Nuit D'horreur

28 juin 2015, 17h32 :

                

             Je me réveillais et voyais que j'avais vraiment dormi longtemps. Je descendais et ne vu personne dans la maison. J'avais faim et décidai de me trouver quelque chose à manger. On avait plus grand-chose et il fallait que je prévienne ma mère, pour qu'elle aille faire les courses. Je voulus prendre le téléphone fixe mais ne le trouvai pas sur son socle. Mon téléphone étant là-haut, je n'avais pas envie de remonter les escaliers, car, après mon malaise de ce matin, je n'avais pas énormément de force et me sentais pas dans mon assiette. J'avais déjà eu du mal à les descendre, je ne me sentais pas apte à les remonter. Je cherchai donc encore ce téléphone fixe. J'allai dans le garage pour reprendre une bouteille d'eau et vu alors le téléphone par terre. Je ne compris pas pourquoi il était là, cela me sembla très étrange. Jusqu'au moment où j'arrivai près du frigo et eus un flash-back. Je me souvenais de la soirée, du fait que j'ai appelé les secours, qui d'ailleurs ne sont jamais venu, alors que je me souvenais très bien avoir eu une femme à l'autre bout du fil. Toute ma mémoire revenait à grands galops. Je courus dans le salon pour aller voir la fissure sur la fenêtre. Et là bien évidemment, comme d'habitude, rien. Absolument rien. Je levai la tête pour y apercevoir la tâche de ce que je croyais être du sang. Et comme, toujours rien. Rien. Rien. Rien. Je commençai sérieusement à m'inquiéter de mon état de santé mental. Il n'y avait jamais rien et tout ce que je voyais ou entendais disparaissait au petit matin. Je me réveillais avec des blessures dont j'ignorais tout de la provenance. Que se passait-il ? Je me mis dans mon canapé et pleurai à chaudes larmes. Plus aucun doutes, j'étais en train de devenir folle.

Mes parents rentrèrent une heure après que je me sois endormie. Ma mère me réveilla et me dit :

Maman- Chérie, j'en ai parlé avec ton père, il n'est pas de mon avis, mais je commence sérieusement à m'inquiéter pour toi, je pense que tu nous cache quelque chose.

Moi- Maman je...

Maman- Non attend avant de tenter de m'expliquer encore une fois que tu ne sais pas même d'où proviennent tes deux blessures ou autre, je n'ai pas fini. J'avais dis à ton père que si une autre blessure aussi grave que les deux premières surgissait, je souhaitais que tu ailles voir un psychiatre. Mais en y réfléchissant, je me dis que la prochaine fois, ta blessure pourrait être encore pire alors, je souhaite que...

Moi- Man c'est ce que...

Maman- Oh mais tu arrête de me couper la parole s'il te plaît, je suis au courant que cette idée te déplais, mais malheureusement pour toi ma chère, ma décision est prise...

Moi- Maman, c'est exactement ce que j'allais te demander, je suis pour aller chez ce psy.

Maman- Ah... Ah bon ? Donc ça confirme mes soupçons, tu as un problème et tu ne veux pas nous en parler.

Moi- Man, écoute, je n'ai pas de problème. Je ressens juste le besoin de parler avec quelqu'un qui ne me connais pas et aura un avis extérieur sur ce dont je pourrais parler, et qui ne jugera ce que je lui dirais comme bon lui semblera pour adapter mes propos à son grès. C'est tout.

Maman- Je... Bon et bien au moins nous sommes d'accord sur une chose. Tu as un rendez-vous demain à 15h30.

Moi- D'accord, merci maman. Je vais monter dans ma chambre maintenant.

Maman- Tu as besoin d'aide ? Tu as l'air encore faible, tu es très pâle.

Moi- Non, ça devrait le faire et sinon je t'appelle.

Maman- Très bien. Je ne bouge pas de toute façon.

Peut-être que si je suis vraiment en train de perdre la tête, ça me fera du bien de parler à quelqu'un. Désormais, reste à voir si je lui parlerai de mes aventures ou non. Et j'espère que cette nuit, je ne ferais aucun cauchemar. Et je dois avouer que ce serait plaisant de passer une nuit complète à dormir sans me réveiller. Une nuit où je ne ferais aucun voyage mystérieux entre le salon et ma chambre. Une nuit de calme, paisible, mais cela relèverait du miracle...