me fait de revoir ton écriture et de sentir ton parfum. En faite j'ai dormis avec ... ouais je sais je crains mais c'est la première nuit où je ne me réveille pas en sursaut avant de te chercher comme un fou et de me rappeler que tu n'es plus là. Dormir et devenue un acte de suicide pour moi alors merci pour cette lettre qui m'a permis de me souvenir des vraies nuit. Celle où j'étais avec toi.

Aimons nous vite, j'ai un livre à te consacrerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant