Heart ✩ Junhao

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Un peu plus d'une semaine s'est écoulée, nous sommes maintenant en week-end. La vie a normalement repris son cours, la preuve : je n'ai pas envie de me lever ce matin. Mais je m'efforce à le faire, car je me rends compte que j'ai faim. Je me lève et je vais donc dans la cuisine, je vois un post-it sur la cafetière.

« Jun, il n'y a plus de lait, ni de café, pourrais-tu aller en acheter s'il-te-plaît ? Merci mon grand. »

Je ne peux m'empêcher de soupirer. Ce n'est pas comme si je prenais du café le matin. Bon, je vais avaler autre chose, du coup, puis je vais dans la salle de bain pour me préparer en vitesse et sortir de chez moi.

Sauf que je me rends compte que j'ai oublié de prendre de l'argent, donc je suis contraint de retourner chez moi alors que j'avais déjà fait la moitié du chemin. Je marche assez tranquillement, mais j'ai comme la vague impression qu'il y a quelqu'un de louche qui me suit derrière moi. Ce ne doit être qu'une impression.

Mais pourtant, quand je rentre dans mon quartier, j'ai toujours cette impression. Je me retourne pour voir qui est la personne qui me suit, et je me rends compte que cette personne n'est pas de mon quartier. Au final, je décide de ne pas rentrer chez moi et j'empreinte un autre chemin pour me rendre en ville. Je me retourne et je vois que la personne me suit toujours, mais sauf qu'elle est encore plus proche de moi.

Je décide de presser le pas puis je sens d'un seul coup une main sur mon épaule. Je suis forcé de m'arrêter et la personne me retourne. Je regarde cette personne, son visage me dit vaguement quelque chose.

— Euh... Oui ?

— Je t'ai retrouvé.

Mes sourcils se froncent. Qui est cette personne ? La personne me regarde en souriant puis sans comprendre pourquoi, et rapidement, il lève son poing avant de l'enfoncer dans mon ventre. Je ne m'y attendais clairement pas et je me mets à crier.

D'un seul coup, je me souviens de qui est cet homme. Je ne connais pas son nom, mais je me souviens qu'il avait voulu agresser quelqu'un l'autre jour. Je reçois un autre coup de poing de sa part dans le ventre, personne ne vient m'aider.

Je m'attends à en voir un troisième arriver, mais il ne vient pas. Mes yeux s'étant fermés, j'ouvre mon œil gauche doucement et mes sourcils se froncent une nouvelle fois. Maintenant, l'homme est au sol, à califourchon sur quelqu'un d'autre, tout en l'assénant de coups de poings. Mes yeux s'ouvrent en grand. Je m'approche de lui puis je tente de l'écarter, une autre personne vient m'aider.

— Mingyu ! Ça suffit ! Dit le garçon à côté de moi qui semble être un de ses amis.

Ledit Mingyu s'arrête d'un seul coup et il se lève. Il regarde froidement le garçon au sol et moi avant de partir sans rien ne dire. Je regarde la personne au sol et j'ouvre mes yeux en grand.

— Ming-Minghao !?

Il s'assoit avec difficulté. Il est beaucoup plus amoché que moi, je ne peux pas le laisser comme ça ! Malgré mon mal de ventre, je l'aide à se lever.

— Je t'emmène chez moi.